Cette année a été particulièrement mouvementée pour le monde du jeu vidéo, et pas qu'à cause du COVID. Cela a le mérite d'offrir un peu de variété dans les dramas vidéoludiques qui défilent sur les réseaux sociaux pour distraire le public. On revient ici sur quelques-uns de ces différents fails d'envergure, que ce soit pour vous aider à rattraper si vous avez un train de retard, ou pour vous offrir un bref résumé et quelques explications à leur sujet. C'est évidemment une sélection subjective, et il est normal de ne pas forcément être d'accord avec cette dernière. Vous pouvez considérer qu'un élément n'est pas réellement un fail, ou un des plus gros, ou à l'inverse, que nous sommes passés à côté de quelque chose qui vous tient à cœur. N'hésitez pas à nous faire connaître votre avis sur la question d'une façon civilisée en commentaire.
Mentionnons tout de même que les dramas et fails esportifs ne sont pas traités dans cet article.
Activision Blizzard : This is fine !
L'événement, ou plutôt la série d'événements liée à l'éditeur était difficile à rater cette année, puisqu'elle a pris tellement d'ampleur que même les autres poids lourds du monde du jeu vidéo ont pris leurs distances, de peur d'être éclaboussés : Sony, Microsoft, les Game Awards et d'autres se sont publiquement exprimés pour condamner les agissements du groupe. Il faut dire qu'ils ont vraiment cumulé, et il y a tant de choses à dire sur le sujet que plusieurs pages n'y suffiraient pas, nous allons donc très brièvement résumer et simplifier les grandes lignes, même si cela ne fera pas justice à la gravité des faits abordés.
Cela fait quelques années que la réputation du studio Blizzard se dégrade rapidement au fil des scandales et des ratés (Warcraft 3 Reforged, Hong Kong, l'esport de Heroes of the Storm, etc.). Le fait que le studio et ses têtes d'affiche ne soient plus en odeur de sainteté est peut-être ce qui a encouragé une partie du personnel à s'exprimer contre les très nombreux abus de pouvoir en interne, le harcèlement sexuel, ainsi que la toxicité ambiante qui règne depuis des années. De nombreux licenciements ont aussi eu lieu ces dernières années, dont la fermeture de la branche de Versailles de Blizzard, alors que les bénéfices du groupe battent des records, et que le PDG, Bobby Kotick, a touché des bonus eux aussi records, grâce à Call of Duty principalement. Cela a poussé Activision à reconvertir tous ses studios en cellules de développement pour leur célèbre FPS.
En parallèle, différentes agences gouvernementales ont annoncé l'ouverture de procédures à ce sujet, puisque le problème semble aussi affecter la branche principale, Activision. Les réponses aussi maladroites qu'hostiles de la direction d'Activision n'ont fait qu'enflammer davantage la colère des employés, qui ont commencé à organiser grèves et manifestations. Alors que publiquement, Activision affirme prendre la situation très au sérieux, et avoir l'intention de servir de modèle dans la façon dont ce genre de problèmes est réglé (ce qui ironiquement est effectivement le cas, mais en tant que modèle à ne pas suivre, donc mission accomplie ?), toutes les mesures ont surtout été prises pour bloquer l'enquête. On retiendra par exemple la destruction de documents importants, ainsi que la tentative de faire signer des clauses extrêmement limitatives aux employés afin de les empêcher de passer par la justice en cas de harcèlement, et de passer à la place par un arbitrage interne. L'entreprise chargée par Activision Blizzard de gérer ces problèmes internes et d'arbitrer étant notoirement connue pour ses pratiques anti-syndicalistes, ainsi que ses sympathies pour le groupe, les employés ont demandé son remplacement.
