Pour débuter l'année avec un papier un peu plus léger, la rédaction de l'intégralité des jeux de Versus Fighting a décidé de faire un top 10 des personnages les plus inattendus des jeux de combats. Allant du plus étonnant au plus marrant, cette liste assez personnelle vous fera peut-être découvrir des personnages que vous ne connaissez pas encore. Et vous, quel est le personnage qui vous a le plus marqué ?
Vertigo — Primal Rage
Primal Rage est un jeu de combat en 2D sorti en 1994, soit 2 ans après Mortal Kombat et 1 an après Jurassic Park. Le jeu fait combattre plusieurs dieux préhistoriques qui veulent prendre le contrôle d'Urth (c'est un jeu de mots avec Earth la Terre, mais faut pas le dire c'est subtil), un monde dévasté dans lequel l'humanité peine à survivre. Le rôle de l'humanité reste assez marginal, vu qu'ils ne servent qu'à être mangés par les dieux ou sont une excuse pour mettre des hommes et femmes légérement vêtus de peaux de bêtes dans les photos qui servent de lore.
On y retrouve également le système de fatalité de Mortal Kombat, dont certaines ont posé problème à la sortie du jeu, notamment celle où un Dieu urine sur son adversaire. Une suite avait été annoncée pour le jeu reprenant des éléments de Bloody Roar avec un système de transformation, finalement annulée par Atari, mais un fan, Gruntzilla94 a réussi à finir de la développer, il y a quelques années, racontant ainsi comment le dévouement des passionnés peut parfois faire continuer à vivre une licence malgré l'arrêt de celle-ci. Si Primal Rage n'a pas laissé un souvenir impérissable en Europe, il a davantage marqué les USA, allant même jusqu'à recevoir un hommage dans un épisode du Laboratoire de Dexter. D'autres en font des sculptures, comme la photo ci-dessous (site de l'artiste).
Parmi le cast du jeu, Vertigo se démarque car elle est la seule combattante dont l'avatar n'est pas tirée d'un animal existant, mais plutôt d'une fusion entre un serpent et un guanlong, l'un des plus anciens dinosaures. Largement inspirée de la légende chinoise du serpent blanc, elle est le top tiers du jeu. La sorcière n'utilise pas que ses atouts naturels pour combattre, ses talents magiques sont également mis à l'honneur avec ses téléportations (dont le joueur peut choisir le lieu d'arrivée après l'avoir lancée) et son sort Voodoo un inblocable qui stun l'adversaire (même si les coups inblocables sont assez fréquents dans ce jeu).
De plus, elle possède la meilleure allonge du jeu, et surtout la meilleure fatalité rendant hommage au savoir faire français dans la gastronomie fromagère : la Vache qui Rit (oui, oui en français dans le jeu original américain). Même si Primal Rage n'a finalement rien inventé, il était une source de fun inégalée, parce que transformer les gens en vache, c'est vachement drôle (Oui, l'humour du jeu de mots des développeurs a été critiqué plus haut, pourquoi ?).
Voldo — Soulcalibur
Sorti en 1998, aujourd'hui Soulcalibur est encore l'un des meilleurs jeux de combat avec sa scène esport qui est très active. Il y a dans cette licence un personnage qui a su tenir notre attention — enfin... Qui a su marquer les esprits par son étrange attitude — avec sa façon de combattre. Voldo était le bras droit et surtout l'élève de Vercci, un marchand d'armes. Après plusieurs années à passer dans l'obscurité pour protéger l'Epée Maudite dans une cave, il est devenu totalement fou et aveugle.
Se battant avec 6 lames à ses mains, il se dote d'une grande souplesse, d'où le raccourcis de dire qu'il est contorsionniste. Qui dit contorsionniste, dit qu'il peut faire des attaques assez déconcertantes en désarticulant son corps ou en ayant une excellente maîtrise de ses mouvements au sol et à quatre pattes. D'ailleurs, Voldo n'est pas très efficace debout, il est bien plus performant au sol, ce qui n'aide pas sur cette vision qui peut marquer les plus jeunes. En dépit de ses attaques, il n'est pas très bavard et communique avec de grandes respirations et son attitude donne le sentiment qu'il s'agit plus d'un insecte que d'un humain, un peu comme un centipède ou un mille-pattes — le malaise ne viendrait-il pas de là ?
