Photo : Valorant
L'information est à prendre avec des pincettes, étant donné qu'en plus de ne pas parler turc, Esporkolik est une source plus ou moins fiable. Mais si cette rumeur se concrétise, ce serait un petit tremblement de terre pour Riot Games. Cet éditeur possède un poids énorme dans le monde de l'esport à l'aide de ses différentes licences (League of Legends, Valorant, TFT...). Mais malgré sa toute-puissance, il doit quand même faire très attention à son image, ce qui implique de faire le tri avec ses sponsors et ses partenaires. On a pu le voir récemment avec le drama Ocelote, Riot peut se montrer très select.
Mais selon la rumeur, des discussions pourraient bientôt être ouvertes avec des sites de paris en ligne... Alors que ces derniers étaient jusqu'à présent boudés à cause de leur image sulfureuse. Un tel choix implique un petit risque, mais peut surtout rapporter très gros !
Des partenariats mais pas sur n'importe quoi
Riot Games serait prêt à ouvrir des discussions, mais seulement sur des partenariats avec Valorant. League of Legends devrait donc être préservé... ce qui est sûrement une bonne stratégie. La communauté ne verrait sûrement pas d'un bon œil ce genre de sponsor débarquer. Ce n'est pas dans la culture de la scène qui a peur des dérives (addiction).
Les joueurs de FPS ont cependant une culture un peu différente, notamment parce qu'il y a déjà de nombreux sites de paris qui sont associés à des compétitions CS:GO. Le système de box mystères colle également plus avec cette idée de paris. Alors que Valorant veut concurrencer le FPS de Valve, s'aliéner une catégorie de partenaires potentiels c'est un peu se tirer une balle dans le pied. Qu'on soit fan ou non des paris en ligne, business is business.
Des retours assez mitigés et un démenti
Au sein de la communauté, la rumeur divise. En France, il est par exemple interdit de parier de l'argent sur des compétitions esport et les sites de paris n'ont pas forcément une bonne réputation. Un streamer comme ZeratoR, qui a investi sur Valorant avec Mandatory, avait notamment glissé un petit tacle à CS:GO avec ses sponsors "douteux".
Mais d'autres sont beaucoup plus pragmatiques. Alors que la hype de CS:GO 2 emporte tout sur son passage, Valorant a peut-être besoin d'un maximum d'armes pour rivaliser. Avec l'idée du ruissellement, plus de partenaires peut signifier plus de confort pour les structures, les joueurs et tout l'écosystème... Certains diront également que Riot Games a déjà signé des partenariats sur League of Legends avec de la cryptomonnaie (FTX). Est-ce vraiment moins pire que les sites de paris ?
Et puis au final, plusieurs autres médias, beaucoup plus fiables, ont démenti la rumeur. Que cela soit sur Valorant ou un autre jeu, Riot Games ne souhaiterait pas s'associer à des sites de paris en ligne. Il n'aurait été question que d'un exemple cité en réunion sans réel projet derrière.