La situation a continué de prendre de l'ampleur, ce qui a mené à l'annulation de la BlizzConline 2022. Il est tragique de voir un studio qui tenait une place si particulière dans le cœur de tant de joueurs s'effondrer aussi rapidement. Mais les choses ne s'arrêtent pas là, des témoignages et documents accusent le PDG d'Activision Blizzard (Bobby Kotick, s'il y a besoin de le rappeler) d'avoir été au courant des cas de harcèlement sexuel, et qu'il est personnellement intervenu pour couvrir certains d'entre eux. Cela n'est pas nécessairement surprenant, puisqu'il était aussi accusé de harcèlement il y a quelques années, avec des menaces de mort à une de ses employés. Il en résulte que beaucoup demandent son départ, tant parmi ses employés, que dans le milieu, et dans le grand public. Les prochains épisodes de cette affaire, qui est loin d'être terminée, ne manqueront pas d'arriver en 2022.
Toute cette histoire a au passage bien arrangé Ubisoft, qui est aussi sous le feu des projecteurs ces dernières années pour différents cas de harcèlement dans ses studios, et des mesures concrètent se feraient encore attendre d'après les retours des employés. Il ne fait aucun doute que se voir voler la vedette par Activision est une belle aubaine pour eux. Nous allons aussi garder de côté leurs déboires avec les NFT pour l'édition 2022 de cet article, ils ne font visiblement que commencer, et il va être intéressant de découvrir jusqu'où cela ira.
Bonus : Diablo 2 Resurrected et ses serveurs d'il y a 20 ans
Activision Blizzard est vraiment une superbe source de contenu pour ce dossier de fin d'année, on aurait presque envie de les remercier si ce n'était pas aussi tragique. Après le désastre de l'année dernière avec Warcraft 3 Reforged, le remaster complètement raté du célèbre jeu de stratégie de Blizzard, l'équipe en charge a été dissoute avant d'être remplacée par Vicarious Visions qui a été intégrée puis absorbée pour l'occasion. Mais ce que les responsables n'avaient peut-être pas saisi, c'est que forcer un jeu à sortir trop tôt à chaque fois va produire les mêmes problèmes. Comme son prédécesseur (W3R), Diablo 2 Resurrected est sorti de longs mois avant d'être prêt. Même si le nouveau moteur graphique est une incroyable performance, du côté des fonctionnalités, il n'y a vraiment pas de quoi être impressionné. Noud pouvons notamment citer l'absence d'une interface moderne au combo clavier et souris, pas de lobby du tout sur consoles, et surtout, la présence d'énormes problèmes de stabilité en ligne (crashes répétés, bugs, personnages introuvables voire perdus, perte de progression, serveurs indisponibles). Cela n'a pas manqué de faire penser au lancement chaotique de Diablo 3, qui avait rencontré des problèmes similaires à ses débuts. Comme quoi, les gros studios ne tirent pas forcément les bonnes leçons.
Il s'en est suivi de longues maintenances à répétition, durant lesquelles il était impossible de jouer en ligne. Des hordes de bots ont aussi débarqué en jeu, ce qui a grandement amplifié les problèmes de serveurs. Il a été révélé au passage que ce sont des serveurs identiques au titre classique d'il y a 20 ans qui sont utilisés, ce qui explique qu'ils sont inadaptés à la nouvelle structure globale des serveurs du jeu, ainsi qu'au nouvel afflux de joueurs. Afin de maintenir la situation sous contrôle, des files d'attente ont été mises en place pour le jeu en ligne. Ces files, longues de plus de 45 min dans de nombreux cas, avec une perte de position en cas de jeu en solo, ou de crash après quelques minutes de jeu, ont fini de mettre du plomb dans l'aile du jeu. Cela fait plus de trois mois qu'il est sorti, et le ladder, le mode saisonnier, qui devait arriver peu après la sortie, n'est pas encore disponible.