Une question nous trottera toujours à son sujet : " Pourquoi des skins pareils ? La cave lui a-t-il donné des penchants SM ?". Blague de mauvais goût à part, Voldo est un personnage emblématique de Soulcalibur et son attitude fait de lui un personnage totalement atypique qu'on pourrait le reconnaître entre mille personnages de jeux de combat. Malgré sa façon de combattre assez étrange, une fois bien en mains, il est capable de faire des ravages. D'ailleurs, il n'aurait pas un peu de Jojo dans le sang à faire des poses aussi stylés ?
Kuma — Tekken
Le premier combattant m'ayant attiré dans Tekken est King, que je pensais être trop fort parce qu'il porte un masque de jaguar. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir après Kuma, un ours. Namco avait alors simplement décidé d'intégrer un ours dans son jeu. Au début le personnage n'était qu'un clone des Jack (robots de la saga), avec quelques originalités empruntés à sa nature d'ours. Il faudra attendre plusieurs titres pour que se développe enfin le Kuma Shinken, l'art martial des ours dans Tekken. Trois pratiquants en sont connus à ce jour : Kuma, Kuma II, et Panda.
Ces ours font partie des personnages comiques de la licence, vu qu'il est difficile de donner à chaque personnage un rôle central dans l'intrigue des jeux, mais ils sont traités par l'éditeur avec une tendresse particulière. Même si leur rôle reste principalement comique, ils possèdent toujours de bonnes raisons pour entrer dans le tournoi, et quelque soit la fin, les ours de Tekken ne sont jamais victimes de leur manque d'intelligence ou de leurs instincts animaux, et c'est bien souvent la bêtise d'autres personnages qui leur porte préjudice.
S'ils sont rarement cités parmi les personnages les plus populaires, les joueurs développent souvent de l'affection pour eux, faisant des plantigrades des combattants appréciés par toute la communauté. La victoire de Rangchu lors de la finale du Tekken World Tour 2018 avec Panda fit exploser la communauté, et aucun autre résultat n'aurait pu autant contenter tout le monde. Bien que les fans aient été déçus de ne pas voir leur joueur favori soulever la coupe, il n'y avait aucune amertume dans la communauté lorsque le joueur des ours remporta ce trophée, et cette unité vient sans doute de la façon dont ont été traités ces personnages à travers les différents jeux.
Alex & Steve — Super Smash Bros. Ultimate
L'arrivée de Séphiroth valait de soi pour nous, car Cloud était déjà implanté sur SSBU, donc il était évident de voir apparaître son ennemi juré. Cependant, lors de l'annonce de Alex et Steve de la licence Minecraft, on a fait un bond de notre chaise en ce disant "mais pourquoi ?!"
En jeu, on retrouve l'intégralité du level design de Minecraft et même les outils comme la pioche, la pelle, la hache, l'établi, la TNT et tant d'autres. Même les mécaniques de combat sont totalement novatrices avec le farm de ressource pour pouvoir améliorer les armes et les outils pour ainsi frapper encore plus fort. Sans parler du fameux petit train qui nécessite de poser des rails. Bref, l'aspect sand-box de Minecraft est même retrouvé sur SSBU, ce qui rend ce duo de combattant totalement atypique et très intéressant. De plus, les blocs peuvent permettre à votre personnage de rester dans les airs un certain temps, car les blocs se dégradent en quelques secondes seulement. La durabilité des blocs dépend des ressources utilisées.
La majorité des personnages de Super Smash Bros. Ultimate sont presque tous évident, surtout Marie d’Animal Crossing — car elle provient d’un jeu Nintendo, donc c’est même un ajout très agréable à voir — et il est indéniable que Nintendo va continuer à faire des petites features avec d’autres éditeurs. Des rumeurs pour Doom Slayer ou encore Jonesy de Fortnite ont émergé, donc on peut encore être surpris des futurs combattants de SSBU.
Après, les personnages sont une chose, mais la liste de coup de ceux-ci sont encore plus étonnante, surtout pour Alex & Steve comme on a pu le voir juste au-dessus. On va vite se retrouver dans un stage avec un nombre d’éléments assez déconcertant, mais totalement hilarant.
May — Guilty Gear
On pourrait classer les jeux nous ayant marqué dans deux catégories : ceux que nous avons attendu pendant des mois, voire des années, qui comblent ou dépassent nos attentes, et ceux que l'on achète sans savoir à quoi s'attendre, et qui se révèlent être de véritable bijoux. Mon histoire avec la licence Guilty Gear se passe dans la seconde catégorie. Après avoir acheté le jeu pour lequel j'avais craqué à cause de la jacquette montrant une DA qui me parlait, je lance ma première partie avec ce que je pense être le personnage le plus badass du jeu (c'est littéralement son nom : Sol Badguy -> So badguy...). Quatrième ou cinquième match du mode histoire, et je croise la route d'une frêle jeune fille de moins d'1m60 et qui ne pèse même pas 50kg. Devant elle tombe une ancre de navire, qu'elle jette nonchalamment sur son épaule avant de m'infliger une correction à coup de baleines et de dauphins.
