Test de Call of Duty Black Ops 6 : Enfin le jeu tant attendu par les fans et il ne déçoit pas !

Après des mois de teasing et des promesses faites par Treyarch et Activision, Call of Duty Black Ops 6 a fait son apparition à travers le monde entier à la date du 25 octobre 2024 sur PlayStation, Xbox et PC. Et pour la première fois dans l'histoire de la licence, le FPS a fait son apparition day one à travers le Game Pass.

Campagne, Multijoueur, Zombies, nouveautés dans le gameplay, on pourrait croire qu'ici nous avons affaire au cocktail idéal pour LE Call of Duty que tous les fans attendaient. Et s'ils avaient raison ? Voici notre test sans langue de bois.

• Genre : FPS
• Date de sortie : 25 octobre 2024
• Plateformes : PlayStation, Xbox, PC
• Développeur/s : Treyarch / Raven Software
• Éditeur : Activision
• Prix : 79,99€
• Testé sur : PS5

Une campagne comme on les aime !

Développée par Raven Software mais aussi Treyarch, pour resituer un peu l'intrigue, la campagne de Black Ops 6 se déroule juste après les événements de Black Ops Cold War, et si "la Guerre froide est désormais terminée", la Guerre du Golfe est quant à elle d'actualité.

Pour cet opus, nous incarnons Case, l'un des hommes de Woods, et notre équipe est donc formée de ce dernier, Troy Marshall, un nouveau personnage, et nous-même. Toutefois, après une mission qui s'est mal déroulée avec alors Mashall qui a pris une décision à l'encontre de la chef de la CIA, Jane Harrow, notre équipe est désormais suspendue malgré le soutien de cette dernière.

Toutefois, une nouvelle menace règne, une arme biologique, et Woods n'a pas l'intention de voir la CIA s'effondrer et décide alors, avec Marshall et Case, de former une nouvelle équipe. Pour cela, ils se retrouvent dans une planque nommée La Tour, planque qu'ils ont pu retrouver grâce à un message subtil envoyé par nul autre que Russel Adler. Malgré les différends entre lui et Woods (Woods est en fauteuil roulant à cause de ce dernier !), ils décident de travailler ensemble.

La Tour, le QG de notre équipe

Pour présenter brièvement la Tour, il s'agit d'un QG qui va nous permettre tout au long de la campagne de souffler entre les missions, mais aussi d'établir les plans d'action avec notre équipe, à l'instar de Cold War. Par ailleurs, ce repère détient un système d'améliorations, qui reste assez basique, avec trois zones à débloquer. Grâce à ces zones, nous allons pouvoir par la suite acheter des améliorations de statistiques, comme des bonus de dégâts ou bien une meilleure stabilité etc. Enfin, plusieurs secrets sont à découvrir, mais pour cela, vous avez bien évidemment nos guides.

À la Tour se trouve un tableau sur lequel nous pouvons choisir de partir en mission, et en tout et pour tout, il faut compter un peu plus d'une dizaine de missions pour cette campagne (16 si on enlève les allers/retours à la Tour qui parfois ne sont pas importants), avec une durée de vie comprise entre 7 et 10 heures de jeu selon comment vous jouez.

Le tour du monde avec des lieux exceptionnels et un choix dans l'approche des missions

Sans trop spoiler l'histoire, au cours de notre aventure, nous allons faire un peu le tour du monde et même s'il s'agit avant tout d'un FPS, nous avons parfois des moments de pause à travers des missions qui demandent de jouer aux inspecteurs et il faut bien avouer que c'est plaisant. C'est le cas par exemple lorsque nous nous retrouvons au Casino de Luttazzi : ici, pas vraiment d'armes et surtout, l'occasion d'appréhender la mission de plusieurs façons. Pour cela, Sev, qui a rejoint notre équipe, nous propose plusieurs alternatives, et selon ce que nous aurons décidé de faire, nos actions seront différentes. Pour suivre nos objectifs, une carte nous est donnée avec le plan du lieu et les objectifs à suivre (mention spéciale sur le travail apporté aux environnements qui valent vraiment la peine qu'on s'y attarde tant ils sont magnifiques).