GTA Trilogy Remastered : It Take-Two to tango
Nous vous disions que les éditeurs ne tirent pas de leçons du passé. Warcraft 3 Reforged aurait dû servir d'avertissement contre les remaster paresseux qui ne misent que sur la nostalgie pour faire payer les joueurs. Cependant, la sortie de GTA Trilogy Remastered : Definitive Edition ajoute sa pierre à l'édifice dans la catégorie des choses à ne pas faire, et rétrospectivement, nous ne sommes pas surpris que du gameplay n'ait pas été monté avant la sortie. Le remaster s'est vraiment contenté du service minimum dans la majorité des cas, avec un affichage 4K, quelques améliorations graphiques en surface et des contrôles un peu améliorés. Mais le résultat est loin d'être au niveau escompté, de très nombreux bugs et même des fautes de frappe étaient présents sur toutes les versions du jeu, sans compter les textures sales et les problèmes d'affichage.
Mais les choses ne s'arrêtent pas là, beaucoup de personnages ont vu leur modèle déformé voire saccagé, en particulier sur Switch, pour un résultat encore plus laid que les jeux originaux, ce qui est fort pour des jeux sortis sur PS2 à l'origine. Sur PC, le jeu n'a tout simplement pas été disponible les premiers jours, Rockstar s'est rendu compte au dernier moment que le très problématique Hot Coffee mod était encore présent dans les fichiers du jeu, ainsi que certaines musiques dont les licences avaient expiré. Au temps pour les joueurs qui avaient précommandé et qui espéraient jouer à la sortie ! Tous ces problèmes ont provoqué la colère des joueurs et une vague de mèmes moqueurs, ainsi que de nombreuses demandes de remboursement. Il faut croire que le cas de Cyberpunk 2077 leur était sorti de la tête aussi. Il en a résulté la note des utilisateurs la plus basse jamais répertoriée sur Metacritic, à 0,5, et des notes moyennes de la presse entre 45 et 56 en fonction des plateformes.
Pour ajouter une couche à l'affaire, quelques mois avant l'annonce et la sortie du remaster, Rockstar et sa maison mère, Take-Two, ont attaqué en justice des modders des titres concernés. Rétrospectivement, on peut comprendre leurs raisons, même si elles ne sont pas bonnes, et les modders ont dû se sentir trahis, puisque le modding était auparavant encouragé et mis en avant par le studio. À présent que le jeu est sorti, c'est à nouveau aux modders de corriger le jeu. Au moins, le studio cherche à se rattraper, puisque les titres GTA d'origine ont été remis en ligne gratuitement sur leur boutique. Des patchs ont aussi été déployés assez rapidement pour entamer le gros chantier de correction des bugs et autres problèmes.
Mais comme certains éditeurs ne veulent pas en rater une, Take-Two s'est aussi fait remarquer pour sa procédure à l'encontre de Hazelight Studios, afin de leur faire renoncer à tous les droits concernant le titre de leur jeu sorti en début d'année : It Takes Two, pour des raisons de copyright. Il s'agit d'un jeu coopératif qui vient d'ailleurs gagner le prix du jeu de l'année aux Game Awards 2021.
Une mauvaise cuvée pour la traie annuelle : Call of Duty, Battlefield, NBA 2K et FIFA
Certains éditeurs aiment maximiser leurs profits en sortant une édition de leur jeu phare par an, avec très peu d'améliorations notables. Cela ne les empêche pas de les faire payer au prix fort, voire de trouver des moyens de saler encore plus l'addition. Dans ce domaine, NBA 2K et FIFA sont probablement les pires, surtout avec l'ajout d'un "mini-jeu" de type TCG en parallèle, qui encourage les joueurs à dépenser une fortune pour les meilleures cartes de joueurs. Le jackpot tient dans le fait que contrairement aux autres TCG, la collection est ici perdue d'une édition du jeu à l'autre, afin de pousser les joueurs à repartir de zéro, et donc à payer annuellement. Ces pratiques douteuses à base de lootboxes visent beaucoup de jeunes joueurs, qui ne mesurent pas forcément la portée de leurs actes, en plus d'impliquer les problèmes liés à l'addiction qui font débat ces dernières années. On pourrait commencer à croire que le jeu principal, vendu à 60 euros et plus, est devenu le mini-jeu bâclé lié au TCG.
