Même si les fêtes de fin d'année sont très souvent synonyme de fantaisie, ici nous allons discuter d'un côté bien plus sombre de cet aspect qui d'habitude reflète le bonheur : le dark-fantasy. FromSoftware sont les maîtres en la matière et nous proposent à chaque fois des titres matures où la joie ne peut jamais survenir malgré quelques espoirs. Enfin si, dans un seul cas de figure, l'élimination d'un adversaire, notamment des boss.
Donc, pour celles et ceux qui auraient réussi à devenir le Seigneur d'Elden sur Elden Ring, voici pour vous notre sélection des boss les plus compliqués qu'on ait pu rencontrer. Bien évidemment, on a tous sa perception des boss, on n'est jamais à l'abri d'une prouesse qui vous mettra en désaccord avec mon avis ! Chacun a ses affinités avec les paternes des boss et les armes employées ont par moments un avantage parmi certains d'entre eux. Donc, si votre avis diffère du mien, je vous invite à me donner votre sélection en commentaire, ça reste intéressant de voir ce que les autres ont pu subir en Entre-Terre.
Notre top 5 des boss les plus difficiles dans Elden Ring
Nombreux sont les adversaires qui nous ont fait mordre la poussière sur Elden Ring. Rien que la Sentinelle de l'arbre est un supplice lorsque l'on fait nos premiers pas en jeu. Plus tard, il y aura bien évidemment les Volatiles Funéraires ou encore les dragons comme Borealis, le brouillard givrant qui nous auront fait perdre patience tant les combats se joue à un cheveu.
Mais, les boss ont tout de même plus d'un tour dans leur sac pour nous faire regretter d'avoir acheté ce jeu du supplice. Ainsi, sans plus tarder, voici pour vous une sélection de boss qui nous aura fait perdre quelques cheveux et éventuellement une manette.
Malenia, épée de Miquella
Malenia est d'une beauté mortelle. Dotée d'une grande grâce, elle utilise son pas véloce pour nous infliger les pires des tortures : un retour à la case départ expéditif. Tel un fruit défendu, elle ne nous laissera pas la toucher et si vous y parvenez, cette chevaleresse hors pair pourra se régénérer en faisant couler notre sang. Elle reste néanmoins accessible si on fait preuve de justesse et de patience ; surtout si on prend en compte sa vulnérabilité aux attaques sautées.
Sauf que cette phase est la plus simple, même si elle reste quand même très sportive. Le véritable danger réside dans sa danse des ansériformes. Cette dernière sautera en l'air et foncera sur nous pour provoquer une attaque de larme à 360° ; en clair, vous n'aurez pas d'échappatoire et une fois pris dans cette attaque, vous aurez beau avoir une barre de vie tel un GigaChad, elle se fera pulvériser. Cette attaque peut être esquivée à la frame près, mais un long moment d'apprentissage vous attendra pour espérer y parvenir.
Le plus compliqué pour faire apparaître la seconde forme de Malenia est de ne lui laisser aucun répit. Les dégâts de posture et une bonne esquive vous permettront d'arriver à vos fins, avant sa phase la plus complexe : Malenia, Déesse de la putréfaction. Une fois que sa barre de vie tombe à 0, cette dernière se transforme en une sorte d'ange du malheur avec des ailes faites de fleur putride. Elle garde une partie de son set de coup de base, mais revient avec quelques subtilités : une grosse attaque de zone avec sa fleur rouge et l'invocation de copies spectrales qui n'hésiteront pas à vous foncer dessus. Puis bien évidemment, elle devient bien plus agressive qu'à l'accoutumer.
Sa danse des ansériformes devient encore plus mortelle qu'auparavant, car cette dernière applique désormais la putréfaction écarlate... On est "très content", surtout en vue de la rareté des items pour créer des boulettes. Sans invocation, vous n'aurez que très peu de chances de la vaincre en quelques tentatives. Ainsi, Malenia est le boss le plus complexe d'Elden Ring et sa présence a permis à la communauté de voir apparaître un héros sans cape : LetMeSoloHer.
Maliketh, la Lame Noire
Maliketh est à notre sens le deuxième boss le plus complexe à vaincre sur Elden Ring. Sa première phase est assez simple ; lorsqu'il est en Clerc Bestial, il utilisera des incantations bestiales qu'on connaît très bien. Avec quelques exercices de gymnastique, vous pourrez très facilement l'atteindre et lui infliger des dégâts, surtout dans son dos. Les piliers de l'arène seront parfaits pour avoir un peu de répit, notamment pour prendre une petite fiole. Sauf que l'on n'est pas au bout de nos surprises : sa seconde phase augmente la difficulté d'une façon qu'on n'aurait jamais imaginée.
Lorsque Maliketh devient la Lame noire, toute notre zone de confort part en éclat : il est plus puissant, plus rapide, plus agile et encore plus agressif. Et pour couronner le tout, il prend la forme d'une version améliorée des Assassins des Couteaux Noirs qui sont déjà bien assez complexes à combattre.
