Preview DOOM, PS4, One, PC

Preview de DOOM : la bêta multijoueur

Après des années de silence, la licence fondatrice DOOM revient sur consoles et PC le 13 Mai. Pour nous faire patienter, id Software et Bethesda nous on laissé poser nos mains sur le jeu le temps d'une bêta fermée multijoueur. On vous livre nos impressions.

DOOM - Trailer multijoueur

Ba-Doom-Tss

Comme le dit si bien le titre, on a passé le weekend sur DOOM. Enfin, c'est ce que le titre laisse suggérer parce qu'on n'est pas entièrement sûr d'avoir joué à DOOM.

Quand on lance le jeu, on nous montre que des trucs pour nous faire croire que c'est DOOM. Il y a le titre en très gros, le logo id Software et une musique assourdissante qui tabasse les oreilles. Jusqu'ici on identifie à peu près la licence, mais ce n'est qu'après avoir lancé une partie qu'on se rend compte de la pseudo-supercherie. Déjà, on nous met sur une interface avec un gros bonhomme sorti d'Halo 5. Bon, Halo 5 est un très bon jeu, donc pourquoi pas. Après on lance un match à mort par équipe et là... ce n'est pas le drame, mais notre cerveau se pose tellement de questions qu'on frôle la surcharge. La principale : Mais à quoi sommes-nous en train de jouer ?

On arrive donc sur une map pleine de DOOM, c'est-à-dire avec plein d'enfer, de désolation et de feu partout. Dès lors, on est accueilli par un stagiaire en voix off de chez 343 industries que Bethesda a récupéré pendant les soldes d'Hiver. On découvre un arsenal typé Fast FPS composé de laser, lance-roquettes semi-auto ou encore de rail gun.

On fait ensuite ami-ami avec une certaine souplesse dans le mouvement. Les corniches sont légion et on peut effectuer des double sauts pour les atteindre. On ne peut pas courir en cliquant sur le stick, le personnage le fait automatiquement. Le jeu se veut donc dynamique et force, de ce fait, une certaine rapidité dans le gameplay. Néanmoins, celle-ci est assez étrange dans la manière dont elle est gérée.

On peut se réincarner en Revenant, à certains moments. C'est plutôt cool et complètement cheaté.

Slow-FPS

C'est tout l'inverse de la dynamique d'un fast FPS. Là où dans le fameux genre de Quake et d'Unreal on se bat rarement au corps à corps, les combats à mi-distance sont ultra frénétiques et ne laissent pas souvent place à l'erreur ; on se retrouve avec DOOM dans un jeu très dynamique et plaisant au corps à corps mais qui se ramollit très vite à mi-distance.

L'équilibre des armes est aussi un peu en demi-teinte. La grenade drainante est à des années lumières des autres et le laser, pour remplir la même fonction que l'ersatz de fusil d'assaut, est bien plus performant. C'est un parti pris, mais les personnages ont étonnamment beaucoup de vie. On démarre avec 100 points que l'on peut recharger via des kits dispersés sur la map, auxquels on ajoute des points de bouclier que l'on peut trouver dans des coins de la carte ou sur les dépouilles de nos ennemis. Les éliminations brutales au corps à corps sont très jouissives et ne ralentissent pas le gameplay, ce qu'on pouvait craindre en voyant les vidéos.

Sortons du gameplay et revenons sur le contenu de cette bêta. Étaient présentes deux maps à la direction artistique tellement identiques que c'est un vrai défi de les différencier, jouables sur deux modes de jeu des plus originaux : un classique team deathmatch et un autre où l'on doit garder une zone alors qu'elle avance continuellement. Paraît-il que l'on pourra créer nous même nos maps et modifier un peu les conditions de jeu dans la version finale. On attendra de voir pour en juger.

Pour finir cette preview, passons en revue ce qui est disponible en termes de personnalisation. Prenez la personnalisation d'Halo Reach et ajoutez-y un peu de création de kits à la COD et vous obtiendrez exactement DOOM. On peut changer les pièces de son armure et leur couleur. Au niveau des kits, c'est vraiment très basique, même pour un COD. On a une arme principale, une secondaire, une grenade et des perks (voir la vie de son adversaire, gagner + d'xp) que l'on peut déclencher après chaque mort.

Quelle direction artistique fantastique