Ce samedi 5 août 2023, un long voyage a débuté pour moi. Je ne vais pas me la jouer Homère contant le périple d’Ulysse mais il faut bien admettre qu’une telle aventure ne se vit qu’une seule fois et l’occasion de vous en faire part était trop belle. Vous êtes actuellement en train de lire le premier numéro d’un journal de bord visant à vous faire vivre, par procuration, mes aventures Pokémon aux Championnats du Monde de Yokohama. Le tout sera saupoudré d’interviews, de vidéos et autres activités exclusives à ne pas manquer.
Un grand merci à Pokémon Company mais aussi aux agences ResetPR et WarningUP, sans qui tout cela ne serait pas possible.
Londres et le Pokémon GO Fest 2023 : le début du voyage
Quitte à passer une semaine complète sauce Pokémon, pourquoi ne pas enchaîner deux événements majeurs après tout ? Vendredi soir, je quittais donc la célèbre ville rose pour m’envoler et arriver tard dans la nuit à Londres. Quelques heures de sommeil accompagnées de mon fidèle GO Plus + connecté à Pokémon Sleep et il était déjà temps de se lever pour le plus gros événement Pokémon GO de l’année : le festival 2023.
Cette fois-ci, c’était au parc de Brockwell, dans le sud de Londres, que j’étais conviée pour vivre une journée bien chargée entre la capture de monstres, les interviews et même la visite d’un bus Pokémon.
Malgré la pluie battante (merci Tom de chez Niantic de m’avoir donné un k-way !), l’engouement de la communauté sur le jeu mobile était toujours aussi palpable que les fois précédentes à Dortmund et à Berlin. (A quand un GO Fest en France ? Réponse dans quelques lignes !)
Les dresseurs et dresseuses, sous leurs parapluies dégoulinant d’eau, avaient le sourire aux lèvres dès qu’ils croisaient un Pikachu orné d’un diadème ou un spécimen rare dans sa forme shiny. Les quatre habitats disponibles dans la zone étaient suffisamment rapprochés les uns des autres pour laisser le temps aux joueurs de terminer leurs quêtes exclusives en quelques heures seulement. Car oui, cette fois-ci, l’expérience dans le parc ne pouvait durer qu’une seule matinée ou un seul après-midi. Le reste de la journée, il était uniquement possible de profiter des spawns accrus et des bonus dans la ville de Londres en elle-même.
Outre les raids de Méga-Rayquaza que beaucoup attendait et les créatures exclusives à l’événement comme le Pikachu couronné, le Ptéra portant un sac-à-dos ou bien Cryptéro, le plus gros intérêt d’acheter un ticket payant (32 euros) pour ce GO Fest était d’obtenir une étude spéciale axée sur Diancie. Une fois n’est pas coutume, Niantic a fait en sorte que les missions poussent les visiteurs à se rencontrer : ajouter de nouveaux amis, effectuer des échanges etc.
Sur la route
Un Amagara et un Zarbi shiny plus tard, il était temps pour moi d’aller interviewer Kim Adams, la Directrice “Art & Production” du jeu mobile. C’est elle qui dirige les autres membres de Niantic travaillant sur les nouvelles fonctionnalités. Une belle occasion d’en apprendre plus sur la dernière en date : les Routes.
Même si cela fait déjà un bon moment que l’équipe de Niantic travaille sur les “Roads”, Kim m’a expliqué que des améliorations seraient apportées à cette fonctionnalité lorsque je lui ai dit que de nombreux joueurs n'arrivaient pas à ramasser les cellules de Zygarde (et même à les voir). “On travaille le plus vite possible sur les problèmes liés aux Routes mais la feature a été très bien accueillie par le public et nous sommes contents.”
Et en effet, plusieurs dresseurs, sur Reddit notamment, ont montré à quel point les Routes leur permettait, à nouveau, de sortir de chez eux pour marcher et de découvrir de sympathiques parcours près de chez eux. Attention toutefois à bien regarder en amont où la route pourrait vous mener afin de sécuriser votre trajet.
“Pokémon GO est un forever game”
Maintenant vieille de 7 ans, j’ai demandé à Kim si l’application Pokémon GO allait un jour s’éteindre ou si l’objectif était de la maintenir à jour le plus longtemps possible. Elle m’a expliqué que c’était un “forever game” puisque de nombreuses autres fonctionnalités sont en cours de développement et que, comme son collègue Philip Marz me l’a aussi montré, la licence Pokémon, l'une des plus impactantes au monde, n’est jamais à bout de souffle.
Je peux facilement imaginer que l’application évoluera en même temps que les nouvelles générations de la licence principale mais pas que : série animée, films, cartes (l'été dernier sortait une extension spéciale Pokémon GO par exemple) ou encore championnats... Il y a de quoi faire.