Et si nous avons des missions plus ou moins linéaires mais avec la liberté de les appréhender comme on le souhaite, nous avons également à un moment donné, lorsque nous nous retrouvons en Irak, un petit monde-ouvert. On s'explique : ici, nous faisons alliance avec des soldats déjà sur place, et nous avons alors une grosse map sur laquelle plusieurs objectifs secondaires sont affichés. Ainsi, nous pouvons nous promener un peu partout, et décider de nettoyer des camps ennemis, récupérer du matériel et des armes, et tout cela nous servira pour la suite : lorsque nous allons nous infiltrer dans le palais de Saddam Hussein.

Des rebondissements inattendus dans l'histoire

Notre mission au palais terminée, c'est à ce moment là que nous découvrons un élément de taille, et l'histoire prend une nouvelle tournure. Une fois de retour au QG, nous en apprenons toujours davantage sur cette nouvelle arme biologique, et là aussi, sans trop spoiler, il y a une mission qui devrait ravir les amateurs du mode Zombies. En effet, alors qu'on part en mission avec Sev et Marshall pour en savoir plus, Case, notre personnage, fait une chute qui le mène dans un endroit où se trouve du gaz qui est en réalité un gaz très dangereux qui rend les hommes agressifs, pensant que les gens qui se trouvent autour d'eux ne sont nul autre que... des zombies ! Une phase assez longue va alors lieu, phase qui permet de découvrir les différents zombies que nous avons dans le mode spécifique (comptez une bonne heure pour cette mission). Cette petite pause saura vous donner des frissons.

Pour le final, il faut dire que Raven a voulu faire la balance entre le bourrin et le paranormal : en réalité, la dernière mission est une mission deux en une à travers laquelle nous n'allons pas arrêter de switcher, et pendant que nous avons une équipe qui tente de repousser l'ennemi juré (dont on taira le nom), de l'autre côté nous sommes avec Harrow qui tente de retrouver ses esprits à travers une expérience mêlant paranormal et souvenirs, une mission qui semble suspendue dans le temps. Malheureusement, la dernière cinématique semble bacler un peu le tout, mais ouvre la porte à une suite, c'est évident.

Pour résumer, Black Ops 6 propose une campagne plus que jamais solide mêlant nouveautés et éléments que nous connaissons déjà. Certaines mécaniques sont sympathiques comme le crochetage des portes, qui reste simpliste, le fait de devoir découvrir certains codes de coffres grâce à l'aide d'une lampe à lumière noire, ou bien encore les allers/retours au QG qui permettent de souffler un peu. Concernant ce dernier, malheureusement il est peu exploité malgré les secrets qu'il cache : seulement trois zones à débloquer avec de l'argent, mais ça reste assez basique. Néanmoins, le travail apporté à l'environnement est exceptionnel.

Par ailleurs, la diversité des missions est bonne et on en a pour tous les goûts : de la mission sacrément bourrine à la mission beaucoup plus subtile, avec du zombies, de l'infiltration, de l'open-world, et le tout toujours dans des environnements très bien travaillés.

Un Multijoueur qui saura satisfaire tout le monde !

Outre la campagne que nous trouvons ici excellente malgré les petits défauts, nous allons nous intéresser maintenant au Multijoueur de Black Ops 6. Comme vous n'êtes pas sans savoir, ce dernier, concocté par Treyarch, fait dans la nouveauté tant au niveau des maps qu'au niveau du gameplay.

Les choses les plus simples sont les meilleures

Pour commencer, nous allons nous intéresser à l'arsenal et aux équipements. Ici, les développeurs ont fait au plus simple et on aurait envie de dire tant mieux. Terminer les réglages trop complexes concernant les armes et retour à des choses plus basiques. Pour le moment, le Multi comprend un peu plus d'une trentaine d'armes, avec ainsi 7 fusils d'assaut, 6 mitraillettes, 2 fusils à pompe, 3 mitrailleuses, 4 fusils tactiques, 3 fusils de précision, 4 pistolets et 2 lanceurs. Parmi ces dernières, nous retrouvons certains classiques comme la XM4, l'AK 74, ou bien encore la MP5 sous le nom de C9, et côté accessoires, ces derniers sont à débloquer en grindant le niveau de celles-ci et en accomplissant des défis.

