Val’anyr, Marteau des anciens Rois (guide d'obtention)
Avant de quitter Azeroth pour retourner arpenter la galaxie, les Titans laissèrent un sceptre d’une grande puissance au premier roi des Terrestres. Celui-ci utilisa l’arme pour éveiller les siens, et pendant de très longues générations, Val’anyr fut transmis de roi en roi.
Quand les Terrestres entrèrent en guerre contre les Nains de Fer, de terribles batailles s’engagèrent, occasionnant d’énormes pertes dans les deux camps. Comme leurs ennemis prenaient l’avantage, les Terrestres apportèrent sur le champ de bataille le puissant sceptre, sauvant ainsi des centaines de vies ; malheureusement pour eux, les Nains de fer déchaînèrent la puissance de leur foudre impie, brisant ainsi Val’anyr en plusieurs fragments comme le serait, des millénaires plus tard, Quel’Delar.
Lorsque le Kirin Tor et la Ligue des Explorateurs entamèrent le siège d’Ulduar, des fragments de l’arme ancienne furent retrouvés, mais la Croisade d’argent statua que rien ne pourrait rendre sa puissance sacrée à l’arme forgée autrefois par les Titans. Ceci fut pourtant remis en cause par l’antique Archivum d’Ulduar, qui théorisa que l’acide de la sombre créature qui reposait dans les entrailles d’Ulduar serait peut-être la solution. Et effectivement, au prix de nombreux morts, le liquide intestinal de Yogg-Saron put être récupéré, permettant ainsi au puissant Val’anyr d’être reforgé.
Quel’Delar
Peu après la création du monde, les Aspects allièrent leurs pouvoirs magiques à la métallurgie kal’dorei pour créer « les lames sœurs », Quel’Qerrar et Quel’Delar. Ces deux épées étaient de véritables chefs-d’œuvre, et pouvaient trancher n’importe quoi. Pendant longtemps, les Elfes de la Nuit gardèrent ces deux armes comme symbole de leur union privilégiée avec les grands Aspects ; cependant lorsque les Haut-Elfes quittèrent Kalimdor, ils emportèrent avec eux Quel’Delar. Bien que de nombreuses archives aient été perdues, on sait que l’un des derniers possesseurs de l’arme fut Thalorien Cherchelaube, qui s’éleva en première ligne afin de repousser le Fléau. Malheureusement pour lui, l’armée impie le vainquit et détruisit le Plateau du Puits de Soleil après avoir absorbé une grande partie de son essence.
L’histoire aurait pu en rester là si un groupe de survivants n’était pas passé par là, avide d’aller prendre sa revanche sur Arthas Menethil. Une Elfe du nom de Lana’thel trouva dans les décombres la rutilante Quel’Delar, et vit dans son reflet l’expression même du désir de revanche des (récemment nommés) sin’dorei – les Elfes de Sang. Armée de ce redoutable artefact, Lana’thel aller porter la bataille jusqu’au cœur du Norfendre, avec ses compatriotes sin’dorei ; malheureusement pour elle, les morts-vivants étaient trop nombreux, et les Elfes de Sang furent vaincus.
Comme il l’avait fait plutôt avec Sylvanas Coursevent, Arthas releva d’entre les morts Lana’thel, et fit d’elle sa servante. Celle-ci obéit pendant de longs mois aux pensées du roi-liche, organisant peu à peu l’élite du Culte des Damnés. Mais à chaque fois que son regard se posait sur la lame qu’elle chérissait tant, sa servitude lui paraissait d’autant plus cruelle, et une terrible douleur se manifestait dans son cœur immobile. Un jour, n’y tenant plus, celle qu’on nommait la Reine de Sang s’empara de Quel’Delar et la brisa en plusieurs morceaux, qui s’éparpillèrent dans la Couronne de Glace.
Des années plus tard, un groupe d’aventurier représentant la Croisade d’argent trouva dans le domaine du Roi liche le pommeau de la lame. Interloquées, les forces du Concordat argenté et des Saccage-soleil firent tout pour que leurs agents réussissent à reconstituer cette arme de légende, à la profonde signification. Après de nombreuses péripéties et l’intervention du fantôme de Thalorien Cherchelaube lui-même, l’épée fut reforgée, et emmenée au cœur des forces du roi-liche pour y répandre la vengeance, mais aussi la justice.
Deuillelombre / Shadowmourne
Peut-être, Tirion. Mais peut-être aussi est-ce là toute l’ironie de la situation. Si l’ombre est le seul contre à l’ombre, pourquoi devrions-nous nous en priver ? À cause de sa nature ? Je comprends les pensées de tes frères paladins, mais aucun d’entre eux n’a idée de ce qu’est la servitude de la mort elle-même.
Généralissime Darion Mograine
Alors que les forces du Verdict des Cendres pénétraient dans la Citadelle de la Couronne de Glace, les Chevaliers de la Lame d’ébène convinrent entre eux que la Porte-cendres de Tirion Fordring ne serait peut-être pas suffisante pour vaincre le Roi liche et son arme impie, et ce, malgré la présence d’armes comme Quel’Delar ; pour pallier à ce manque, Darion Mograine prit la décision de créer un artefact d’une puissance incommensurable, parfaite combinaison entre la pureté de la Lumière et la puissance de l’Ombre.
