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FaZe Fuzzface : dans la tête de l'équipe la plus cohérente de PUBG

FaZe Fuzzface : dans la tête de l'équipe la plus cohérente de PUBG
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FaZe Clan domine depuis longtemps la scène PUBG en Europe, mais qu'est-ce qui se cache derrière ce succès durable et comment se sont-ils adaptés aux défis de 2020 ? On s'est assis avec David « Fuzzface » Tillberg-Persson pour comprendre la mentalité de l'une des équipes les plus forte du milieu.

FaZe Fuzzface : dans la tête de l'équipe la plus cohérente de PUBG

Notre entretien a eu lieu peu de temps après la victoire de FaZe Clan lors de la PUBG Continental Series 2 , deuxième d'une série d'events organisés en ligne par PUBG à la suite de la pandémie mondiale de coronavirus. On pourra dire sans se tromper que cette année a été une année de test pour l'esport de manière générale, et après un semestre d'ouverture plutôt calme, les main event de PUBG s'enchaînent.

Le confinement a également donné à FaZe le temps de travailler sur l'intégration de leur nouveau membre d'équipe, Gustav «Gustav» Blønd, ayant décidé de changer de leur ancien capitaine Anssi «mxey» Pekkonen après l'obtention d'une deuxième place extrêmement impressionnante lors du Mondial de PUBG de novembre dernier. Maintenant, après un début de vie commune un peu instable, Fuzzface et son nouveau roster semblent avoir enfin trouvé leur rythme de croisière, comme en témoigne leur dernière victoire.

Evidemment, ça fait toujours du bien de gagner. Pour Fuzzface, ça représente la validation ultime de tous les efforts qui ont été consacrés à divers aspects du jeu. Le sentiment que ce temps précieux est utile, et pas perdu. Cependant, il a été difficile d'atteindre de nouveau un tel niveau — entre la pandémie susmentionnée et la distance qui s'ensuit, allié au manque d'events de haut niveau pour que l'équipe puisse se tester en conditions réelles.

"Depuis [le changement de roster], le chemin est un peu semé d'embuches. On pouvait s'y attendre, mais là ça a duré bien plus longtemps que prévu", dit-il. Il ne voit pas nécessairement cela comme un problème, mais plutôt comme une partie du voyage. "On se retrouve toujours avec ce genre d'obstacles en équipe, ou d'autres qu'on doit franchir, mais sans ça on obtient rien."

La situation mondiale a certainement affecté leur capacité à surmonter ces obstacles, et Fuzzface pense que c'est la raison pour laquelle il a fallu si longtemps pour que le roster se stabilise. Premièrement, il y avait le manque de temps d'entraînement, puis le fait que l'entraînement et les scrims de manière générale ne sont pas vraiment représentatifs d'un tournoi réel. Heureusement, le roster a fait du chemin depuis les PCS1, les résultats parlant d'eux-mêmes.

"On a changé notre rôle, et aussi ce qu'on était censés faire au sein de l'équipe avant les PCS2", explique Fuzzface. "Gustav est le principal IGL, et j'assiste plus je suis IGL moi-même. C'est un gros changement."

Je fais remarquer à Fuzzface que ça représente une grosse différence de stratégie entre les aspects micro et macro play de PUBG, il acquiesce. Ce changement a plusieurs avantages comme de le libérer de certaines pressions liées à la direction d'une équipe et cela lui permet de se concentrer davantage sur son propre jeu.

"J'ai un rôle différent en termes de shotcalling, je suis beaucoup plus agressif", dit-il. "Si on veut vraiment se fight, c'est moi qui décide d'engager le combat, alors que Gustav va plus se concentrer sur où est-ce qu'on doit jouer, ou comment on doit faire. Je sens que je suis plus libre de faire ce que je veux, ce qui est vraiment cool parce que parfois tu es coincé dans tes pensées, sur ce que devrait faire la team et du coup tu ne joues pas vraiment la game."

Gustav aide sur les shotcalls et l'équipe est en train de s'habituer à ses nouveaux rôles, comme la finale des PCS2 l'a montré. FaZe a remporté cinq Chicken Dinner sur le chemin de la victoire avec une marge de plus de vingt points, et s'est depuis confortablement qualifié pour la finale des PCS3 ce mois-ci.

Pourtant, tout n'a pas été si simple durant les PCS2, car FaZe a échoué lors de l'avant-dernière journée de compétition tandis que Team Liquid a fait un retour presque miraculeux. FaZe a fini par l'emporter, en réalisant une performance de haut standing lors de la dernière journée, qui est maintenant devenue la marque de fabrique de l'équipe — le légendaire «FaZe Sunday». Mais comment ont-ils fait face à cette pression soudaine?

C'est un sujet que j'ai voulu approfondir. Pour Fuzzface, il s'agissait moins des performances de Liquid que de celles de son équipe.