Concernant l'équipement tactique et mortel, rien de bien nouveau mis à part l'alarme de proximité pour l'équipement tactique, et la grenade d'impact ainsi que le piège explosif pour l'équipement mortel ; et pour ce qui est des améliorations de combat, nous avons là aussi les classiques mais aussi de la nouveauté avec le Cri de guerre, ainsi que le gaz neurotoxique et surtout, l'Agent dormant.

Enfin, pour les atouts, nous avons les mêmes que d'habitude, et pour les killstreaks (ou séries de points), le retour du RCXD, le lance-roquettes Archangel, bombe à guidage laser, le R.A.T. Mk1...

Un gameplay qui profite d'un énorme coup de fraîcheur

Si le gameplay reste celui d'un Black Ops, les nouveautés dans les mécaniques sont tout de même les bienvenues. Lors de l'annonce de Black Ops 6, Treyarch avait en effet annoncé certaines exclusivités, notamment avec le système d'omni-mouvement et le bouclier humain.

Si nous n'avons jamais utilisé cet « omni-mouvement » durant la campagne, à travers le Multijoueur, ce dernier peut se montrer bien pratique puisqu'il nous permet, en plus de faire des plongeons à droite, gauche, en arrière et en avant, de surveiller à 360 degrés autour de nous. Toutefois, certains pourront le trouver peut-être un peu inutile, mais après, il faut bien avouer qu'il n'est pas non plus nécessaire à travers tous les modes, sauf si vous voulez vous donner un peu de style.

Par ailleurs, terminé les remasters des cartes ! Pour cet opus, nous avons le droit à pas moins de 16 maps totalement nouvelles, mais que vous reconnaîtrez facilement si vous avez fait la campagne bien évidemment. À travers celles-ci, on retrouve l'ADN d'un vrai CoD avec les fameux couloirs qui permettent de garder les lignes pour attendre les ennemis, et de plus, les environnements sont plutôt variés. Reste à voir à l'avenir si Treyarch va décider d'introduire encore de nouvelles cartes ou si pour le coup, ce seront des remasters (Nuketown a été officialisée et arrivera bientôt). Pour ce qui est des modes, nous retrouvons les classiques avec le MME, la domination, point stratégique, contrôle, mais aussi en nouveauté, « ordre d’exécution » que nous avions pu tester durant la bêta.

Des changements nécessaires pour le Multijoueur

Outre ces nouveautés de gameplay et la fraîcheur apportée grâce à ce dernier et aux nouvelles maps, il y a eu également un énorme changement dans le TTK (Time to Kill). Bien souvent montré du doigt par les joueurs, pour Black Ops 6, ce dernier est moins long que celui présent dans Modern Warfare 3 ou bien encore Black Ops Cold War : c'est-à-dire que nous tuons les ennemis plus vite, et nous avons l'impression que c'est beaucoup plus simple de reprendre le dessus quand c'est l'ennemi qui a tiré le premier. Toutefois, il peut parfois faire défaut : quand nous pensons avoir le dessus, il peut nous arriver d'arrêter de tirer en pensant que nous avons tué l’adversaire, alors que non... On s'est fait avoir quelques fois !

Également, en ce qui concerne le SBMM, malheureusement pour le moment je n'ai pas encore beaucoup avancé pour donner un avis définitif (à l'heure où j'écris ces lignes, je suis au niveau 32), mais je dois dire que pour l'instant, je n'ai pas l'impression de vraiment souffrir du SBMM. À voir dans le temps si je vais finir par me faire marcher dessus en boucle, mais je n'espère pas ! En tout cas, il est bel et bien présent et les parties sont plutôt équilibrées, du moins sur consoles (cross play désactivé).

