God of War Ragnarök offre différentes formes de défi, et les Vagabonds proposent une recette plutôt originale par rapport au reste du jeu. Il ne faut pas sous-estimer les chevaliers errants. Ils ne sont clairement pas aussi redoutables que des vrais boss, du moins, lorsqu'on connaît leurs mouvements. Mais ils sont tout à fait capables de vous tuer un paquet de fois, le temps de cerner leurs mouvements. Vous allez rencontrer des Vagabonds sur le chemin des Nornes, dans l'Armurerie, dans le Creuset et surtout dans le Cratère, il y en a donc un paquet en jeu.
Stratégie
Les Vagabonds ne seraient pas des adversaires trop coriaces s'ils n'étaient pas quasiment insensibles aux étourdissements et aux effets d'interruption. Ce sont probablement les seuls ennemis du jeu qui peuvent même ignorer la Rage spartiate de Kratos, et continuer de lui mettre des coups d'épée alors qu'il enchaîne les coups de poing dévastateurs. Ce pouvoir déconcertant semble provenir de leur armure lourde, qui protège bien mieux que celle de Kratos. La détruire à force de l'attaquer va rendre le Vagabond sensible aux impacts de vos coups, ce qui permet généralement de finir le combat facilement.
En contrepartie, les Vagabonds sont assez lents, ce qui permet de les attaquer à distance, et/ou de faire du hit and run : effectuez quelques attaques, puis esquivez la contre-attaque en reculant, pour recommencez. Il ne faut pas être trop pressé, mais cela fonctionne bien.
Attaques et comment les contrer
Le rythme des coups d'épée des Vagabonds est souvent assez étrange, on vous déconseille donc de tenter de les parer, à moins que vous soyez vraiment sûr de votre coup.
Coup vertical (attaque rouge) : Un grand coup en avant absolument dévastateur. On vous conseille plutôt de l'esquiver en arrière, puisqu'en cas d'esquive latérale un peu trop tôt, le Vagabond va pivoter avec vous et son coup va vous suivre. Une particularité de cette attaque est qu'elle peut être enchaînée avec une attaque jaune montante, si vous passez dessus, avant que le boss ne se soit redressé.
Coup de taille (attaque jaune) : Un coup horizontal, que le Vagabond aime utiliser régulièrement. Il peut être paré, mais il vaut mieux esquiver aussi en arrière. Attention, il aime en lancer deux d'affilée.
Charge à l'épée trainante (attaque rouge puis jaune) : Cette capacité peu conventionnelle commence avec une course en avant, qui laisse une traînée de givre. Lorsque le Vagabond arrive à votre niveau, il déclenche un coup de taille rapide qui peut surprendre. Il ne faut donc pas juste esquiver la charge, mais aussi le grand coup horizontal qui va suivre. Vous pouvez aussi le parer en vous y attendant.
Charge d'estoc (attaque rouge) : Lorsque le Vagabond se recroqueville, en pointant son épée vers l'avant, une attaque aussi rapide que redoutable arrive. Elle peut surprendre par rapport aux autres. Il faut soit grandement s'éloigner, soit esquiver latéralement. Le Vagabond utilise cette technique bien plus régulièrement lorsque sa vie est basse.
Vague de givre (attaque normale) : Lorsque le Vagabond plante son épée dans le sol, et qu'une animation de charge apparaît autour, ce n'est pas une explosion qui va suivre, mais une vague de givre au sol à longue portée, ce qui est toujours un peu surprenant.
Crâne ancestral (attaque rouge) : Pour finir, lorsque le Vagabond élève un crâne entre ses mains, il faut absolument se dépêcher de le toucher avec un projectile, afin d'interrompre l'incantation. Si vous le touchez, vous allez avoir droit à quelques secondes pour attaquer librement. Dans le cas contraire, une énorme explosion va toucher toute la zone et infliger des dégâts extrêmes.
Note : Le temps dont vous disposez pour toucher le crâne est variable. Les premiers vagabonds vous laissent quelques secondes, alors que ceux du cratère lancent l'explosion bien plus rapidement.
Tourbillon (attaque jaune/normale) : Pour finir, le boss aime utiliser cette grande attaque rotative, au rythme irrégulier. Il alterne aussi les attaques normales et les attaques jaunes, ce qui rend sa gestion compliquée. Il vaut mieux se contenter de fuir en esquivant, plutôt que de bloquer ou de parer.