Les premier et troisième opus de Song of Horror nous avaient agréablement surpris, notamment grâce leur son atout phare : l’IA évolutive et imprévisible. Les concepts originaux de Song of Horror sont-ils équilibrés dans ce second épisode ? Voici notre avis sur Song of Horror épisode 2.
- Genre : Jeu d'horreur, énigmes
- Date de sortie : 31 octobre 2019 sur PC
- Plateforme : PC (Steam), PS4 et Xbox One
- Développeur : Protocol Games
- Éditeur : Raiser Games
- Prix : 7,99 € disponible sur Steam ou 21,99 € pour le Season Pass complet
- Testé sur : PC
Les nouveautés de l’Épisode 2
Visite chez l’antiquaire
Le second épisode de Song of Horror nous emmène chez l’antiquaire qui a envoyé la mystérieuse boîte à musique au Manoir Husher, Mr Färber. On découvre donc un nouveau lieu, qui comprend la boutique de Färber ainsi que son appartement et une petite coursive entre les deux. Le même type d'atmosphère glauque règne ici: tout est mal éclairé, comme à la bougie, et l’ambiance sonore est lugubre à souhait. Si le premier épisode de Song of Horror peut faire penser à Resident Evil avec son manoir tortueux, on retrouve ici un gros clin d’œil à Silent Hill, sa ville désertée et ses immeubles sales, et c’est très efficace.
Erica Färber, la fille de l’antiquaire, et l’officier de police René sont les deux nouveaux personnages de ce second épisode de Song of Horror. Nous avons choisi d’incarner Erica lors de notre playthrough, car elle est la personne la plus proche de la mystérieuse boîte à musique.
L’histoire suit tranquillement son cours, et, sans être incroyable, reste suffisamment intéressante pour nous satisfaire. On salue surtout l’ambiance visuelle et sonore qui, encore plus que dans le premier épisode, fait son petit effet.
Ennemis et mécaniques
La Présence et ses apparitions imprévisibles est toujours le principal antagoniste du jeu. Cependant, l’épisode 2 de Song of Horror nous présente un nouvel ennemi avec des caractéristiques similaires à La Présence: pour vous en débarrasser, vous devrez faire le moins de bruit possible lors d’un QTE. Il incarne le second hommage notable à Silent Hill de par son design humanoïde, et amène un second souffle à l’élément horreur qui s’efface petit à petit après une énième rencontre avec La Présence. De nouvelles petites mécaniques font également leur entrée, même si elles n’influent quasiment pas sur le gameplay et la progression.
Malheureusement, les QTE sont souvent fastidieux et on en vient rapidement à se lasser et à maudire les apparitions des ennemis. Il en va de même pour les déplacements du personnage, qui sont maladroits et peu précis, ce qui rend l’exercice souvent pénible, surtout lorsqu’on se trouve dans une pièce avec beaucoup d’objets à examiner.
Les puzzles, quant à eux, sont assez équilibrés en termes de difficulté et se révèlent instinctifs dans l’ensemble.
Le Permadeath, véritable élément narratif
Si l’élément vendeur de Song of Horror est l’IA de La Présence, c’est bien la mécanique de permadeath qui fait mouche. Rappelez vous, lorsqu’un personnage meurt dans le jeu, c’est permanent, et il n’est plus jouable par la suite.
Le fait de perdre définitivement son personnage lorsqu’il meurt est un élément narratif solide pour un survival horror. Chacun des personnages proposés a une histoire et une personnalité qui lui est propre, ainsi qu’un point de vue différent sur l’enquête traduit par les diverses interactions avec l’environnement qu’ils offrent. Cette mécanique est bel et bien ce qui fait l’originalité de Song of Horror. On aurait cependant aimé un doublage des personnages de meilleur qualité pour souligner cet atout.
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