Lors d'une session preview d'environ 2h30, nous avons pu tester en avant première le prochain titre d'Ubisoft : Avatar Frontiers of Pandora. Inspirée des films de James Cameron, cette aventure inédite promet de créer son propre Na'vi (fameux peuple à la peau bleu) et de l'incarner à travers diverses missions sur la planète sauvage en proie aux colonisateurs.
- Genre : Aventure, solo
- Date de sortie : 7 décembre 2023
- Plateforme : PC, PS5 et Xbox Series
- Développeur : Ubisoft, Massive Entertainment
- Éditeur : Ubisoft
- Prix : 69,99€ minimum selon la plateforme et l'édition
Avatar Frontiers of Pandora : aussi beau que les films ?
Quand on a vu les films Avatar et qu'un jeu vidéo se déroulant dans le même univers est prévu, la première chose que l'on se demande c'est si l'expérience va être tout aussi époustouflante qu'au cinéma. Est-ce que c'est beau graphiquement ? Est-ce que les textures, les couleurs et tout ce qui fait la magie de Pandora ont bien été respectés ?
Les conditions de la preview ne nous ont clairement pas permis de profiter de Frontiers of Pandora comme il se doit (jeu streamé à distance avec une technologie comme Parsec) mais nous avons pourtant ressenti un malin plaisir à explorer le monde ouvert et à profiter du spectacle.
Si l'ensemble manque peut-être un peu de finitions, l'immersion est totale dans ce monde aux couleurs chatoyantes. Lorsqu'on s'est suffisamment habitué à l'environnement vivant de jour, on découvre ensuite la beauté de la nuit avec toute la flore et la faune qui s'illuminent comme dans les films. Un spectacle assez impressionnant qui devrait en marquer plus d'un mais qui lassera probablement assez vite. Au bout de deux heures, on a eu l'impression d'avoir déjà fait le tour de ce qu'il y avait à voir mais, heureusement, les phases dans le ciel permettent de découvrir d'autres décors.
Certains endroits sont mieux travaillés que d'autres : les plantes qui se rétractent sur notre passage ou encore l'arbre QG des Na'vis sont très appréciables et nous font oublier que le reste du monde peut être un peu vide si on ne fait pas attention aux dizaines d'organismes à scanner et à ramasser pour le craft.
Concernant ce système de craft, il est assez intéressant. Au début, nous avons cru que Frontiers of Pandora était finalement un jeu de survie mais ce n'est pas le cas. Il reprend simplement quelques mécaniques de titres solo pour une meilleure immersion : il n'y a pas de barre de faim mais cuisiner et manger permet par exemple de restaurer sa vie et celle de son oiseau. Les diverses ressources collectées dans le monde ouvert sont ensuite utilisées pour la fabrication de munitions pour ses armes ou encore de nouvelles tenues.
Et le gameplay alors ?
Si Avatar Frontiers of Pandora est assez beau pour qu'on se plonge dans ses décors sans aucune résistance, cela ne suffit pas à proposer une expérience complète. Quand est-il du fond ? Le gameplay est-il suffisamment intéressant ?
Pendant notre preview, on a pu participer à deux grosses missions : la destruction d'une base ennemie sur le sol, et l'apprentissage du vol à dos de familier. Pour cette dernière, il a fallu grimper tout en haut d'une montagne en utilisant les différentes plantes à disposition : celle permettant de faire des bonds de géant ou encore celle nous tirant comme un grapin. Parfois, il fallait tirer des flèches sur certaines fleurs pour libérer un passage, nous montrant une nouvelle fois que la flore est intelligemment utilisée.
Une fois tout en haut, il a fallu apprivoiser notre future monture et apprendre à la maitriser. Le contrôle aérien est plutôt fluide et permet d'effectuer de longues distances en quelques secondes si les points de voyage rapide n'ont pas encore été débloqués.
La monture domptée, le scénario nous a très vite rappelé que l'objectif était d'exterminer les colonisateurs essayant de détruire Pandora pour exploiter ses ressources. Armée d'une mitraillette, on a alors pu survoler quelques bases aériennes pour les faire exploser avant de nous rendre dans un énorme QG terrestre.
Là, il était possible de s'infiltrer pour désactiver des générateurs mais nous nous faisions prendre très vite et il fallait tenter de survivre face aux énormes méchas. Même les flèches explosives que nous avions craftées juste avant ne fonctionnaient pas (logique, il pleuvait). Survoler la zone avec l'oiseau en décochant quelques tirs bien ciblés semblait être la meilleure option.
Difficile de le savoir sans jouer à la version complète mais on sent que ce jeu Avatar va être une succession de missions du genre : détruire des dizaines de base pour contribuer à la révolte des Na'vis et aider quelques PNJ à trouver des ressources dans le monde ouvert.