En derniers points, nous allons aborder les sujets du spawns et respawns, mais également du son in-game... Contrairement à la bêta, les respawns ont semble-t-il été réparés, et nous ne réapparaissons plus devant les ennemis et c'est tant mieux. Cependant, malheureusement en ce qui concerne le son, malgré les promesses des développeurs, il y a encore un gros souci : il est très difficile d'entendre les ennemis et de différencier le bruit de ces derniers de nos alliés.

Pour conclure, ce Multijoueur est un bon cocktail qui saura ravir les amateurs du type FPS. Les nouveautés dans le gameplay ne gâchent pas le plaisir, au contraire, et ne dénaturent pas l'ADN Black Ops.

Un zombie à l'ancienne, mais pas trop

Enfin, qui dit Black Ops dit, Zombies ! Et d'après les nombreuses annonces de Treyarch, ce dernier devait être exceptionnel et surtout jouer avec la nostalgie ! Mais est-ce vraiment le cas ? Nous sommes mitigés mais pas contrariés !

Pour le lancement de Black Ops 6, le Zombies profite de deux énormes maps, et on ne va pas se mentir mais elles le sont vraiment ! Toutefois nous allons être francs : si vous vous attendez à du pur Zombies classique à l'ancienne comme dans BO1 ou BO2, ce n'est pas vraiment le cas. Certes, le système de manches est de retour, mais Treyarch a décidé de garder certaines nouveautés que nous avions pu avoir à travers Black Ops Cold War.

En effet, ici, nous retrouvons plusieurs éléments présents dans Cold War comme l'établi, pour crafter les équipements à l'aide des matériaux que laissent tomber les zombies, et grâce à ce dernier, nous pouvons nous fabriquer de l'équipement mortel et tactique, mais aussi des killstreaks qui se montrent très utiles lors des exfiltrations. Par ailleurs, nous avons des objectifs très primaires à remplir comme par exemple « mettre le courant », et non, il ne s'agit pas ici d'un secret.

Maintenant en ce qui concerne l'aspect « Zombies classique », comme nous avons pu le dire, il y a le retour du système de manches et non plus des zones grise, orange et rouge comme dans le Zombies de MW3. De plus, nous avons également le Sacré Punch (qui permet d'améliorer notre arme contre de l'argent, 30 000 pour la dernière amélioration), les sodas atouts, les Gobblegum et enfin, la fameuse boite mystère qui peut vous offrir le laser ! Et en parlant de laser, là aussi nous avons le droit aux armes miracles, toutefois pour en profiter, vous allez devoir les crafter (pas toutes rassurez-vous).

Si Treyarch a su mêler les éléments de Cold War et des anciens Black Ops, il a tout de même implanté pas mal de nouveautés qui peuvent plaire selon votre style de jeu. En effet, à travers les maps, se trouvent des inducteurs de carnage qui, une fois activés, rendent les manches plus difficiles avec des zombies encore plus déchaînés ; de plus, vous pouvez également vous transformer en Zombies, et plus précisément en Massacreur, mais ce, durant un temps limité ; et en ce qui concerne les secrets, ils sont bel et bien là mais pour les faire, il faut vraiment s'accrocher et surtout, les faire à plusieurs. Nous n'allons pas vous dévoiler ces derniers à travers ce test, ne vous inquiétez pas, mais ils valent vraiment le coup d'être faits, non seulement pour le lore, mais aussi pour débloquer des récompenses spéciales comme des skins d'opérateurs.

Ce Zombies n'est donc pas vraiment le Zombies classique comme nous avions pu avoir dans les anciens titre Black Ops (type Black Ops 1 et 2), toutefois, nous retrouvons là l'ADN de la franchise et Treyarch a su une fois de plus mêler nostalgie et nouveautés. Certes, cela ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais en ce qui me concerne, je trouve que l'ambiance est vraiment là, et si j'avais déjà aimé les nouveautés de Cold War, ici elles ont également leur place et ne dérangent à aucun moment. Maintenant, il n'y a plus qu'à espérer que nous ayons d'autres secrets par la suite et que l'histoire de l'Ether continue dans les saisons à venir. C'est un grand oui pour nous !