Le lancement de Dragon Age :The Veilguard ne s'est pas vraiment bien passé, loin de là, mais pire encore, c'est une grosse figure du jeu vidéo qui semble complètement larguée, et qui a été rappelée à l'ordre par le créateur de Gears of War.
Vous aviez peut-être raté cette histoire, mais le grand chef d'EA Andrew Wilson a récemment prouvé qu'il était très déconnecté de l'industrie et surtout des joueurs lorsqu'il a voulu expliquer pourquoi Dragon Age : The Veilguard avait été un échec. En effet, pour lui, le jeu a été très apprécié des joueurs qui y ont joué, et c'est le manque de système de jeu à service qui a causé la perte du titre.
"Les jeux doivent se connecter directement aux demandes évolutives des joueurs qui recherchent de plus en plus des fonctionnalités de monde partagé et un engagement plus profond aux côtés de récits de haute qualité."
Seul hic, tout ce résonnement est faux puisqu'une grosse majorité des gens qui ont joué au jeu l'ont trouvé assez mauvais, comme en témoignent les notes du jeu un peu partout. Sur Steam, il atteint à peine les 60% d'avis positifs et ne dépasse pas 4/10 sur Metacritic.
Exaspéré par la réponse du CEO d'EA, le créateur de la série des Gears of War, maintenant patron de restaurants, n'a pas pu se retenir de commenter les maux d'Andew Wilson sur son compte Twitter.
Une réponse très salée du créateur de Gears of Wars ?
Dans un poste sans aucun contexte, mais clairement ciblé, Cliff Bleszinski explique qu'il faudrait peut-être arrêter de vouloir tuer les jeux solo au profit des jeux à service, surtout quand on ne sait pas faire.
"Laissez les jeux solo exister, pour l'amour de Dieu. Tout ne doit pas forcément être un jeu à service."
Il répond ensuite à quelques internautes et avoue même que lui aussi a fait des erreurs dans sa carrière, mais que rien de tout ça n'était lié à l'absence de mécaniques de jeu à service.
"Il y a bien plus que ça dans cet échec, tout comme dans mes échecs précédents."
Le point de vue d'EA est cependant compréhensible, leurs revenus viennent principalement de jeux à service. Mais est-ce vraiment le format qui fonctionne ou est-ce que le problème vient surtout du fait que les jeux classiques d'EA ne fonctionnent juste pas là où d'autres réussissent ? Après tout, EA est de nos jours une des entreprises les plus critiquées du jeu vidéo, et ce, depuis ce qui semble être une éternité.