Dragon Ball Z : Kakarot a été une annonce étonnante après le succès de Dragon Ball FighterZ. Personne ne s'attendait à une nouvelle adaptation du célèbre manga de sitôt. CyberConnect2, bien connu pour ses travaux sur les Naruto : Ninja Storm souhaite proposer quelque chose de nouveau avec ce titre : un Action-RPG dans l'univers Dragon Ball Z. S'adressant à un public différent de la récente création d'Arc System Works, Kakarot sera aussi plus accessible. Retraçant uniquement les événements de Dragon Ball Z, le jeu proposera d'incarner les différents protagonistes pendant les combats devenus légendaires. Lors de cette preview, nous avons pu essayer le tout début du jeu jusqu'à l'affrontement contre Vegeta durant l'Arc Saiyans .
- Genre : Action-RPG
- Date de sortie : 17 janvier 2019
- Plateforme : Playstation 4, Xbox One, PC
- Développeur : Bandai Namco Entertainment, Cyberconnect2
- Éditeur : Bandai Namco Entertainment
- Prix : 69,99€
Dragon Ball Z un point c'est tout
Au lancement, nous avons doit à une cinématique introductive plutôt simple avec un Gohan très jeune et naïf venant retrouver son père dans la forêt. Suite à cela, un tutoriel de combat entre Goku et Piccolo commence. Ce qui frappe, c'est la richesse des commandes qui s'offre à nous d'un coup. En effet, afin d'intégrer au mieux toutes les mécaniques de combat pour créer des bastons aussi variées et dynamiques que dans l’œuvre originale, on retrouve les coups au corps à corps et spéciaux, accessibles via des raccourcis personnalisables en récoltant des nouvelles attaques spéciales au cours de l'aventure par la progression ou en récupérant des "Z Orbs" disséminées sur la carte. En tout, 4 raccourcis peuvent être utilisés en même temps, consommant plus ou moins de ki. Le Ki est lui-même rechargeable en combat en maintenant triangle sur Playstation 4.
En combattant, il est également possible d'augmenter une jauge qui, lorsque remplie en même temps que celle de Ki, permet de passer dans un état de "surtension". Des raccourcis de transformations propres aux différents personnages, eux aussi personnalisables, sont à débloquer et disponibles tout au long de l'aventure. Dès le début, il est également possible de non seulement parer les attaques, mais aussi de se téléporter directement dans le dos des ennemis, ce qui consommera une bonne partie de la barre de Ki mais donnera un avantage certain. Le follow up fait également partie du jeu pour un dynamisme encore plus important. Dernier point à souligner, il est également possible durant les combats d'utiliser des raccourcis d'objets afin de regagner de la vie ou tout simplement augmenter temporairement sa puissance. En plus de pouvoir bénéficier d'assists d'autres personnages clés pendant les combats, il peut arriver d'avoir des interventions automatiques de défense ou encore de super attaques puissantes et visuellement très plaisantes.
Il est important d'insister sur le fait que Dragon Ball Z : Kakarot n'est pas un open world, mais découpé en plusieurs grandes zones librement explorables. Ce qui est plutôt logique, puisque l'histoire suit une certaine linéarité qui garde une cohérence certaine. Les déplacements dans ces environnements peuvent se faire à pied, les protagonistes pouvant courir à des vitesses impressionnantes et faire des sauts qui sont vraiment jouissifs. Il est également évidemment possible de le faire en volant et bien sûr de faire appel à des véhicules. Dans cette preview, nous avons pu tester le fameux nuage magique qui est, avouons-le, un vrai plaisir à utiliser pour un fan de la licence. Sur le point des personnages, la modélisation et les animations respirent le savoir-faire des équipes de Cyberconnect2. Les attaques spéciales et les expressions faciales, en particulier lors des moments importants, sont réellement impressionnantes et n'ont rien à envier à l'anime. Lorsque l'on sait en plus que les musiques originales réorchestrées et les doubleurs des versions japonaise et anglaise sont au travail sur le titre, on est assuré que le studio n'a pas fait les choses à moitié et souhaite faire plaisir aux connaisseurs.
Les environnements quant à eux sont fidèles au manga et créent un univers cohérent avec ce que propose la création originelle. Vu du ciel, le tout est plaisant à voir et à explorer, les dinosaures et la faune peuplent le monde, le rendant de ce fait plus vivant, mais malheureusement le constat n'est pas aussi convainquant vu de près. En effet, les textures des décors manquent encore de finesse, les rivières ne sont pas ce que l'on peut appeler une franche réussite et les animaux rencontrés sont parfois très rigides dans leurs déplacements.
Un monde à la hauteur ?
Le passage à l'Action-RPG est un style totalement différent de ce à quoi nous a habitués CyberConnect2. Le côté RPG, au cœur de l'évolution, se présente bien sûr par l'accumulation d'XP au fil des combats, faisant monter les statistiques et les niveaux des personnages. Certaines attaques se débloquent automatiquement en fonction du niveau. Il existe un système de connexion entre les personnages principaux divisé en plusieurs catégories, permettant d'améliorer des caractéristiques du groupe. Par exemple, en effectuant des quêtes, il sera possible de débloquer des médailles avec des spécificités propres, afin de les connecter à d'autres médailles dans le but d'améliorer les statistiques de la Z-Team. Dans ce même système, lorsque la connexion s'améliorera, des cadeaux seront débloqués, applicables à n'importe quel héros pour augmenter définitivement son attaque, son ki ou sa défense.
Le studio souhaitait adapter toute la partie Dragon Ball Z dans son entièreté. Côté histoire, même si le studio a annoncé l'ajout inédit de Bonyu, pas d'autres grosses surprises à l'horizon, le titre reprend les scènes clés de l'anime mais la narration, elle, a été intelligemment pensée. En effet, si les dialogues et la mise en scène se veulent identiques, durant les phases d'exploration, les discussions permettent aux néophytes de découvrir le passé des protagonistes, les liens qui les unissent et tout ce qui a pu se passer dans Dragon Ball.
L'exploration des différentes larges zones est ponctuée de plusieurs quêtes secondaires qui seront sélectionnables en fonction du personnage utilisé ; les PNJ choisiront de confier ou non des tâches selon celui ou celle qui viendra lui parler. De ce que l'on a pu en voir, ces quêtes annexes ne sont, pour le début de l'aventure en tout cas, pas très inspirées et se résument à faire des échanges ou récolter des matières ou ingrédients. La pêche elle non plus n'est pas des plus novatrices ; il suffira de trouver un coin de pêche, agiter l’appât et de suivre une courte phase de QTE. La collecte des Z orbs, de différentes couleurs en fonction de l'endroit où elles sont collectées, permet de rendre l'exploration plus interactive. À cela s'ajoutent des combats aléatoires en rencontrant des ennemis un peu partout sur la zone.
Petit bémol à ce sujet, lors de notre session, nous n'avons rencontré qu'un seul type d'ennemi : les robots pirates. Espérons que cela se diversifie par la suite. Enfin, et c'est surement le point le plus important, les combats de boss apportent une touche de nouveauté grâce à différents paterns qu'il faudra apprendre à maîtriser pour s'en sortir. Les affrontements contre les principaux antagonistes ne sont pas des plus simples et demanderont certainement quelques moments de farming et d'optimisation de raccourcis de commandes pour en venir à bout. Servie par un gameplay nerveux et immersif, la chorégraphie et l'animation de ces moments sont vraiment impressionnants et rendent un très grand hommage à la création d'Akira Toriyama.
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