Malgré un lancement en grande pompe, Star Wars Outlaws connait quelques turbulences au décollage. Le jeu de Massive Entertainment a voulu être ambitieux, et caressait l'idée d'être le premier open world Star Wars qui resterait dans toutes les mémoires. Mais les acheteurs ne semblent pas pleinement satisfaits. Star Wars Outlaws affiche quelques bugs regrettables et une IA ennemie des plus archaïques, malgré un vrai sens du détail et un attachement à l'ADN Star Wars de la trilogie originelle.
Nos confrères de chez GamesRadar ont eu l'opportunité d'échanger avec Julian Gerighty et Mathias Karlson, respectivement directeur créatif et directeur du jeu. Et les deux cadres sont unanimes : Star Wars Outlaws a été fait avec passion, et recevra des améliorations cruciales au fil des années.
Un monde ouvert qui voulait rivaliser avec les titans
Dans l'interview, Julian Gerighty ne cache pas l'ambition initiale de Star Wars Outlaws, qui était d'aller chercher autant que possible une immersion similaire à celle qu'on retrouve dans des mastodontes tels que GTA5 ou Red Dead Redemption 2. La marche était peut-être un peu haute pour les équipes de Massive Entertainment, mais ce qui compte, c'est d'essayer. Star Wars Outlaws n'échoue d'ailleurs pas totalement à nous emmener pleinement à l'autre bout de la galaxie. Le niveau de détails y est éblouissant et n'importe quel fan de Star Wars prendre un plaisir intense à visiter des régions qu'il n'avait vu qu'au cinéma.
Quel avenir pour Star Wars Outlaws ?
Seulement voilà : la narration et l'atmosphère esthétique ne font pas à elles seules la qualité d'un jeu. Star Wars Outlaws présente des mécaniques de combat et de furtivité datées, des missions répétitives et un système de "réputation" plutôt maladroit. S'il agrège un confortable 76/100 de moyenne en notes presse sur Metacritic, la moyenne utilisateur tombe à 5.3/10 à l'heure où nous écrivons ces lignes. Les ventes non plus ne sont pas affriolantes.
Mais selon Julian Gerighty et Mathias Karlson, Star Wars Outlaws aura encore des cartes à jouer... à condition qu'on leur en laisse le temps ! Les cadres du studio affirment dans l'interview avoir pris en compte les compartiments du jeu qui posent problème auprès de la communauté. Ils réfléchissent par ailleurs à des épisodes téléchargeables et thématiques pour le jeu.
A travers eux, les quelques 600 développeurs du jeu veulent donc peut-être marteler leur motivation, et pousser le jeu encore plus loin. Mais les semaines à venir seront décisives, car si les ventes de l'open world continuent de plonger, l'éditeur pourrait aussi décider de réduire la voilure...
Les déplacements rapides en Speeder occupent une bonne partie de l'emploi du temps de Kay Vess, et pourtant Massive Entertainment a fait l'impasse sur une feature clé en rapport avec les véhicules. Pour le meilleur et pour le pire ?