"Pour moi, je sais qu'on n'a pas du tout été à la hauteur de ce que j'attendais de nous ou de notre niveau les jours précédents", a-t-il déclaré. "Donc en arrivant au dernier jour, c'est presque comme si on était plus performants parce qu'on était un peu en colère contre nous-mêmes. On voulait vraiment réparer toutes ces petites erreurs qu'on avait faites, et on ne voulait pas se planter, et être au maximum de nos capacités".

Je dis à Fuzzface en plaisantant que le "PUBG en colère" offre souvent le meilleur niveau sur PUBG, étant donné les succès de l'équipe au fil des ans.

"Je veux dire, c'est mieux si tu perf dès le début ! Mais je pense que c'est quelque chose qu'on ressent tous, chaque fois qu'on perf mal un jour, le lendemain, on revient plus fort parce qu'on est en colère contre nous-mêmes. On est vraiment attentifs et on se concentre plus."

Conférence d'avant-match de FaZe Clan le dernier jour des PCS2. L'équipe continuerait à réclamer deux victoires pour sceller le championnat.

C'est une progression intéressante, et il est clair que tous les joueurs ressentent parfois de la colère quand ils perf. Je me demandais si c'était uniquement lié au fait d'être si proche de la fin, d'avoir été en position de gagner pendant si longtemps, et si la peur était également de la partie.

"C'est peut-être pas tant la peur que le fait d'être nerveux. Mais c'est quelque chose que tout le monde ressentira en compétition, et c'est quelque chose que tu dois juste gérer personnellement ou en interne pour ne pas te laisser paralyser. Tu sais que c'est là mais tu dois continuer à avancer."

Heureusement pour FaZe, ils ont remporté la victoire. Mais les choses auraient pu être tellement différentes sans la désormais mémorable représentation du « FaZe Sunday ». C'est vraiment devenu un truc, comme le Tiger Woods Sunday lorsqu'il était à son apogée. Pour Fuzzface, si le résultat avait été différent, la faute serait retombée sur leurs épaules, indépendamment du comeback de Liquid.

"C'est toujours "vous avez throw"", dit-il. "Je dis presque toujours que quand on joue comme on est censés jouer, on gagne. Le seul moment où on gagne pas, c'est quand on ne respecte pas nos exigences. C'est pas pour minimiser les perfs des autres, mais c'est presque toujours à cause de nous. Si on joue mal, quelqu'un d'autre peut gagner."

Un discours de combat qu'on attendrait d'un sportif de haut niveau, et qui dénote une confiance infinie dans le roster et sa capacité à remporter ces victoires majeures. La constance de FaZe sur près de quatre ans de compétition en est la preuve — l'équipe se classe deuxième derrière la plus grande puissance coréenne, Gen.G, en termes de prix selon eSportsearnings — et cette volonté résolue de gagner le respect des autres équipes, non seulement en Europe, mais en Occident de manière générale.

Fuzzface a un désir ardent de gagner un championnat mondial, un désir qui n'a fait que croître depuis la deuxième place l'an dernier. FaZe était la seule équipe occidentale à se classer parmi les cinq premiers, les quatre autres étant basés en Asie. Mais Fuzzface ne pense pas que cela soit dû au fait que certaines régions soient plus fortes que d'autres.

"C'est peut-être le top 5 des équipes d'Asie qui est vraiment fort, l'UE peut-être seulement le top 4", explique-t-il. "On a souvent affronté des équipes asiatiques, et elles perf toujours très bien aux gros events. C'est un peu nul que l'Occident ne perf pas aussi bien dans ces moments-là."

Gen.G a devancé FaZe pour remporter le championnat mondial PUBG 2019. Photo: PUBG Corp - PUBG
Gen.G a devancé FaZe pour remporter le championnat mondial PUBG 2019. Photo: PUBG Corp

Pour lui, cela dépend en grande partie de l'éthique de travail, mais aussi des joueurs qui ont tendance à être assez jeunes. Fuzzface est l'un des plus anciens sur PUBG, à 26 ans, et a connu une vie avant l'esport grâce à ses quatre années de service dans l'armée suédoise. Cela l'a aidé plus facilement à intégrer une dynamique d'équipe, et lui donne une perspective différente de la plupart des autres joueurs. En plus, bien sûr, d'une éthique de travail — chose qu'il pense que les équipes asiatiques peuvent parfois exagérer, mais qui influe sur les succès occidentaux.

"Je sais pertinemment que sur la scène occidentale en général, la plupart des gens ne practice pas autant qu'ils devraient." Il ne pense pas que le fossé entre l'Occident et l'Asie va se combler de sitôt. "[C'est] pas à cause de l'effort, enfin. Il se réduira peut-être en fonction de quelque chose en particulier, ou si les niveaux de skill des régions changent, mais je pense que l'Asie surpassera presque toujours les autres."

