La phrase "les jeux vidéo rendent violent" résonne peut-être encore dans vos tympans, après tout, on l'entend depuis des années maintenant, et pour certains gouvernements, c'est bien une réalité. Certains jeux vidéo pousseraient même les jeunes à commettre des crimes graves allant jusqu'au meurtre.
Il y a quelques jours seulement, c'est un pays tout entier qui a rendu la vente de plusieurs jeux complètement interdite. Apparemment, la jeunesse serait influencée par ceux-ci et poussée à commettre crimes et délits.
Le Tajikistan bannit GTA 6, GTA 5, mais aussi Counter Strike !
Dans un communiqué sur Telegram, le ministère de l'Intérieur du Tajikistan explique que les jeux comme GTA ou encore Counter Strike sont la raison pour laquelle plus de jeunes commettent des crimes.
Vous n'avez plus le droit de vendre ou d'acheter GTA ou Counter Strike dans le pays, mais ne vous inquiétez pas, Call of Duty, un jeu bien plus détendu, est toujours disponible. De plus, le gouvernement a averti les parents, expliquant qu'il était de leur responsabilité de surveiller les jeux auxquels jouent leurs enfants, afin d'éviter ceux qui encouragent "le meurtre, le vol et la violence". Il n'est pas impossible que d'autres jeux suivent plus tard.
Le gouvernement du pays est persuadé de la mauvaise influence des jeux vidéo sur son peuple et rejoint le club des pays qui ont préféré censurer le divertissement pour cette raison. En effet, ces derniers mois, plusieurs pays ont décidé d'interdire des jeux sur leur territoire.
Le jeu vidéo, de plus en plus censuré à travers le monde ?
Le nombre de jeux qui finissent par ne pas être disponibles dans certains pays, ou être bannis après leur sortie augmente significativement ces dernières années. On pense par exemple à la sortie de Final Fantasy 16 qui avait été annulée en Arabie saoudite après que le gouvernement ait voulu forcer Square Enix à le censurer, chose que l'entreprise japonaise avait complètement refusée. Plus récemment, c'est Call of Duty Black Ops 6 qui a été banni de la vente au Koweït, forçant Activision à rembourser les joueurs locaux.
Pour d'autres pays, comme la Turquie, c'est Roblox qui était dans la ligne de mire des autorités, mais pour une raison très différente. En effet, le jeu était utilisé pour des activités criminelles, comme c'est malheureusement le cas un peu partout dans le monde. L'interdiction du jeu avait tout de même causé des manifestations des plus jeunes dans les rues et un soutien mondial des utilisateurs alors que les serveurs fermaient dans le pays.