L’univers de Warcraft est plein d’hommes (ou d’Orcs) dont les noms sont parfois chuchotés avec crainte, ou prononcés avec fierté. Ces hommes (ou Orcs) sont bien plus que cela : ce sont des héros, des êtres que même le temps ne saurait faire oublier. Et pour sauver le monde, ou le détruire, ces héros sont porteurs d’armes qui, elles aussi, sont entrées dans la légende.
Dans cet article seront présentés plusieurs de ces objets légendaires et mythiques. Bien sûr, vous connaissez tous les armes rarissimes dont le nom inscrit en orange sous votre curseur vous fait baver, mais il existe égalent des armes « épiques » (couleur violette) qui trouvent parfaitement leur place dans le panthéon des loots de légende.
Lothan
Sulfuras, Main de Ragnaros
Malgré tous les alliages que peuvent utiliser les mortels pour leurs armes, rien ne vaut la magie mélangée à la nature elle-même. En tout cas, c’est ce que semblait penser Ragnaros, Seigneur élémentaire du Feu et possesseur d’une des plus puissantes masses ayant jamais été brandie en Azeroth : Sulfuras. Faite en élémentium d’un rouge sanguin et gravée de runes mystérieuses et destructrices, cette arme désintègre les vivants et transforme par sa magie les cendres en cristaux maléfiques, appelés « Yeux de Sulfuras ». Ce sont ces objets qu’utilisent les serviteurs de Ragnaros afin de créer de terribles armes de destruction.
D’après les métallurgistes de Forgefer et de la Confrérie du Thorium, ainsi que par plusieurs écrits récupérés dans les profondeurs du Mont Rochenoire, l’arme du Seigneur du Feu est à la base un marteau en sulfuron que seuls les plus grands forgerons pouvaient réaliser [cela est effectivement le cas en jeu, même si la notion de « grands » appliquée aux forgerons a grandement changée depuis Vanilla…]. Ce marteau était ensuite couplé à un Œil de Sulfuras, objet de grande puissance que des aventuriers ramassèrent sur ce qui restait de Ragnaros au Coeur du magma.
Lorsque les Gardiens d’Hyjal, aidés des héros de l’Alliance et de la Horde, prirent d’assaut le plan élémentaire du Feu, les pertes furent terribles. Nombreux furent ceux qui tombèrent sur le sol embrasé, les chairs brûlées, mais un passage avait finalement été ouvert vers Sulfuron, la citadelle de Ragnaros. Là, des aventuriers affrontèrent le Seigneur du Feu dans son propre domaine, et réussirent, au terme d’un combat épique, à le défaire. D’après ce qui a été rapporté, le marteau se serait désagrégé, privé de l’essence incandescente qui le liait à son maître ; cependant, une version affaiblie de l’arme put être récupérée.
Lame-tonnerre, épée bénie du Cherchevent
Autrefois, Tonneraan le Cherchevent faisait la fierté de son père Al’Akir. Mais hélas pour lui, son chemin rencontra un jour celui des élémentaires Garr et Geddon qui, sur l’ordre de leur maître Ragnaros, bannirent Al’Akir ainsi que sa terrible épée : Lame-tonnerre. Pendant bien longtemps, l’élémentaire resta emprisonné dans son royaume paternel, même si les dires de son plus fidèle serviteur, le Généralissime Demetrian, attisèrent la convoitise des races mortelles d’Azeroth.
Ainsi, plusieurs aventuriers pénétrèrent dans la forteresse du Seigneur du Feu, le Mont Rochenoire, et récupérèrent les deux liens élémentaires sur Garr et Geddon, servant à l’invocation du Cherchevent. Il leur fallut également certains des matériaux les plus durs à récupérer dans ce monde, comme de l’élémentium. Enfin, Ragnaros lui-même fut vaincu afin que son essence élémentaire puisse être utilisée pour la réunification de Lame-tonnerre elle-même.
Mais lorsque Tonneraan fut enfin invoqué parmi les sables de Silithus, sa colère fut terrible et une terrible bataille s'en suivit. À la fin, lorsque l’enveloppe physique du Cherchevent eut disparu, un fier héros mortel se tenait à sa place, une Lame-tonnerre crépitant d’éclairs dans les mains.
Ashkandi
Il y a une trentaine d’années, Hurlevent était représenté par le Lion fait homme, Anduin Lothar, champion du royaume et fidèle ami du roi Llane. Lothar lui-même était symbolisé par une arme : Ashkandi, grande épée de la Confrérie. Cette arme à deux mains, forgée par des artisans inconnus, traversa aussi bien les corps des Orcs de la Horde que ceux des féroces et sauvages Trolls de Strangleronce.
Hélas, à la fin de l’année 604, Lothar fut attaqué par fourberie au pied du Mont Rochenoire, contre Orgrim Marteau-du-Destin et ses sbires. Malgré l’extrême bravoure dont il fit preuve, le Lion ne put vaincre un tel nombre d’ennemis, et son corps sans vie vint bientôt rejoindre au sol ceux de ses adversaires. Pendant longtemps, nul ne sut ce qu’il advint de l’arme, mais des explorations dans le Mont Rochenoire révélèrent que Nefarian, le fils du redouté Aile de Mort, s’était emparé d’Ashkandi et l’avait remodelé, pense-t-on, sous une forme bien plus sombre. Lorsque le rejeton du Brise-monde fut défait, on retrouva la puissante Ashkandi, et cette fois, l’arme resta en de bonnes mains.
Atiesh, le bâton du Gardien
Afin de canaliser au maximum ses pouvoirs, un mage se sert d’un bâton, dont la puissance peut varier. De toutes ces armes souvent sous-estimées, aucune n’est plus célèbre, puissante et, paradoxalement, mystérieuse, qu'Atiesh.
Fils de la puissante Aegwynn, Medivh était un mage humain habité, à son insu, par l’esprit du Titan noir Sargeras (histoire détaillée). Lunatique, fou, génial, terrifiant, Medivh reçut de sa mère, en cadeau posthume, Atiesh, un bâton porté depuis des lustres par les différents Gardiens de l’Ordre de Tirisfal. Après la mort de Medivh à Kharazan (histoire détaillée), le bâton fut utilisé par différents archimages de renom, qui moururent tous dans d’étranges circonstances. Les hautes instances du Kirin Tor décidèrent alors d’enfermer l’arme dans leur cité, Dalaran ; mais lorsque cette dernière fut réduite en cendres par le démon Archimonde, Atiesh fut brisé en de multiples morceaux, qui furent récupérés et distribués à ses lieutenants par la liche Kel’Thuzad.
Bien des années plus tard, l’explorateur nain Brann Barbe-de-Bronze trouva un morceau de l’arme, et découvrit que la base était en la possession du Dieu très ancien C’Thun. Après la mort de celui-ci, la sang-mêlé Garona Halforcen récupéra la hampe du bâton sur les restes de l’ancienne monstruosité enfouie sous Ahn’Qiraj, et la transmit à son fils, investi du pouvoir des Gardiens de Tirisfal. Celui-ci, par sa simple pensée, réussit à reconstituer l’arme.
Aujourd’hui, entre la fin d’Aile de Mort et l’escalade du conflit entre l’Alliance et la Horde qui ne semble pas vouloir redescendre, nul ne sait véritablement ce qu’il est advenu d’Atiesh et de son possesseur, mais lorsque le conflit contre les démons reprendra, le monde aura bien besoin de cette arme…