"[Chez FaZe], on a une très forte éthique de travail, et c'est quelque chose qu'on respecte. Bien sûr, ça varie, mais on est très cohérents par rapport aux autres équipes. C'est la même chose pour Liquid, ils sont cohérents et ont une forte éthique de travail. Mais il y a d'autres équipes qui ne practice probablement pas ou qui n'ont pas la même technique de travail, et je pense qu'on a beaucoup de mérite pour ça."

En tant qu'homme d'État aîné de l'esport, Fuzzface jouit d'une vie personnelle plus développée que la plupart des autres.

Je reviens sur le sujet du milieu militaire, car c'est quelque chose qui m'intéresse personnellement. J'étais curieux d'en savoir plus sur la façon dont cette expérience s'est traduite dans l'esport et a influencé la dynamique d'équipe au sein de FaZe.

"Je le considère plus comme un trait de personnalité ou un travail de développement personnel [que comme un aspect militaire]", dit-il. "Si tu es un peu plus avancé dans ce domaine, que l'Armée de terre favorise, alors tu peux mieux t'intégrer au sein d'un groupe. Tu comprends la dynamique du groupe, ce qui ne fonctionne pas ou ce que tu peux et ne peux pas dire parce que tu connais les limites."

Je demande à Fuzzface si cela crée des tensions avec des joueurs qui sont plus jeunes que lui et qui n'ont pas cette compréhension militaire.

"Beaucoup de jeunes ne sont peut-être pas aussi respectueux qu'ils devraient l'être tout le temps", dit-il. "Toutes ces petites choses vont provoquer des tensions au sein d'une équipe parce qu'elles passent beaucoup de temps ensemble."

Je lui demande si son âge et ses responsabilités en tant que "père" de PUBG lui confèrent des responsabilités supplémentaires envers ses coéquipiers.

"Ça joue un peu dans l'alchimie de l'équipe et d'autres trucs du genre. Je pense qu'on peut considérer que c'est plus de responsabilités, mais je pense que ça donne l'occasion de mieux coordonner l'équipe, dans le sens où tu peux aborder différents problèmes un peu plus efficacement que beaucoup d'autres équipes."

"Il y a des limites à ce qu'on peut faire [en transmettant ces connaissances militaires], mais je pense qu'en général, c'est plus une affaire personnelle. Chaque fois que tu as de longues discussions d'équipe, tu peux avoir plus de perspective, et du coup faire en sorte que l'équipe se sente un peu mieux dans sa peau."

David 'Fuzzface' Tillberg-Persson de FaZe Clan avec son coéquipier Ivan 'ubah' Kapustin au PEL 2019. Photo: PUBG Corp - PUBG
David "Fuzzface" Tillberg-Persson de FaZe Clan avec son coéquipier Ivan "ubah" Kapustin au PEL 2019. Photo: PUBG Corp

Bien que le succès semble venir naturellement à FaZe, la volonté de réussir permet à Fuzzface de rester motivé pour performer, que ce soit dans le cadre d'un tournoi ou d'un scrim. Cela conduit à une attitude diligente dans la préparation des events, qu'il s'agisse d'étudier la rotation des équipes ou la façon dont elles aiment jouer, ou encore comment elles optimisent leur propre jeu à l'échelle individuelle. Le passage de mxey à Gustav est né de cette démarche, tout comme une perspective qui parle de la nature analytique de PUBG.

"Disons que tu as 80 décisions à prendre dans un match", dit-il. "Peut-être que tu en prendras 70 très bonnes, mais sur le reste, tu as peut-être été trop lent ou tes calls n'étaient peut-être pas parfaits. Donc, si tu as quelqu'un qui peut t'aider à ce niveau, alors peut-être que tous ces 80 points seront corrects. C'est ce que je pense."

Bien sûr, cela s'applique à toutes les équipes, mais ce qui distingue FaZe, c'est que, outre leur éthique de travail, ils semblent très bien connaître leurs adversaires.

"Une grande partie de PUBG repose sur l'intuition, qui est alimentée par des choses que tu connais déjà, au fond. Chaque fois que tu te prépares pour des events, tu ne te souviens peut-être pas de détails précis, mais tu as une idée générale de la façon dont les autres vont aborder le match, par exemple. Tu fais ça pour le reste des équipes du lobby et du coup tu comprends comment la map va se dérouler, où les gens vont aller et ce qui sera free."

Je dis à Fuzzface que PUBG ressemble à une partie d'échecs, et c'est quelque chose sur quoi il est d'accord, dans une certaine mesure. Il compare le macro play, beaucoup plus similaire aux échecs de haut niveau que sur d'autres FPS, mais que les réflexes de tir de base entrent dans la catégorie du micro play, les gunfights et les combats rapprochés définissant généralement l'issue du lategame.