Battlefield et Call of Duty font un peu plus d'efforts dans ce domaine, mais pousser les studios à sortir un AAA multijoueur par an devient de plus en plus difficile. Les grosses productions deviennent de plus en plus complexes et coûteuses, ce qui demande de longues années de développement. Sans surprise, il en résulte des jeux au concept peu original, peu inspiré et surtout truffés de bugs en tout genre. Beaucoup de joueurs sont conscients de tous ces défauts, ils évitent ces licences comme la peste, ou ils ne font que ceux vraiment réussis, toutes les quelques années, quand la recette a fini par évoluer assez pour justifier son achat.
Pour ceux qui ne touchent à aucun de ces titres, il est assez amusant de voir que l'édition 2021 de tous ces jeux peut être considérée comme un véritable échec critique. Battlefield 2042 est entre 61 et 68 sur Metacritic en fonction de la plateforme, et entre 1,3 et 2,9 pour les notes des utilisateurs. Call of Duty Vanguard s'en tire légèrement mieux avec des notes entre 72 et 74, et des notes d'utilisateurs entre 3,4 et 4,8. Pour revenir aux jeux de sport, NBA 2K22 est entre 66 et 76 pour les notes de la presse et entre 1,5 et 5,3 pour les utilisateurs. FIFA 22 quant à lui a des notes situées entre 73 et 78 et 1,5 et 2,8 pour celles des utilisateurs.
FIFA est une licence incroyablement juteuse pour Electronic Arts, grâce à FUT, mais il semble que leur relation avec le célèbre organisme de football auquel ils payent des centaines de millions de dollars chaque année ne soit plus au beau fixe. La FIFA ayant déclaré avoir l'intention de vendre à l'avenir, des nuages se profilent peut-être à l'horizon dans ce domaine. En tout cas, EA n'a pas à s'inquiéter de la concurrence pour le moment, vu la tête d'eFootball 2022. On aurait peut-être dû inclure Konami dans cet article, mais on ne peut pas considérer le pachinko comme du jeu vidéo.
New World : Same as old one
Cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu droit à un gros MMO premium occidental, et les attentes étaient très fortes. Après de longues années de développement et de multiples reports, Amazon Game Studios a finalement réussi à sortir un jeu, ce qui est déjà un exploit en soi. Mais comme tous les gros jeux multijoueur qui sortent, New World a été victime de son succès. L'afflux de joueurs a dépassé de très loin la capacité des serveurs, c'est un peu comme si c'était une surprise complète et que l'éditeur découvrait la chose. On pourrait croire qu'après avoir rencontré le problème des centaines de fois pour d'autres jeux, dont tous les gros MMO, ce dernier aurait été anticipé. Peut-être Amazon l'a-t-il fait, mais a décidé de ne pas engager de frais supplémentaires, nous ignorons ce qui est le pire. Il en a résulté sans surprise des files de plusieurs heures, accompagnées d'erreurs à l'occasion, qui renvoyaient les joueurs au bout de la file. Et forcément, le nombre de joueurs s'est donc rapidement effondré en conséquence, tout en restant à un niveau plus que correct. Néanmoins, ce n'était que le premier problème d'une longue liste. Nous n'allons pas mentionner ici le gameplay PvE ou PvP, ils ne font visiblement pas l'unanimité, mais le cœur du problème n'a pas l'air de reposer ici.
