C'est le 7 juillet 2014 que l'œuvre écrite et dessinée par Kōhei Horikoshi a fait ses premiers pas au Japon avec son premier chapitre pré-publié dans le Weekly Shonen Jump. Un début qui vient poser la base d'un monde dans lequel une grande partie de la population possède des pouvoirs. Ces Alters, comme ils sont nommés dans My Hero Academia, sont devenus monnaie courante dans cet univers. Malheureusement, ceux qui n'en ont pas sont mis à l'écart et c'est le cas du jeune Izuku Midoriya dont nous allons vivre les aventures tout au long des 42 tomes composant cette série. Voulant suivre la voie de son idole, All Might, en devenant lui aussi un héros malgré l'absence de pouvoir, il fera tout pour parvenir à réaliser son rêve en commençant par rentrer dans la prestigieuse école de Yuei alors qu'en parallèle la lutte entre le bien et le mal continue.
La vie à Yuei dans My Hero Academia suffisante ?
Que ce soit par le manga ou l'anime, vous avez pu suivre l'évolution de l'histoire entre les super-héros et les super-vilains ainsi que celle des futur(e)s héros (et héroïnes) qui se retrouvent forcément impliqués dans cette guerre. Pourtant, ils doivent également étudier dans le but de devenir eux-mêmes des héros professionnels comme Endeavor, Hawks, Miruko ou encore Best Jeanist. Toutefois, la plupart des scènes de leur cursus scolaire traitées dans l'œuvre nous dévoilent plutôt la partie pratique de leurs deux années, avec notamment les examens ou le camp d'entrainement. Le seul arc qui a réellement mis au centre de son intrigue la vie des élèves au lycée, c'est celui du festival. Dans celui-ci, on les voit comme des élèves normaux qui se réunissent pour réaliser un festival à leur image. On voit aussi certains rapprochements autour d'un thème commun comme la musique avec le concert qu'ils veulent préparer. Ce genre de moments slice of life (ou tranche de vie en français) est quelque chose qui aurait peut-être été le bienvenu afin de mettre un peu plus l'accent sur les relations entre les élèves ou même pour nous montrer un peu plus à quoi ressemble leur vie au lycée.
Plus de séquences de la vie lycéenne aurait-il été une bonne chose dans My Hero Academia ?
Même si l'on peut reprocher cet aspect à My Hero Academia, on ne peut pas nier qu'il reste un bon shonen dans son ensemble qui aura réussi à marquer son époque. Cependant, est-ce que cela aurait été une bonne chose ? On peut se poser la question, car il ne faut pas oublier que la pression pour faire un manga ayant une publication hebdomadaire est colossale, sans compter le succès qu'à My Hero Academia. suffit de voir le cas d'Oshi Ni Ko où la fin a été précipitée, parce qu'Aka Akasaka était fatigué suite au succès soudain de son manga, ce qui a entrainé une attente plus importante et par extension, une pression plus importante ainsi que des critiques plus virulentes sur son travail. Alors, certes, les deux histoires ne sont pas forcément les mêmes, mais on peut forcément imaginer Kōhei Horikoshi vouloir passer à autre chose après avoir travaillé sur le même projet pendant 10 ans, même s'il a adressé un message aux fans pour les remercier d'avoir pu dessiner Deku et l'univers de My Hero Academia durant 10 années.
Pour revenir à notre question, voici la réponse que l'on vous propose.
Dans un sens, cela aurait pu servir à rallonger la durée du manga en rajoutant des parties plus légères pour souffler entre deux gros arcs tout en développant plus en détails de nombreux personnages. Néanmoins, l'histoire qui nous est racontée est déjà très bonne comme ça. Ce ne serait pas forcément évidemment d'en ajouter sans baisser le rythme explosif de l'action, puis cela pourrait aussi être vu comme étant des moments superficiels qui ne servent qu'à combler s'ils sont trop nombreux, alors que cela ne serait pas le but.
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