L’ancien marteau d’Arthas, datant de l'époque où ce dernier était encore un paladin, fut alors récupéré dans une sombre caverne de la Désolation des Dragons. On rassembla avec des saronites primordiales pour leur pouvoir émanant des énergies les plus occultes, mais aussi les sangs impurs de Trognepus et Pulentraille, deux abominations titanesques crées par un scientifique fou mort-vivant.
C’est ainsi que naquit Tranchant de l’Ombre, une hache d’une grande puissance. Mais elle avait besoin de forces, aussi fut-elle nourrie de mille âmes prises aux séides les plus proches du Roi liche. Beaucoup, dont le Kirin Tor et Tirion Fordring, s’élevèrent contre cette pratique jugée propre au Fléau, mais Darion savait ce qu’il faisait. Les essences de l’abominable professeur Putricide, de la sensuelle Lana’thel et de la wyrm morte-vivante Sindragosa furent infusées au sein de l’arme, ainsi que plusieurs éclats de leur indicible puissance. Dans un effort titanesque, assisté par de nombreux acolytes, Darion Mograine combina tous ces éléments pour créer Deuillelombre, une hache voleuse d’âmes, capable de libérer sa puissance obscure.
D’après le Verdict des Cendres, l’arme ne présenterait pas de danger de résurrection comme cela était le cas avec Deuillegivre, bien que nul ne soit totalement sûr du comportement d’un artefact aux composants si douteux. Quoi qu'il en soit, la chute du Roi liche a semblé confirmer l’efficacité de la hache.
Deuillegivre / Frostmourne (histoire détaillée)
La voleuse d’Âmes. Une arme impure, contre-nature, dont l’existence même est un blasphème ; une arme coupable d’un nombre incalculable de morts. Forgée par la toute-puissance des Nathrezims, cette lame des plus létales ne servit pas de but précis, attendant juste son heure dans une sombre caverne de la Désolation des Dragons, en Norfendre. Enfermée dans un bloc de glace, gardée par des élémentaires farouches, Deuillegivre resta pendant longtemps ignorée… jusqu’à l’arrivée d’Arthas. Le prince de Lordaeron, accompagné de plusieurs de ses hommes ainsi que de son ami nain Muradin Barbe-de-Bronze, enquêtait sur une mystérieuse peste qui ravageait le royaume de son père. Attiré par le pouvoir que dégageait la lame, Arthas s’empara de Deuillegivre, laquelle venait de prendre sa première âme.
Ainsi, une longue ère de carnage commença pour la lame runique ; décuplant les forces et l’adresse de son possesseur, elle fut responsable de la mort de Terenas Menethil II, ainsi que bon nombre de ses sujets. Sous l’impulsion du Chevalier de la Mort qu’était devenu son maître, elle ravit la vie d’un millier de Hauts-Elfes, et ressuscita la forestière Sylvanas Coursevent en banshee tourmentée. Gorgée d’âmes, Deuillegivre devenait de plus en plus puissante, faisant d’Arthas le champion du roi-liche et un combattant redoutable. La lame maudite faillit même dévorer l’âme d’Illidan Hurlorage, mais celui-ci réussit à se sauver in extremis.
Lorsque Arthas et le roi-liche Ner’zul fusionnèrent pour ne plus former qu’un être d’une puissante terrible, Deuillegivre s’immobilisa pendant cinq ans, laissant les âmes qu’elle contenait en elle hurler en silence. Au réveil du « seul vrai Roi », la Voleuse d’Âmes déchaîna sa puissance pour sortir des glaces du Norfendre Sindragosa, ancienne concubine de l’Aspect bleu Malygos. Cette même période fur marquée par l’arrivée de la Horde et de l’Alliance, ainsi que plusieurs autres factions, sur le territoire du Fléau. À Angrathar, une des entrées de la Citadelle de la Couronne de Glace, Deuillegivre s’empara de l’âme de Saurcroc le Jeune, un Orc particulièrement valeureux, et fit de lui un Chevalier de la Mort aux pouvoirs redoutables ; cependant, la lame ne réussit pas à corrompre l’ancien Généralissime Bolvar Fordragon, dont la future destinée avait quelque chose d’ironique…
À la fin du conflit, les forces conjointes de l’Alliance, de la Horde et du Verdict des Cendres réussissent à pénétrer dans la Citadelle de la Couronne de Glace. Après de longs mois de siège, Tirion Fordring conduisit plusieurs héros sur le Trône de Glace, où Deuillegivre mena une lutte épique contre Porte-cendres purifiée, mais aussi une autre arme bien plus sombre, forgée par le Verdict des Cendres… Alors que la bataille atteignait son paroxysme, plusieurs âmes emprisonnées dans Deuillegivre se rebellèrent, diminuant la puissance de l’arme runique et permettant à Fordring de porter le coup décisif contre le roi-liche. La voleuse d’âmes fut brisée, cependant, nul ne sait exactement ce qu’il est advenu de ses morceaux. Ils sont probablement conservés dans un calice par la Croisade d’argent, mais la grande question est… le pouvoir de cette arme terrible est-il encore existant ?