"Je dirais que le macro play repose sur des probabilités", dit-il. "C'est plus mathématique que dans les autres jeux FPS, c'est sûr."

La seule chose qui m'a frappé, c'est à quel point Fuzzface est analytique. Cette vidéo de février 2019 révèle sa réflexion sur l'efficacité de l'équipe.

Alors que 2020 touche à sa fin et que tout le calendrier 2021 reste encore à déterminer, Fuzzface souhaite voir les events en LAN revenir en parallèle, un chemin qui mènerait aux Worlds. Pour lui et d'autres joueurs de haut niveau, le désir de se mesurer aux meilleurs reste l'ambition première. Le calendrier professionnel PUBG est souvent moins réglementé que, disons, celui de League of Legends, et en général les équipes ne savent pas au préalable ce qui les attend.

Mais cela n'affecte pas trop l'état d'esprit de l'équipe, car elle s'y est habituée. Ils prennent les choses comme elles viennent, mois après mois, tout en travaillant dur pour s'assurer que FaZe soit prêt à relever tous les défis qui lui sont présentés. Fuzzface préfère cela à une ligue franchisée, par exemple.

"J'ai apprécié les premières années de PUBG — ce n'était que des tournois indépendants, presque comme un tournoi différent chaque mois dans un endroit différent. Je préfère de loin ce rythme, car j'aime vivre chez moi et je ne voudrais pas d'une ligue qui me force à vivre en permanence autre part. Je suis aussi un peu plus âgé que la plupart des joueurs à 26 ans, je dirais que j'ai une vie personnelle plus développée."

Le confinement, la longue pause, puis la vague d'events en ligne ces derniers mois n'ont pas changé la façon dont l'équipe se prépare, Fuzzface estime qu'une fois qu'une équipe a atteint un certain niveau de compétence, il est facile d'y revenir. Des baisses de niveau vont se produire, mais au final, c'est comme pour le vélo. Mais tout de même, cela a entraîné plusieurs périodes d'ennui.

"La compétition est quelque chose que nous aimons tous", dit-il. "J'espère que tous ceux qui font de la compétition en profitent au moins ! On s'ennuie un peu durant les temps morts — bien sûr, on joue, on scrim, mais on ne ressent pas vraiment le jeu, il n'y a pas d'enjeu."

PUBG

En ce qui concerne la dynamique d'équipe en général, les circonstances ont fait que le quatuor s'est moins vu physiquement. Bien qu'ils vivent dans des pays différents, un calendrier classique et non-affecté par les aléas du coronavirus aurait fait qu'ils se seraient vus lors de différentes LAN. En ce sens, la situation a fait que les joueurs n'ont pas été aussi proches qu'ils auraient pu l'être, sans ce lien qui ne peut venir que du fait d'être dans les tranchées ensemble. Les communications vocales sur Discord ne comptent pas vraiment.

Cela n'empêche cependant pas Fuzzface de se dépasser.

"Je ne dirais pas que je suis un mauvais perdant, mais chaque fois que nous ne gagnons pas, je suis toujours déçu de moi-même parce que je sais qu'il y a des choses que j'aurais pu faire mieux, des choses que j'aurais pu améliorer, et je n'arrête jamais de me dire ça. Peu importe le nombre de fois où on a gagné dans le passé, chaque fois qu'on joue vraiment mal — même parfois en scrim — je me sens tellement mal dans ma peau que je veux juste m'améliorer et être meilleur ! Je ne veux pas être dépassé ou régresser."

Notre heure d'interview touche à sa fin et je pose donc la question des PCS3. Qui va gagner ?

Fuzzface hésite, puis annonce la victoire de Faze. Je lui demande quelles sont les équipes qu'il considère comme les plus proches rivaux de FaZe Clan pour leur couronne des PCS et la part du lion de 200 000 $.

"Je dirais que nous avons au moins quatre autres équipes qui sont toutes très bonnes et qui peuvent facilement se disputer la première place. À l'heure actuelle, je dirais que ce sont Natus Vincere, Team Liquid, TSM et shiftW qui sont toutes très fortes, donc on s'attendrait logiquement à ce qu'elles réussissent — n'importe laquelle de ces équipes en a le potentiel."

Mais vont-ils vous battre ?

"Pas si on joue bien !"

Durant n'importe quel "FaZe Sunday", ils vont soit gagner, soit perdre. Mais l'issue restera toujours entre leurs mains.

Les finales PCS3 Europe auront lieu du 7 au 22 novembre.

Contenu original par David W. Duffy.

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Célia Nicoud
Célia "Lolisa" Nicoud

Volontaire aspirante rédactrice JV, passionnée de RPG et des jeux Blizzard.

Emilie Colpaert il y a 3 ans

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