Grand Theft Auto II
Après un succès pareil, DMA ne pouvait pas en rester avec leur GTA. Le premier opus leur fournit une occasion en or d'améliorer le jeu, d'y instaurer plus de fonctionnalités et de fournir l’expérience de jeu voulu. GTA 2 sortit un 22 octobre 1999, édité par Rockstar Games, le tout sur PC et PlayStation. Ici, DMA a clairement mis les bouchées doubles, sûrement grâce au soutien de Rockstar, et il s'est vu grandir. Les bases restent les mêmes : voler et tuer. Mais Anywhere City, nom donné à la ville par les fans, regorge de chose à faire. Fini de se balader sans vraiment savoir ce qu'on fait. |
Notre anti-héros répond au doux nom de Claude Speed et décide de travailler pour les gangs qui règnent sur les trois quartiers de la ville. Ces gangs sont rivaux. Du coup, si vous accomplissez une mission pour l'un, un des gangs le prendra mal et vous perdrez du respect pour ce gang, et si ce respect est au plus bas, ils n'hésiteront pas à faire feu dès qu'ils vous verront. Il faudra alors jongler entre chaque gang et contrebalancer chacune de nos missions pour ne pas finir dans le négatif et se sentir traqué à chaque coin de rue. En revanche, si vous possédez suffisamment de respect pour un gang, vous vous verrez affecté des missions plus importantes, mais aussi mieux payées. |
Le système de respect est au final là pour impliquer le joueur. C'est à lui de décider qui il veut aider et comment il veut le faire. Et on rentre alors dans le deuxième bon point pour GTA : l’implication. En 1999, il était difficile de trouver des jeux nous donnant des choix. On avait les RPG-Occidentaux comme les Donjons & Dragons ou les Elders Scrolls, mais, comme dit plus haut, les grandes boites de jeux vidéo favorisaient grandement l'immersion 3D, grâce à des jeux de plates-formes ou des FPS. |
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Trailer GTA 2