May est à la fois une caricature et un personnage totalement original. Son caractère et son histoire n'ont rien de surprenants, elle incarne l'orpheline typique qui tombe sous le charme de la personne l'ayant recueilli : un pirate au grand cœur nommé Johnny. Ce genre de personnage reste généralement en arrière plan, mais pas May qui n'hésite pas à prendre ce qui lui tombe sous la main (là c'était une ancre de bateau, mais ça aurait pu être un rouleau compresseur, ça dépend des objets pratiques à proximité) pour aller prêter main forte à l'élu de son cœur. Son gameplay est tout aussi surprenant mélangeant deux genres de personnages que l'on attendait pas forcément. May présente beaucoup de caractéristiques attribuées généralement aux combattants rushdown : vitesse, petite taille, de gros dégâts et de bons mix ups.
Seulement May est aussi un personnage à charge, qui dépend énormément de ses invocations de dauphins pour maintenir une pression sur l'adversaire. Elle est donc un mix assez réussi entre un personnage zoner et un personnage rushdown, qui dispose de normaux supérieurs à la moyenne du cast, mais qui si elle n'arrive pas à gérer l'espace et créer une situation favorable, se fera démolir très rapidement. May est une combattante à l'énergie communicative, et même si je ne l'ai jamais vraiment joué, elle reste le premier personnage auquel je pense en entendant le nom de la licence, même avant mon main sur ces jeux.
La famille Roger — Tekken
Entre Kuma et Panda, on est plus tellement à ça prêt avec les animaux sur Tekken. Roger est aussi l'un des personnages qu'on ne pensait pas voir, mais étonnamment quand on y réfléchit, c'est logique ! Les kangourous ont la réputation d'être de bons boxers, donc sur un jeu de combat, la légende colle parfaitement. Il est présent dans un seul opus, Tekken 2, mais ne cesse de faire des apparitions dans les cinématiques de fin avec son fils Roger Jr, qui lui est toujours un personnage jouable.
Après au-delà de la blague, Roger trouve tout son sens lorsque l'on s'intéresse à son histoire qui est triste. Pourquoi Roger à sa place dans Tekken ? Tout simplement parce qu'il est l'objet d'une expérience de laboratoire suivi par le Mashima Zaibatsu. L'issue de cette expérience est d'augmenter ses capacités et d'en faire une arme militaire.
Son gameplay colle à l'étiquette que l'on met sur les kangourous, un joyeux mélange de lutte et de boxe avec des frappes pouvant knock down un ennemi. On appelle son style de combat comme étant le Commando Wrestling qui a été spécialement crée pour les êtres modifiés avec comme vocation d'en faire des armes militaires. De ce fait, Roger et Roger Jr héritent approximativement du même set de coup. Le célèbre pantin d'entraînement Mokujin a d'ailleurs le mimétisme de ce style de combat. Ils ne sont pas des personnages principaux, mais trouvent toujours une petite place dans les Tekken.
On ne sait pas s'il y a un réel intérêt derrière ça, peut-être pour dénoncer les expériences faites en laboratoire sur les animaux, soit pour coller avec l'image pas très positive du Mashima Zaibatsu. Mais il est vrai que ce genre de personnage tant à faire réfléchir sur certains aspects sociétaux, notamment l'usage à outrance des animaux dans les expériences.
Miss Fortune — Skullgirls
Skullgirls est une licence inconnue du grand public, mais qui a su se faire une place immédiate dans la communauté des jeux de combats. Ce jeu 2D mixe en fait les bases des différents jeux 2D (système de boutons à la Street Fighter, possibilité de Gatling à Guilty Gear, possibilité de se battre en team à la King of Fighters etc etc), tout en demeurant plus accessible pour un néophyte qu'une licence célèbre, et en ayant une profondeur de gameplay qui n'a pas forcément à rougir devant des titres présentés plus complexes. Avec une direction artistique originale et plutôt osée, servi par une bande son entrainante, Skullgirls est un jeu dont la notoriété ne rend pas hommage à sa qualité, et qui cerise sur le gâteau propose un lore relativement poussé pour un premier opus (par rapport à d'autres jeux de combat, ce n'est pas non plus un RPG, ni un jeu à recommander juste pour son lore). Parmi les personnages du jeu se trouve Nadia Fortune, une femme voleuse prête à tout pour protéger ses proches.
