Ce qui compte, ce n’est pas la force des coups que tu donnes, c’est le nombre de coups que tu encaisses tout en continuant d’avancer. Assurément, G2 est une équipe qui plairait à ce bon vieux Rocky. Puisque quatre jours à peine après avoir encaissé un sacré crochet - une lourde défaite (0-3) - contre Astralis, en finale de l’ESL One : Road to Rio, la troupe franco-serbe a profité d’un rematch hier soir pour riposter avec un uppercut du futur.
D’accord, la bête danoise était blessée, amputée de son Leader en jeu, parti se reposer après avoir atteint la barre du burn out ; remplacé au pied levé par un JUGi qui expérimente à peine le nouveau système de turn-over de sa nouvelle formation. Mais G2 est tout de même venu à bout plutôt facilement (16-13 / 16-7) d’une équipe d’Astralis numéro une mondiale à l’heure actuelle.
Plus qu’une revanche, cette prestation permet à G2 d’accéder aux playoffs de l’événement, malgré un départ mitigé - une défaite contre North, et une victoire sur Heroic - tout en s’offrant une petite quinzaine sans match officiel. De quoi s’assurer un peu de repos, en ces temps marqués par le grondement de l’association des joueurs de la discipline contre la charge de travail conséquente qui leur est imposée sur la scène internationale.
Pendant ce temps, d’autres rencontres viendront alimenter le tournoi. Notamment celles d’une autre équipe francophone : Vitality. Les Vés auront fort à faire, puisqu’ils devront se battre face à NiP, dès le 28 mai prochain. Enchaînant par la suite face à ENCE et Na’Vi, pour tenter de rejoindre G2 avant que la cloche ne sonne.
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