Photo : Riot Games
Le set actuel de TFT n'est pas épargné par les critiques. À son lancement, beaucoup étaient satisfaits de la conservation des Augments et on était également très curieux à propos des Dragons, qui prennent deux places sur le board en échange de compter pour 3 unités dans une synergie. Mais depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et plusieurs joueurs ont critiqué le côté trop RNG du jeu... En premier lieu, on peut citer le comportement imprévisible de Sy'Fen ou la puissance trop prononcée des fameux dragons, notamment ceux qui coûtent 10 PO (Shyvana, Ao Shin et Aurelion Sol).
Un autre problème cristallise les frustrations, les bugs. Ces derniers ne sont pas assez rares au goût des joueurs et celui qui vient d'être découvert risque de ne pas améliorer l'image de Riot Games... Mortog a en effet annoncé que les développeurs n'auraient pas la possibilité de corriger le souci, bien que celui-ci ait été bien identifié. La seule solution trouvée, c'est de menacer les abusers de sanction. C'est mieux que rien, mais ça paraît quand même grandement insuffisant.
Le bug en question : un élevage de crapauds
C'est un crapaud qui est au cœur du bug. Ce n'est pas la peine d'attraper la veste du pauvre Tahm Kench, puisque le coupable c'est Nomsy, la créature qu'on obtient lorsqu'on joue 2 ou 3 Dragonniers (Trainers en anglais). Celui-ci est particulièrement populaire en ce moment avec sa capacité à scale à l'infini durant la partie. Polyvalent, il peut servir de frontline secondaire en plus d'infliger des dégâts respectables et d'appliquer de l'anti-heal. Avec les synergies des dragonniers, il s'incorpore naturellement aux compositions Mages (Heimerdinger) ou aux compositions Cannoniers (Tristana).
Mais qu'est-ce qui est plus fort qu'un Nomsy ? Deux Nomsy ! Il existe en ce moment un bug, plutôt facile à faire, qui permet de cloner le crapaud. Il est possible d'exploiter la faille plusieurs fois dans la partie et se faire une armée de crapauds pour dégoûter vos adversaires. Il n'y a pas besoin d'être un génie pour comprendre que c'est totalement injuste. Précisons cependant que le bug n'est pas tout-puissant. Pour cloner son Nomsy, il faut généralement accepter de perdre le round. De plus, exploiter le bug en début de partie n'est généralement pas intelligent, étant donné que le familier n'aura pas eu le temps de stacker des cookies.
La position de Riot : un petit scandale ?
Mortdog, le pape de TFT a parlé pour clarifier la position de Riot Games sur le sujet. Il a annoncé que le bug avait été identifié, mais que les développeurs n'étaient pas en capacité de résoudre le problème. On ne sait pas si les codes à changer sont trop complexes, mais on peut légitimement penser qu'ils n'ont pas non plus envie de faire trop d'effort, alors que le set 7.5 arrive dans deux semaines. En attendant, on est bloqué avec le bug pour les 15 prochains jours... Vous risquez donc de croiser des tricheurs à chacune de vos parties !
La seule solution choisie par Riot, c'est de sanctionner les abusers. Apparemment, il est "très facile" de voir qui a recours à la technique interdite. On ne sait pas si c'est vrai ou si c'est un coup de bluff, mais Mortdog a annoncé que les tricheurs prendraient en premier lieu un ban de 12h, avec ensuite des sanctions graduelles pour les récidivistes. Ça parait quand même un peu léger, surtout pour un géant comme Riot Games.