Même le programme prévu par Blizzard à son Arena n'aura pas pu être respecté tellement les matchs ont été à sens unique. Alors que l'on notait depuis le début de cette Saison 2 d'Overwatch League un accroissement du temps par match (105 minutes contre 90 en Saison 1), les demi-finales des Playoffs Stage 1 se sont révélées expéditives.
Avec un programme prévoyant le début de Philadelphie vs San Francisco à 23h, le spectateur pouvait s'attendre à finir sa soirée à 1h du matin environ. Mauvaise nouvelle pour les couche-tard puisqu'à 23h30, tout le monde avait rangé les claviers sous le bras et était rentré se reposer, se préparant pour ce dimanche ou le passant à étudier les raisons de la défaite.
En tant que spectateurs, nous sommes bien sûr en attente de plus de spectacle pour la finale qui démarre ce dimanche 24 mars à 20h.
Vancouver Titans vs Seoul Dynasty
Seoul avait produit une grande performance en quarts de finale en éliminant New York, la meilleure équipe de la conférence Atlantique (7-0). La franchise coréenne n'a pas réussi le même exploit face à Vancouver, subissant même un sévère 4-0 que personne n'avait réellement vu venir.
Les Titans ont poursuivi leur domination, la même qu'au cours du Stage 1, face à un adversaire en théorie plus solide après avoir éliminé NYXL. Seule la map 3 (Temple of Anubis) a été réellement disputée, laissant croire à un retour de Dynasty. Mais Bumper et ses collègues étaient trop forts, et Seoul probablement un peu en sous-régime pour espérer quoi que ce soit.
Pour sa première saison en Overwatch League, Vancouver ne fait pas les choses à moitié et atteint la finale des Playoffs Stage 1.
Philadelphia Fusion vs San Francisco Shock
Le sort de ce match aurait peut-être été différent si les deux équipes avaient joué leur match d'appui et non compté sur Nate Nanzer et sa pièce pour en décider. Poko et ses teammates ont été totalement dominés et n'ont pas réellement vu le jour. Le joueur français a été le seul à impressionner un peu la foule, les ultis de sa D.Va étant dévastateurs tout au long de la soirée.
Mais cela n'a clairement pas suffi à avoir le moindre espoir, et le tableau d'affichage en attestait à la fin de la demi-finale. Sur l'ensemble des 4 maps, Philadelphie n'avait marqué que 2 points en tout et pour tout. Une attaque bien trop faible pour espérer quoi que ce soit, et une défense bien organisée de la part des joueurs californiens : la recette d'un sweep net et sans bavure.