Chaque année, les Worlds marquent un rendez-vous incontournable pour la scène compétitive de League of Legends, et chaque année Riot Games rivalise d'ingéniosité et de créativité pour donner naissance à un spectacle incroyable qui dépasse largement la Faille. Réalité augmentée, danseurs, concert exclusif de K/DA, chaque cérémonie d'ouverture est une opportunité pour les équipes du studio de démontrer, encore et encore, leur talent à faire hérisser les poils de nos bras.
Entre K/DA, le revival des hymnes des éditions précédentes, la déferlante de danseurs et de performeurs sur scène, et les moments forts rappelant les grands champions des années passées, on n'aurait rarement pu demander mieux — même si on sent bien que le COVID-19 est passé par là...
Alors oui, on sent l'influence de la culture chinoise dans cette cérémonie, ne serait-ce qu'en voyant débarquer des cascadeurs pour une démonstration de kung fu légèrement en dissonance avec l'univers de League. Au-delà de ça, on retient avec émotion les hommages rendus aux anciens champions, et ces piqûres de nostalgie à chaque fois que retentissaient les premiers accords de Legends Never Die, ou Warriors. Plus encore, il paraît impossible de passer sous silence le concert de K/DA. Car, malgré la qualité approximative du stream, et les bugs apparents de quelques textures de la réalité augmentée, force est de constater que Riot Games a sorti l'artillerie lourde.
On est peut-être un peu trop fan de League of Legends, ici à la rédaction, mais on a encore du mal à se remettre de cette cérémonie d'ouverture. Bien qu'aucune équipe européenne ne soit là pour défendre les couleurs de notre région, on entre dans cette finale avec une émotion non dissimulée et une hype démultipliée...
Implaccables, majestueux, magistraux — le roster coréen est finalement venu à bout de Suning, après un Bo5 aussi contesté qu'incroyable. Ils s'emparent du titre et de la couronne, restaurant la domination de leur région après une brève aparté chinoise...