Maintenant équipé d'une grande lame, notre supplice ne fait que commencer. Il faudra faire preuve d'une grande dextérité avec les esquives, bien observer les zones de dégâts sur les attaques sautées qu'il nous inflige et éviter de prendre trop de dégâts pour éviter généré par sa lame. Oui, à l'instar de la putréfaction écarlate, Maliketh sera en mesure de générer des dégâts passifs sur notre personnage avec un seul coup de lame. Chaque coup d'épée amène toujours à une explosion de flammes quelques instants après, de quoi grignoter encore plus votre barre de vie.
Pour réussir le combat, il faut soit monter sa barre d'affliction au maximum peu de temps avant sa seconde phase, utiliser une invocation ou alors jouer sur les saignements ou la glaciation. Pour un combat à la loyale, sans incantation, sans Arc runique, ni rien, il faudra être une véritable danseuse étoile : esquiver à la frame près et saisir les quelques opportunités pour lui infliger quelques dégâts.
Placidusax, seigneur draconique
On en a vu des combats de dragon sur Elden Ring, mais celui-ci est de loin le plus complexe. En effet, notre fidèle destrier Torrent ne pourra être invoqué, ainsi les chances de mourir en un seul coup se multiplient par 10 ! Ce dernier se comporte comme n'importe quel dragon ; il se retournera en assénant un coup de queue si vous être trop derrière lui, tentera de vous écraser avec ses pattes et donnera de nombreux coups de griffes. Sauf qu'il est un peu plus pimpé que ces congénères : il utilise des dégâts électriques qui vous frapperont 3 fois de suite, infusera ses griffes de cette électricité rouge et l'arène se fera frapper de façon aléatoire de cette foudre. Sauf que notre malheur ne s'arrête pas en si bon chemin : ce n'est que sa première phase !
Lors de sa transformation, ce dernier se changera en nuage noir et vous foncera sur vous après un petit voyage dans le ciel. Il gardera une bonne partie de ses attaques de base, mais reviendra comme grandi : il sera bien plus imprévisible, lancera un double rayon laser et se téléportera... Oui, ce dernier se téléporte et il en abuse se bougre. Après une téléportation, il vous assénera bien souvent un coup de griffe électrique et partira de nouveau dans la brume pour se placer ailleurs.
La difficulté de ce boss réside dans la gestion de ses attaques de zones, mais surtout de ces rayons laser qui balayera de façon aléatoire l'arène. Sans Torrent à nos côtés ce combat titanesque est rudement compliqué.
Général Radahn, le fléau des astres
Radahn est en quelque sorte le "premier vrai boss" qu'on affronte. Sa force est astronomique : il peut aussi bien nous toucher de près comme de loin et sans l'aide des invocations disponibles sur le champ de bataille, le grand homme sur son petit cheval sera une vraie plaie. Dans sa première phase, il est déjà très compliqué de se mettre à portée de lui, car il ne cessera pas d'utiliser ses gargantuesques flèches pour nous barrer la route. Et puis, une fois bien proche de lui, ce dernier n'arrêtera pas de sauter dans tous les sens, prendra ses distances avec l'aide de son cheval et assénera des attaques de zones dévastatrices. Sans invocation, le combat est complexe, car tous ses coups (qui sont pourtant d'AoE) seront portés sur vous.
Lorsqu'il aura sa barre de vie bien descendue, il va abuser de ses attaques gravitationnelles, notamment les sphères. Mais, avec l'aide de Torrent, le combat sera quand même viable. Or, sans prévenir, ce dernier va disparaître pour ensuite revenir sous la forme d'une météorite qui vous tuera si vous la prenez de plein fouet. L'esquiver est assez complexe et rester à distance de la zone d'impact relève du prodige. Radahn est grand, se déplace vite et inflige des dégâts d'AoE qui rendent sa gestion vraiment catastrophique sans l'aide des invocations alliées.
Duo Sanctechair
Déjà que ces deux boss sont compliqués à vaincre indépendamment, donc avoir à les affronter tous les deux ensembles relève du sadisme de la part des développeurs. C'est un choix purement personnel, car j'ai eu bien plus de mal à tuer ces deux énergumènes qu'à vaincre Malenia ou encore Hoarah Loux, c'est pour dire !
Alors que l'un tend ses membres pour vous infliger des dégâts, l'autre se met en pneu Michelin pour vous rouler dessus sans vergogne, le tout avec de très petites fenêtres d'esquive. Mais ce n'est pas fini ! Alors que vous êtes en train de vous soigner, ils vous lancent des attaques magiques ou se jettent sur vous... Il y a de quoi faire perdre patience.
Mais ce n'est pas le pire ; alors qu'on aurait pu croire que le combat était similaire à celui de Ornstein et Smough de Dark Souls 1, ce dernier est très différent : ils ressuscitent ! Il faut tuer 4 fois un Sanctechair pour vider complètement la barre de vie mutuelle qu'ils ont. Aucun combat avec un seul adversaire n'est possible, vous devrez impérativement vous frotter à ces deux êtres insupportables pour en finir avec eux. C'est avec une grande peine que j'ai dû me résigner à sortir Tiche des Couteaux noirs pour avoir un peu de répit sur ce combat de boss frustrant.