Dans deux mois maintenant sortira le très attendu Hogwarts Legacy L'Héritage de Poudlard. Si la grande majorité des potterheads ont déjà précommandé le jeu tant ils ont rêvé de pouvoir incarner leur propre sorcier et d'explorer tous les recoins du château, d'autres internautes sont bien plus intransigeants concernant J.K Rowling et les parts qu'elle pourrait recevoir lors de la vente du titre.
La controverse J.K Rowling
Cela ne date pas d'hier, voilà plusieurs années maintenant que la célèbre auteur des romans Harry Potter voit sa côte de popularité baisser drastiquement. De nombreux fans la soutiennent toujours mais certains de ses propos, jugés transphobes, ont convaincu des internautes qu'il ne fallait plus l'aider de quelque manière que ce soit à tirer profit de la franchise qu'elle a créée. De là a débuté le fameux boycott d'Hogwarts Legacy : selon les initiateurs, acheter le jeu reviendrait à financer les propos de J.K Rowling, les crédibilisant alors.
Cet article n'est évidemment pas là pour vous dire qui a raison ou tort mais simplement expliquer d'où vient le fameux "drama" autour de Rowling et pourquoi cette dernière a récemment pris la parole à ce propos.
J.K Rowling répond au boycott
Si Avalanche Software avait déjà expliqué que J.K Rowling n'était pas le moins du monde impliquée dans le développement d'Hogwarts Legacy (et que la personnalisation de l'avatar sera inclusive), cela n'a pas suffit pour éviter le boycott du titre. A l'approche de sa sortie, de nombreux internautes font donc leur possible pour convaincre les fans et futurs joueurs de ne pas acheter le jeu ou de se faire rembourser.
Un tweet en particulier a attiré le regard de l'auteur, celui de Jessie Earl, une créatrice de contenus réputée. Celle-ci affirme la chose suivante : "Je n'en voudrai à personne d'aimer des œuvres passées ou des objets qu'il possède déjà et qui le réconfortent. Je possède moi-même les 9 premiers films et les 7 livres. Mais tout soutien à quelque chose comme l'Héritage de Poudlard est nuisible."
J.K Rowling s'est alors permis de répondre : "Profondément déçu que @jessiegender ne réalise pas que la pensée pure est incompatible avec la possession de TOUT ce qui est lié à moi, sous quelque forme que ce soit. Les vrais vertueux ne brûleraient pas seulement leurs livres et leurs films, mais aussi la bibliothèque locale, tout ce qui a un lien avec un hibou et leurs propres chiens de compagnie. #DoBetter"
Cela ne s'arrête pas là puisque l'écrivaine a enchaînée une autre réponse à un internaute qui disait "oui, ne streamez pas le jeu, n'achetez pas de marchandises Harry Potter, n'achetez pas le jeu". Voici sa réponse cinglante : "Et quant à ceci, je suis consternée. Cet individu préconise en fait de lire les livres parce que "personne ne le saura". Tout va bien jusqu'à ce que tu sois ivre et que tu en cites accidentellement un passage, fiston. "Je ne l'ai jamais fait en public" ne vous sauvera pas lorsque la police verra vos chaussettes de Poufsouffle."
Pour résumer de manière vulgaire la situation : J.K Rowling s'étonne de voir que certains boycotteurs, convaincus qu'elle est transphobe, trouvent cela normal de lire les livres en secret puisqu'il s'agit d'objets du passé qu'ils ont apprécié, mais anormal de la soutenir en achetant un jeu qui n'a quasiment rien à voir avec elle.
Une controverse qui a pris de l'ampleur puisqu'un ratio (le fait d'écrire un tweet en commentaire et d'obtenir plus de like et de retweet que l'auteur originel comme Elon Musk récemment) a montré qu'autant de personnes supportaient Jessie et la communauté trans, que d'internautes supportant Rowling. Jessie a d'ailleurs republié un tweet aujourd'hui, expliquant qu'elle n'appelait pas au boycott pour que l'auteur ne touche pas d'argent sur les ventes d'Hogwarts Legacy mais bel et bien pour que sa popularité baisse et qu'elle ne puisse plus exposer ses propos sur Twitter (entre autres).