Le Festival du Feu
Shen et Akali interprètent le Dit de Reina lors du Festival du Feu ionien
« Comme tous les ans, les Ioniens de toutes les provinces se sont réunis hier autour des branches fleuries du Grand arbre des Jardins sereins pour célébrer le Festival du feu. Ce festival, qui se déroule chaque année en début d’été, célèbre selon la tradition ionienne la purification et la renaissance de l’esprit. Invités d’honneur au festival, les champions de la League Shen et Akali ont tous les deux participé à la représentation de la célèbre pièce de théâtre Le Dit de Reina.
Les festivités ont débuté dès hier matin alors que les habitants commençaient à se masser dans les Jardins sereins. Les commerçants ont installé leurs étals tout autour du jardin pour proposer leurs plats typiques, leurs costumes traditionnels et leurs antiquités aux visiteurs. À l’ombre du Grand arbre, ils se sont tous réunis pour écrire leurs malheurs sur des parchemins destinés à être accrochés aux branches. « C’est la principale tradition du festival, explique Maître Hana, adjudicateur ionien. Nous désignons ensemble quels sont nos plus grands malheurs. Lorsque la nuit arrive, nous les affrontons d’un seul bloc. Quand le soleil se lève de nouveau, nos peurs et nos malheurs ont disparu et nos esprits sont ravivés. »
Pendant la nuit, les Ioniens ont pu assister à différents spectacles de musique et de théâtre inspirés par l’histoire et les légendes du pays.
Le spectacle le plus attendu était naturellement celui dans lequel devaient se produire Shen et Akali de la League of Legends, Le Dit de Reina, la légende d’une ancienne guerrière d'Ionia pourchassée par un esprit malfaisant. Reina était incarnée par Akali, vêtue de sa tenue de combat rouge et blanche, tandis que Shen, la tête couverte par un masque terrifiant, jouait le rôle de l’esprit qui la hante. La légende raconte que Reina tenta d’échapper à cet esprit pendant des années, mais qu’il la retrouvait toujours. Finalement, Reina posa son propre masque sur sa tête pour affronter l’esprit, qui s’enfuit à tout jamais, pris de panique en découvrant sa force.
« La morale de cette histoire se retrouve au coeur de ce festival, commente Akali à sa sortie de scène. Nous sommes tous poursuivis par quelque chose d’obscur. Ici, nous pouvons mettre un nom sur nos peurs en les suspendant au Grand arbre. Comme Reina, nous devons réussir à affronter cette part d’ombre dans nos esprits. Nous devons être plus forts que ce qui nous tourmente. »
Alors que le soleil se levait enfin et que le Grand arbre avait presque disparu derrière les milliers de parchemins, un invocateur ionien les enflamma. Une fois la magie dissipée, les rayons du soleil traversaient de nouveau les branches de l’arbre. « C’est là la grande morale de ce festival, conclut Maître Hana. La lumière émerge toujours, même dans l’obscurité. » »
Journal de la Justice, épisode 22 – 27 mai 21 CLE
La Forteresse Céleste
Lorsque Syndra découvrit que sa magie avait cessé d'évoluer, elle alla voir son maître pour lui demander la raison de cela. Il lui annonça qu'il avait restreint sa magie dans l'espoir qu'elle apprenne le contrôle d'elle-même. De rage, elle l'attaqua et réclama qu'il retire le sceau. Son maître la menaça en lui annonçant que si elle refusait d'apprendre, il serait obligé de lui enlever toute sa magie. Mais Syndra souleva alors son maître dans les airs et l'écrasa contre le mur, ce qui détruisit son sceau par la même occasion. Elle refusa de retourner au village, et transforma le temple dans lequel elle s'entraînait en une forteresse imprenable qu'elle éleva dans les airs. Elle fomente maintenant une revanche contre les Anciens d'Ionia.
La fin de l'éternité
L'enfant des étoiles immortel, Soraka, fut un jour visitée par un homme du nom de Warwick, qui portait avec lui le corps de sa défunte femme. Warwick supplia Soraka de rendre à sa femme la vie, mais ses pouvoirs n'étaient pas assez puissants pour réveiller les morts. Warwick jura alors de trouver celui qui était responsable de la mort de sa femme. Il revint régulièrement dans le bosquet où se trouvait Soraka, jusqu'à devenir son ami. Il lui annonça un jour qu'il avait trouvé les assassins de sa femme, et Soraka le suivit dans le monde des mortels pour la première fois. Lorsqu'il fut attaqué, elle tenta de soigner ses blessures, en vain. Elle fut forcée d'attaquer à son tour, et devint par la même occasion mortelle elle aussi. Warwick à ce moment-là tenta de s'emparer de son coeur, qui lui donnerait l'immortalité, mais Soraka utilisa sa puissante magie pour le rejeter. Depuis, Warwick essaie de s'emparer de son coeur, et Soraka vit parmi les mortels dans l'espoir d'arrêter les souffrances sur Runeterra.
La chute de l'Ordre Kinkou et l'avènement des Ombres
Un jour, Zed se rendit compte que ses étudiants suffisaient à constituer une véritable armée. Il les mena au temple de son ancien maître pour récupérer son dû. Son maître l'attendait, et il demanda pardon aux pieds de Zed pour l'avoir banni, le poussant ainsi vers les ombres au lieu de le mener vers le bien. Mais Zed refusa d'écouter son ancien maître. Il le suivit à l'intérieur du temple, non pas pour se repentir, mais pour assassiner le père de Shen. Ce jour-là, l'ancien ordre des ninjas tomba. Les efforts héroïques de Shen permirent à quelques ninjas de prendre la fuite. Le temple est aujourd'hui un lieu d'entraînement sombre pour l'Ordre de l'ombre. Les règles de Zed, en tant que chef de l'ordre, sont simples : il faut perfectionner la technique, et tuer tous ceux qui refusent d'apprendre les techniques des ombres.
Un ancien mystère de Runeterra
« Ce morceau de bois ionien a été gravé bien avant la guerre contre Noxus. Ce genre de relique est devenu rare, mais c'est toujours plus ou moins la même chose. C'est la beauté qu'on chercher à peindre : des paysages, la méditation des moines, les étoiles et le ciel nocturne, tous ces machins de spiritualité qu'ils adorent. À l'exception de ce morceau de bois.
Je n'ai jamais rien vu de tel. Toujours cette silhouette sombre avec cette lame et, horreur suprême, je ne crois pas que ces taches rouges soient de l'encre… »
Ezreal