Son histoire personnelle impacte directement son gameplay, Miss Fortune ayant avalé une gemme de vie l'ayant rendu immortelle avant d'être découpée en plusieurs parties et de se réassembler. Cela se traduit dans le jeu par un style de combat atypique, où elle détache sa tête pour l'envoyer sur l'ennemi. Le joueur peut ensuite contrôler la tête indépendamment du corps, pouvant notamment réaliser une choppe au doux nom : OMNOMNOMNOM.
Devoir gérer deux entités distinctes ne se trouvant pas forcément au même endroit force la réflexion, et permet de créer des tactiques inédites, même si cette dualité s'accompagne de faiblesses car la tête détachée encaisse toujours les dégâts ( même si ces derniers sont réduits de 50% car il est impossible de garder un coup avec juste la tête de Miss Fortune), donc si la tête séparée et le corps sont touchés en même temps, la femme chat prend 150% de dégâts (les 100% du corps + les 50% de la tête), ce qui peut la rendre très fragile. Combinant les archétypes de personnage rushdown et de marionnettiste avec sa tête, cette combattante demande une approche particulière qui pourra séduire débutants comme vétérans. Pour couronner le tout, ses noms de techniques contiennent tous une référence aux chats, donnant des jeux de mots comme la Cat-apult ou la fièvre du Chat-medi soir.
Argagarg — Fantasy Strike
Alors, par où commencer avec ce personnage ? De ces quatre bras extensibles ? Des poissons projectiles qui sortent de sa bouche ? Des vagues avec des petits Combattants qui en sortent ? De sa voix qui "GRLGLRLGRL" car il est un chaman d'eau ? De sa méditation aqueuse explosive ? Ou de son attaque spéciale qui invoque un gros piranha ? Bref, ce personnage est très intéressant car il a un set de coup qui lui apporte une excellente range grâce à ces fameux bras extensibles, mais il semble très burlesque face à ces adversaires qui sont très classique — bon, on a un personnage qui se bat avec un pinceau arc-en-ciel, mais il faut bien de l'imagination non ?
Fantasy Strike est un jeu de combat développé par Sirlin Games qui aspire à un fonctionnement simple et accessibles pour les joueurs. Il est surtout destiné à un public qui dépasse les limites habituelles du genre de jeu de combat et tente de trouver une vocation pour l'esport. Les personnages sont intéressants, c'est une belle découverte et vous pourrez vous y tenter sur Playstation 4, Steam et Nintendo Switch gratuitement.
Ce personnage nous a beaucoup interpelé par ses attaques atypiques avec des petits poissons, des paroles avec de l'eau dans la bouche faisant penser à un Murloc de World of Warcraft et ses bras atteignant presque la moitié du stage lorsque le personnage est au bord de l'arène. Même s'il n'hérite pas d'une vraie personnalité, il reste burlesque et il est presque invraisemblable de voir un personnage comme celui-ci dans un jeu de combat. Il en est presque adorable avec ses petits poissons, mais attention, les apparences sont trompeuses, car il fait quand même très mal !
Zabel Zarock aka Lord Raptor — Vampire Saviors
Vampire Saviors (ou Darkstalkers 3) est un jeu de combat de Capcom regroupant des monstres issus de différents folklores. Bien que cela puisse ressembler à un pitch nanardesque, l'expérience acquise sur la licence Street Fighter permit à Capcom de donner naissance à une licence totalement originale et déjantée. Si vous avez envie de voir un loup garou à lunettes, ou le petit chaperon rouge avec des mitraillettes, Darkstalkers est la licence qu'il vous faut. Malgré ses 23 ans d'existence, le jeu passe encore en 2020, même si ses graphismes ne seraient pas beau, ils restent de bonne qualité et ne piquent pas les yeux. Niveau gameplay, la licence reste très proche d'un Street Fighter avec son système à six boutons, et n'intègre qu'une seule originalité pour l'époque : la garde aérienne, permettant de garder en étant dans les airs. Au milieu de ce casting de monstres en tout genre, un personnage se démarque par un côté beaucoup plus monde réel que surnaturel : Zabel Zarock.
