Dans l'industrie du jeu vidéo, Nintendo a la réputation d'exercer un contrôle strict sur la propriété de ses œuvres. La firme japonaise poursuit vindicativement les leakers, veille au grain sur le respect de ses embargos et va jusqu'à déposer des brevets sur certaines fonctionnalités de ses jeux phares. Autant vous dire qu'avec Zelda Tears of the Kingdom, Nintendo n'y est pas allé de main morte sur ce dernier point. Selon Automaton, l'entreprise a déposé récemment un total de 31 brevets liés à Zelda Tears of the Kingdom.
Des pouvoirs que seul Link doit maitriser
En brevetant certaines fonctionnalités de Zelda Tears of the Kingdom, Nintendo cherche bien évidemment à éviter que d'autres compagnies ne les copient ou les détournent au sein de leurs propres jeux. Et quand on prend en compte le succès mondial qu'a été cet opus Zelda, on comprend bien pourquoi Nintendo cherche à protéger sa propriété intellectuelle. Ceci étant dit, un tel nombre de brevets déposés a de quoi surprendre.
Fier des features développées dans Zelda Tears of the Kingdom, Nintendo a en effet cherché à protéger la quasi totalité des pouvoirs de Link... Qu'on n'avait pour ainsi dire jamais vu ailleurs. Ainsi, l'Amalgame, l'Emprise et même la physique qui permet à Link de rester à bord des véhicules créés par les joueurs sont désormais brevetés ! Le plus étonnant est le brevet déposé sur les séquences d'écran de chargement du jeu.
Une pratique en réalité assez commune
Avec cette vague de brevets, Nintendo se montre particulièrement pointilleux. Rarement les grands studios de jeux vidéos font breveter des features "mineures". Mais il faut savoir que ce genre de précaution juridique n'est pas le propre de Nintendo. En 2022, des entreprises comme Sega ou encore Bandai Namco ont déposé plus de brevets que Nintendo au Japon.
Les joueurs de The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom ont rapidement remarqué l'absence de cet objet phare de Breath of the Wild. Sur les réseaux, un utilisateur a partagé une théorie folle, qui a fait débat !
