Que ce soitles Basilics maudits deDark Souls, les Cazadores de Fallout: New Vegas ou encore les Nekkers de The Witcher 2 et The Witcher 3 qui surgissent en meute, tout joueur qui se respecte à un ennemi juré, surtout dans les RPG
Rebel Wolves, le studio fondé par d’anciens développeurs de CD Projekt Red, semble avoir pris à cœur le concept des petites créatures détestables dans leur premier jeu, The Blood of Dawnwalker. Ce RPG vampirique en monde ouvert introduit un bestiaire inédit, mais un certain type d’ennemi commence déjà à susciter l’agacement… même chez ses créateurs.
Des créatures cauchemardesques dans tous les sens du terme
Depuis plusieurs semaines, The Blood of Dawnwalker se dévoile progressivement via des publications Twitter, offrant aux joueurs un aperçu du monde sombre et oppressant qu’il mettra en scène. Parmi les révélations marquantes, une nouvelle race d’ennemis a attiré l’attention : les Kobolds. Inspirés par le folklore allemand et les monstres emblématiques de Donjons et Dragons, ces créatures se terrent dans les profondeurs des mines abandonnées, attendant le moment opportun pour frapper. Le message officiel des développeurs plante un décor inquiétant pour plusieurs raisons :
Tout porte à croire que ces Kobolds ne seront pas de simples monstres à abattre, mais bien une menace récurrente, conçue pour pousser les joueurs dans leurs retranchements.
Une créature qui agace même les développeurs de The Blood of the Dawnwalker
Si l’idée d’ennemis agaçants fait partie intégrante du game design, il est rare de voir les développeurs eux-mêmes s’en plaindre avant même la sortie du jeu. Pourtant, Pawel Panasiuk, responsable marketing mondial de The Blood of Dawnwalker, n’a pas mâché ses mots en partageant la révélation des Kobolds sur Twitter. Sa description est sans équivoque : « petits bâtards énervants ». Un commentaire qui en dit long sur la manière dont ces créatures hanteront les joueurs, les traquant dans les coins sombres des mines et surgissant aux moments les plus inopportuns.
Ce choix de conception et l'esthétique des Kobolds de Dawn of the Bloodwalker rappelle les Nekkers de The Witcher 2 et 3, ces petits monstres qui compensaient leur faible puissance individuelle par une approche en groupe, harcelant le joueur à chaque recoin de la carte. Si les Kobolds suivent la même logique, il y a fort à parier qu’ils deviendront l’un des éléments marquants du bestiaire de The Blood of Dawnwalker – et peut-être aussi l’un des plus haïs.
L’univers vampirique de The Blood of Dawnwalker ne se limitera évidemment pas aux Kobolds, mais le simple fait que ces créatures fassent déjà parler d’elles témoigne de l’attention portée au design, et surtout de l'impatience des joueurs. Si Rebel Wolves parvient à reproduire la qualité narrative et ludique qui a fait le succès de The Witcher 3, tout en apportant une nouvelle approche aux mécaniques de combat et à l’exploration, alors The Blood of Dawnwalker pourrait bien devenir une référence du RPG d’action.