Photo : LoL Esports
L'Europe c'est finito pipo, le LEC est en train de mourir, la Chine et la Corée vont tout écraser... Les oiseaux de mauvaise augure étaient nombreux avant que ne débutent les Worlds de League of Legends cette année. Mais au final, nos représentants européens se débrouillent plutôt bien dans le Main Event. G2 peut encore espérer, Fnatic a surpris son monde et Rogue domine la poule C avec 3 victoires en autant de matchs.
Sur place, MGG a eu l'occasion d'interviewer Monsieur Odoamne. Le vétéran roumain a déjà participé à de nombreuses compétitions internationales, mais il a rarement paru aussi fort.
Odoamne, une 4e participation aux Worlds
2015, 2016, 2021 et maintenant 2022. Odoamne joue ses 4e Worlds mais c'est la première fois que la communauté européenne a autant d'attentes pour lui. Titré cet été en direct de Malmö, il doit assumer avec Rogue le statut de seed 1 de sa région.
Le joueur nous a d'ailleurs confié qu'il n'avait pas eu le temps de savourer son titre. Les Worlds sont arrivés très vite et il fallait se préparer pour la compétition. Etre seed 1 offre un meilleur tirage au sort, mais cela implique également plus de pression. Rogue a ainsi évité les principaux gros poissons et une qualification est attendue, surtout après son départ canon en 3-0. Le toplaner ne veut pas trop se projeter, mais il se verrait bien rallier le dernier carré, comme en 2016. Il avait d'ailleurs cette année-là, déjà un ADC grec et un support polonais (Forgiven et Vander).
Rogue x KOI, une transition en douceur
Rogue semble serein en ce début de compétition, ce qui pourrait en étonner certains. En marge des Worlds, le partenariat Rogue x KOI a été officialisé et on a même croisé Ibai à New York dans l'Hulu Theatre. Mais malgré ce petit tremblement de terre, les joueurs restent concentrés sur leur objectif. Plein d'humour, Odoamne a même promis de réviser son espagnol pour l'année prochaine !
Sur les réseaux, la transition a lieu en douceur et Rogue communique de plus en plus en espagnol avec le hashtag vamosRogue.