Tous les MMORPG ne sont pas aussi agressifs sur leur monétisation les uns que les autres, et celui dont on vous parle aujourd'hui vous permet même de dépenser plusieurs millions de dollars uniquement pour améliorer vos personnages, un investissement sur le long terme pour certains, qui en font tout un commerce.
Ces transactions peuvent cependant mal se passer, et c'est exactement ce qui s'est passé pour ce joueur, une histoire qui coûte très cher.
Il a investi plus d'un million d'euros dans son personnage !
Vous connaissez probablement NetEase, ancien publisher de World of Warcraft en Chine avant les déboires avec Blizzard. L'entreprise publie évidemment d'autres jeux, dont un MMO très connu en Asie : Justice Online.
Ce jeu est assez accessible, initialement sur PC, maintenant sur mobile, et son magasin l'est plus encore, permettant aux joueurs fortunés de le faire savoir.
C'est par Abacus que l'on apprend qu'un joueur a mis la main au portefeuille deux trois fois, allant jusqu'à investir un total de 1 400 000 dollars sur un seul et même personnage.
Bien sûr, l'objectif de base devait être de le revendre (espérons), mais un tel investissement laisse à penser que le joueur avait de grandes ambitions pour ce MMORPG, ou de l'argent à jeter par les fenêtres.
Cependant, son personnage n'a pas vraiment été mis en vente dans les conditions que l'on pourrait attendre.
Son personnage est volé, et vendu pour 500 euros !
Apparemment très généreux, notre joueur a même décidé de prêter son personnage à un de ses amis !
Vous voyez où nous voulons en venir, les histoires de prêt de compte se passent rarement bien et l'ami a donc volé le compte avant de le mettre en ventre.
Seul hic, le personnage a été vendu pour seulement 500 euros, une fraction du prix de base.
La cour de Sichuan a rapidement été saisie et le compte a été restitué, grosse frayeur pour notre joueur.
Le propriétaire a d'ailleurs décidé de ne pas en rester là, et a saisi la justice pour demander des dommages et intérêt pour la modique somme de 11 000 euros. En espérant que l'ami en question ne paye pas son amende en comptes volés.