Dans New World, le craft est extrêmement important, et l'économie est déterminée par les joueurs. Dans ce contexte, il est absolument vital que les joueurs soient sur un pied d'égalité, mais la triche est rapidement entrée dans l'équation, avec de la duplication de monnaies et des ressources rares, ce qui a forcé les développeurs à bloquer l'hôtel des ventes et les échanges entre joueurs à plusieurs reprises, mais le mal était fait. Si on ajoute à cela un contenu PvE de haut niveau pauvre au lancement, ainsi que d'autres problèmes liés au craft, aux coffres et à d'autres éléments qui ont à chaque fois fâché une partie de la communauté, pour de bonnes raisons ou non, la réputation de New World a rapidement piqué du nez, tout comme le nombre de joueurs encore une fois. Il en a résulté un autre problème prévisible, mais que les développeurs ont encore une fois dû préparer dans l'urgence : la fusion des serveurs pour palier à la population trop faible sur ces derniers. C'est d'autant plus problématique sur New World que les stations requises pour le craft dépendent d'un grand nombre de joueurs pour gagner et conserver leur niveau. S'il n'y a pas assez de joueurs pour participer, elles perdent des niveaux, ce qui bloque les recettes de haut niveau pour les joueurs qui restent. Devoir attendre une fusion de serveur pour continuer à progresser n'est vraiment pas quelque chose d'agréable. En résumé, New World est un exemple de plus d'un MMO qui avait un gros potentiel, mais qui a trébuché à chaque étape. Si cela peut donner une lueur d'espoir aux joueurs, Final Fantasy XIV a eu un lancement bien pire à l'époque, au point d'être fermé par l'éditeur afin d'améliorer le jeu et de le relancer plus tard. Cette année, il a gagné deux prix aux TGA 2021, pour ses ajouts de contenu dans la durée et le support de la communauté, et il est très populaire. Il reste à voir si Amazon compte investir les moyens requis pour faire de même avec New World.
Cyberpunk 2077 : La rédemption non méritée ?
Pour finir, ce qu'on peut considérer comme le plus gros fail vidéoludique de l'année dernière a droit à une mention honorable dans le dossier de cette année. Des patchs correctifs ont bien été déployés régulièrement durant l'année qui s'est écoulée depuis sa sortie, mais ils n'ont fait que corriger des bugs apparents et aucune fonctionnalité majeure n'a été corrigée ou étoffée. La police se téléporte toujours magiquement autour de vous (juste un peu plus loin), et l'IA est toujours incapable de conduire en dehors d'un parcours scripté. En cette fin d'année, le directeur du jeu nous a aussi lâché une nouvelle pépite qui semble indiquer que le studio n'est toujours pas dans le bon état d'esprit : le fait que d'après lui, Elden Ring et le prochain Open World Sonic n'aient pas de poursuite policière, et qu'ils n'en aient pas besoin (Il se trompe doublement, soit dit en passant). Des bugs sont toujours présents, comme la fameuse "Pose T" ainsi que les clones. C'est bien peu de progrès pour une année complète. Le premier des DLC gratuits promis de longue date est sorti, mais il se contente d'ajouter une jaquette moche et une apparence alternative pour Johnny.
Les dernières soldes Steam en date proposaient le jeu à 9,99€, ce qui a permis à beaucoup de joueurs de découvrir qu'en fait Cyberpunk 2077 n'est pas mauvais du tout sur PC, chose avec laquelle nous sommes d'accord. Mais cela a aussi donné l'étrange impression que le jeu ne méritait pas les critiques dont il a été la cible depuis un an. Et de son côté, CD Projekt Red se remet à parler de l'extension, du multijoueur, etc. Il convient de rappeler que les bugs n'étaient pas le seul problème, de nombreux éléments et fonctionnalités clairement mentionnés avant la sortie du jeu étaient absents à la sortie. On a aussi eu droit à des mensonges éhontés concernant les performances sur les consoles Xbox One et PS4 avant la sortie, avec des vidéos de démonstration du jeu tournant sans accroc sur ces plateformes. Ce n'est pas quelque chose qui doit être oublié, et les minces progrès réalisés depuis un an pour améliorer le jeu ne donnent pour le moment pas l'impression qu'on se rapproche de ce qu'a réalisé No Man's Sky ces dernières années.
À présent qu'on a fini de déverser notre bile pour 2021, c'est à votre tour.