En tant que free-to-play, Pokémon GO ne propose toujours pas de battle pass comme bon nombre de ses semblables, j’ai donc demandé à Kim si quelque chose dans ce goût-là était prévu et la réponse est non, pour le moment. De nombreuses features premium comme le GO Fest, le Safari Zone ou les études payantes sont déjà en place et fonctionnent, en vérité, comme des BP. Cependant, cela aurait été une bonne occasion pour les joueurs de gagner des Poképièces d’une autre façon.
Surtout quand on voit à quel point cela coûte cher d’augmenter le stockage de ses objets et Pokémon. J’ai d’ailleurs demandé s’il était prévu d’augmenter la capacité minimale (celle de base) et non pas la maximale comme cela est toujours fait, et l’idée semble avoir été prise en compte. Stay tuned !
Quoi qu’il en soit, Pokémon GO se transforme de plus en plus en un jeu communautaire avec le système de Routes, l’application Campfire ou encore les échanges et les cadeaux. Cependant, il serait intéressant de pouvoir offrir des objets premium (achetés en Boutique) à nos amis. Cette fonctionnalité est déjà disponible pour les tickets payants d’événement mais quand est-il des boîtes à objets dans le Shop par exemple ? Là encore, l'équipe de Niantic ne peut pas m'en dire trop mais continue de réfléchir sans cesse à de nouvelles idées pour améliorer le jeu.
Tous à bord... du bus Pokémon !
Afin de célébrer la sortie de Pokémon Epée et Bouclier dont le scénario se déroule à Galar, une région fortement inspirée de l'Angleterre, des bus promotionnels avaient été mis en place à Londres, en 2019, et j'ai pu en visiter un ce samedi. N'hésitez pas à visionner le réel (vidéo d'une minute) sur les pages Facebook et Instagram de MGG France pour en avoir un aperçu.
Une fois à l'intérieur, il était possible de s'installer confortablement pour jouer à Ecarlate et Violet, les derniers jeux principaux, grâce aux consoles Nintendo Switch mises à disposition, ou encore à Pokémon Unite. Du merchandising était affiché dans une vitrine somptueuse et le rez-de-chaussée permettait de prendre une photo devant un mur entier de peluches.
Avant tout étudié pour les enfants, l'étage, lui, était un véritable jardin ludique avec de la fausse pelouse au sol, des poufs pour s'installer confortablement devant la dernière série animée Pokémon, des tabourets aux couleurs de tous les types de la franchise et des tables pour jouer au TCG. Une immense fresque des 151 premières créatures ornait les murs du bus et la composante magnétique de la paroi permettait de déplacer des magnets géants de Pokémon pour créer sa propre équipe.
Pokémon GO et son aspect PvP
Sortie du bus, il a fallu rusher pour terminer les quêtes exclusives du GO Fest et obtenir le fameux Diancie. L'après-midi, j'ai pu poser quelques questions à Philip Marz, le directeur de la communauté en Europe.
Comme je me rends aux Worlds et que l'esport nous intéresse tout particulièrement chez MGG, je lui ai longuement parlé de l'aspect PvP de Pokémon GO et de son impact sur les joueurs. “On est vraiment fier de faire partie du circuit compétitif officiel” m'a-t'il confié.
Un jeu mobile aux Worlds Pokémon ? Phillip Marz ne pouvait pas imaginer mieux et est très reconnaissant envers Pokémon Company d’avoir intégré GO au circuit. Cela pourrait à coup sûr attirer de nouveaux joueurs sur le côté PvP. Pourtant, cet aspect reste encore trop méconnu et Phillip explique que c'est parce qu'il s'agit d’un mini-jeu dans le jeu. La majorité des joueurs actuels de GO ne sont pas tellement actifs sur le PvP car cela reste une activité de niche et aucunement obligatoire pour progresser dans les missions.
Et un Pokémon GO Fest en France ?
Paris, Lille, Lyon ou encore Toulouse... La France pourrait être un bon endroit afin d'accueuillir le prochain festival mais ce n'est pas si simple que ça. Philip m'a expliqué à quel point il était fastidieux d'organiser un tel événement et je veux bien le croire. Logistique, planification, sécurité sur place et bien sûr marketing : il faut penser à tout. Le lieu du Pokémon GO Fest européen doit être un centre névralgique, simple d'accès (comme Berlin ou Londres) où les joueurs voudront venir en achetant un ticket.
Pas d'aventure spéciale dimanche et lundi, si ce n'est un long vol d'une quinzaine d'heures direction le Japon ! On se retrouve mardi 8 août pour le second numéro et le premier jour d'activités Pokémon à Yokohama. Entre la visite du Méga Pokémon Center de Tokyo, une parade géante de Pikachu ou encore le Pokémon Presents... La journée risque d'être folle.
Vous pouvez aussi suivre mes aventures en direct sur mes comptes personnels Instagram et Twitter @Milkameluna.