Rockstar australienne ayant décidé de se sacrifier avec 100 de ses fans, pour être réanimée par un mangeur d'âmes sous forme de zombie, Lord Raptor fait immédiatement penser à Eddie, mascotte emblématique du groupe de heavy métal Iron Maiden. Tout dans ses mouvements, sa gestuelle et son attitude transpire les rockstars des années 80/90. Ayant choisi de devenir un zombie de son plein gré, il est ravi de son état de mort-vivant et n'hésite pas à plaisanter dessus. Il semble n'avoir aucun respect pour rien, ni personne, mais on découvre vite qu'il est capable d'une dévotion totale à la musique, à Hsien-Ko (combattante du jeu) et à ses fans (après en avoir sacrifié 100 pour devenir ce qu'il est...). Zabel s'assume parfaitement et rien n'explique vraiment les paradoxes dans son attitude, c'est finalement un protagoniste complexe qui parvient à être original tout en cumulant un nombre de clichés assez incroyable.
Niveau gameplay, il combat en utilisant littéralement tout son corps (os, tendons etc), sa guitare démoniaque et peut générer de l'électricité. Personnage complet, il dispose d'énormément d'options pour affronter n'importe quelle situation, tout en étant l'un des seuls personnages Capcom a avoir jamais été capable de se déplacer en étant accroupi. Sa seule faiblesse pourrait être sa vie plus faible que celle du reste du casting. Au niveau professionnel, il est considéré comme étant le top tiers absolu du jeu, n'ayant qu'un seul match up à 50% de victoires : contre lui-même. Son ratio de victoires est positif contre tout les autres personnages du jeu, mais pour autant si il est top tiers au plus haut niveau, chez les débutant ce n'est absolument pas le cas. Lord Raptor est un personnage hard to learn/hard to master, car il faut apprendre toutes ses options et comment les utiliser, avant de commencer à réellement dominer ses adversaires, et sa faible santé peut être gênante chez les débutants. Il est possible de jouer au jeu directement sur PC via des emulateurs, pour les personnes qui voudraient découvrir une licence adorée au Japon, mais dont le succès occidental ne fut pas proportionnel à sa qualité.
La rédaction ne communique généralement pas quand un jeu est disponible sur émulateur, car payer son jeu pour rémunérer studios et développeurs reste la base de la correction, mais dans le cas de Vampire Savior il n'existe pas de version PC, et la licence n'a pas été adaptée sur les consoles de la génération actuelle (PS4/XBox One), n'est pas disponible dans les shops de Sony et Microsoft, et aucun portage ne semble prévu sur la next gen (PS5/Xbos Series). La seule adaptation disponible date de 2013 et concernait PS3 et Xbox 360, ce qui est dommage pour une licence qui mériterait plus d'attention.
Them's Fighting 'Herds
Bon, quitte à faire un top 10 des personnages les plus étonnants dans les jeux de combat, on était obligé de parler du cast complet de Them's Fightin 'Herds qui est un jeu indépendant. Les personnages sont tous des anthropomorphes féminins où l'on retrouve : Arizona la vache, Velvet le renne, Paprika l'alpaga, Oleander la licorne, Pom le mouton et Tianhuo le longma (un cheval légendaire avec des écailles). Le pitch est assez excentrique, car ces personnages à quatre pattes doivent lutter pour obtenir une clé qui leur permettra de protéger leurs royaumes des Predators, des prédateurs carnivores qui tentent de détruire leurs mondes.
Ce qui est marrant, c'est surtout le fait de voir le successeur du jeu de combat Fighting is Magic, basé sur les Petits Poneys — on vous donne un lien pour voir un peu l'envergure de ce jeu de combat — , faire un jeu de combat avec toujours des petits poneys mais avec une vision bien plus sombre. Car Mane6 n'avait plus les droits de reprendre le level design des Petits Poneys pour continuer le développement, de ce fait, ils ont opté pour des Poneys, mais un peu plus pimpé, avec des personnalités bien à elles.
Ce qui semblait être une blague au premier abord est en réalité un réel projet que Mane6 souhaite faire évoluer avec de nouveaux personnages et de nouveaux chapitres pour toute la partie histoire. Ce jeu de combat n'est pas à prendre à la légère, car il se dote d'une note générale de 8,6/10 sur Metacritic. Par ailleurs, le jeu se dote d'excellente mécanique et faisait partie de l'EVO Online avant l'annulation de celui-ci grâce à son netcode robuste pour les compétitions en ligne.
Malgré le fait que ce soit des petits poneys qui se foutent dessus, le jeu a une belle profondeur dans ses combos et sa jouabilité. Il a beau être burlesque à souhait, il n'en reste pas moins d'un bon jeu de combat !