Foutue pandémie. La liste des événements esportifs impactés commence à sévèrement s’allonger, et la scène CS:GO ne pourra pas y échapper. Nouveau rendez-vous à inscrire au tableau de chasse du Covid-19 : la Pro League de l’ESL, dont les plans ont dû être remis en cause.
Initialement envisagée en offline à Malte, la saison régulière sera finalement disputée en online ; le gouvernement de Malte ayant décidé, comme bon nombre de pays, de verrouiller les flux entrants vers son île. Conformément à ce qui est indiqué dans son communiqué, ESL prévoit donc de maintenir la compétition, mais de faire s’affronter les équipes - dont les français de Vitality, G2 et OG - en ligne, du 16 mars au 4 avril prochain.
La majorité des écuries se trouvant déjà en Europe, cela devrait limiter les soucis de connectivités aux serveurs. Même si - rappelons-le - cette onzième édition était censée regrouper pour la première fois des formations de plusieurs continents dans un seul et unique groupe, ce qui pourrait poser problème si certaines de ces équipes n’ont pas encore rallié le vieux continent. Les finales, pour leur part attendues à Denver (États-Unis), seront de leur côté délocalisées dans des studios européens, du 5 au 12 avril.
La scène de CS est ainsi impactée pour la deuxième fois cette année, après que le Coronavirus ait touché des IEM Katowice qui se sont joués à huis clos.
À noter que L’ESL Pro League est l’une des ligues les plus importantes du calendrier de CS:GO, avec le BLAST Premier, et surtout un autre concurrent direct : Flashpoint, qui avait promulgué une procédure similaire - à savoir délocaliser l’intégralité de son tournoi en LAN, à Los Angeles, au lieu des finales inscrites à la base à Stockholm - bien avant que Trump ait annoncé une fermeture des frontières du pays aux européens, alors que plusieurs équipes du vieux continent doivent y prendre part.
Allez petit Corona, on a assez rigolé, maintenant tu t’en vas.
Crédits photo : HLTV