Le dernier chapitre de l'épisode 3 de Song of Horror introduisait le nouveau lieu que nous allions explorer, l’Abbaye Sainte Cécile. L'énorme bâtisse est détruite et abandonnée au milieu de nulle part, et il semblerait qu'elle soit à l'origine de la malédiction de la Présence. Découvrez le lieu le plus hanté de Song of Horror dans notre test de l'épisode 4.
- Genre : Jeu d'horreur, énigmes
- Date de sortie : 30 janvier 2020 sur PC
- Plateforme : PC (Steam), PS4 et Xbox One
- Développeur : Protocol Games
- Éditeur : Raiser Games
- Prix : 7,99 € disponible sur Steam ou 21,99 € pour le Season Pass complet
- Testé sur : PC
Un nouvel environnement très imposant...
L'abbaye Sainte Cécile
Bienvenue à l'abbaye Sainte Cécile, là où tout a commencé. Ce nouveau lieu est très grand comparé aux autres que nous avons déjà explorés, et l'épisode 4 est donc bien plus long que les précédents, mais aussi plus difficile. Encore une fois, l'ambiance est au rendez-vous. L'environnement est très réussi : sombre à souhait, très détaillé et donc très immersif. Le tout saupoudré de quelques chants lyriques bien angoissants. Bref : Song of Horror se lâche, âmes sensibles s'abstenir.
Un nouveau personnage jouable fait son entrée : Ernest Finnegan, ancien archéologue de renom et ami de Sebastian Husher. Ernest a beaucoup d'humour, et rien de tel que quelques répliques bougonnes pour détendre un peu l'atmosphère. On salue aussi le doubleur d'Ernest qui donne enfin un peu de profondeur et d'humanité à son personnage, contrairement aux personnages des épisodes précédents.
Nouvelles mécaniques
Si l'épisode 4 de Song of Horror est aussi effrayant, c'est aussi grâce aux multiples formes de la Présence. Elles sont ici toutes présentes, et rôdent à chaque coin de l'abbaye. Une nouvelle mécanique vient se rajouter, celle du Requiem. Si vous vous sentiez un peu rassuré à l'air libre, c'est désormais terminé, mais nous n'en dirons pas plus, histoire de vous laisser un peu la surprise.
Cet épisode nous fait enfin ressentir le véritable potentiel de la Présence et de son IA imprévisible. On est en permanence sous pression, aux aguets du moindre bruit. Le rythme cardiaque augmente parfois sans raison apparente, ce qui entretient le stress et l'angoisse. Rajoutez à cela une bonne dose de difficulté sur les puzzles et vos nerfs seront certainement à vif. L'épisode 4 de Song of Horror ne vous laissera aucun répit ni aucun recoin tranquille pour souffler, alors préparez-vous.
Trop imposant ?
Malheureusement, si l'horreur est au rendez-vous, la technique, elle, n'y est toujours pas. Encore une fois, le jeu est très mal optimisé. Le gameplay n'est jamais fluide et certaines pièces un peu chargées font descendre drastiquement les fps, rendant parfois Song of Horror injouable. Une question se pose donc : les problèmes de performances ont toujours été présents, dès l'épisode 1. Alors pourquoi faire un épisode 4 encore plus long avec un environnement gigantesque ? Résultat : on se retrouve perdu dans un énorme lieu et frustré par les problèmes de performance. L'optimisation insatisfaisante combinée aux allers-retours permanents entre les différentes pièces de l'abbaye font de cet épisode une expérience malheureusement mauvaise.
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