Grand Theft Auto : The Ballad of Gay Tony
Rockstar récidive avec un deuxième DLC, toujours en cohérence avec l'histoire de GTA IV, mais cette fois-ci, oublions les grosses motos et les bikers sexy en cuir et concentrons nous sur le monde de la nuit et de l'homosexualité. The Ballad of Gay Tony est sortie le 29 octobre 2009 sur Xbox 360 et le 16 avril 2010 sur PC et PS3.
Rockstar fait une grosse provoque à tous les homophobes en permettant d'incarner non pas Gay Tony, mais son garde du corps, Louis Lopez, qu'il devra donc protéger et défendre coûte que coûte. Pour faire une piqûre de rappel, on rencontre Tony principalement quand Niko doit récupérer des diamants pour la mafia. Cette aventure permettra d'en savoir plus sur ce passage de l'histoire. Louis est un ancien taulard qui a décidé de rentrer dans le droit chemin une fois sa nouvelle vie commencée. Il fût remarqué par Tony et commença à faire des petits boulots qui lui paraissaient sans importance, comme la surveillance d'une des boites gay les plus branchées ou encore exaucer les moindres caprices de Tony. Cependant, Tony a le don de se fourrer dans des affaires louches, et si principalement, cela touche sa vie amoureuse, il se retrouvera parfois dans de sacrées galères et devra compter sur Louis comme le ferait un ange gardien.
Le Buzzar a une énorme puissance de feu qui peut clairement
répandre le chaos dans les rues de Liberty City
En terme de contenus, Rockstar a retenu la leçon de la précédente extension, et ils n'ont pas été avares. Quatre nouvelles armes, de nouveaux véhicules (voitures, hélicoptère, moto de course), la possibilité d'utiliser des parachutes et de faire du base jump ainsi que l'ajout d'activités sociales (danser, boire et faire des jeux débiles en boite, draguer, plans d'un soir, fight club, etc.). Mais la meilleure des nouvelles, c'est la possibilité de piloter un char léger (ENFIN !). Eh oui, chers amis, c'était ce qui manquait clairement à ce GTA IV, un char. C'est fun les chars, ça casse tout et on est (pratiquement) invincible dedans. Bref, c'est pour moi une des meilleures raisons pour justifier ce DLC.
Youssouf reste le personnage le plus délirant de l'extension.
Ce qui différencie TBGT de l'autre extension (ou même du jeu original), c'est que celle-ci parie avant tout sur la surenchère d'action. Pas au même niveau qu'un Saints Row 3, mais on passe quand même beaucoup de temps à faire des trucs dingues, à faire exploser des trucs, notamment une des missions où on doit aller voler un hélicoptère de combat sur un paquebot et détruire ensuite le paquebot avec l'hélicoptère, provoquant un torrent d'explosions au large de Liberty City. Mine de rien ça défoule bien, et je m'avancerais aisément en disant que cette extension propose une excellente aventure à tous les amoureux de Vice City, tout en restant au goût du jour. Un DLC à posséder impérativement.
GTA : The ballad of Gay Tony - Trailer