Les soupçons de ces derniers jours se confirment : Resident Evil 4 Remake contient désormais des micro-transactions, seulement quelques semaines après sa sortie. Cette technique, d'intégrer de la monétisation quelques temps après pour éviter d'essuyer les critiques de la presse et des premiers acheteurs est malheureusement en train de se démocratiser.
Resident Evil 4 cède aux sirènes du pay-to-fast
Le dernier patch du remake de Resident Evil 4 ne contenait pas que le DLC gratuit Mercenaries : une autre fonctionnalité a été ajoutée et elle vous demande de passer à la caisse pour en profiter. Contre de vrais sous de la réalité véritable, vous pouvez désormais acheter des tickets d'amélioration spéciale, ces fameux consommables qui vous font passer directement toutes les étapes d'une amélioration pour vos armes. Il s'agit de l'un des objets les plus précieux du jeu, puisqu'il n'est fourni qu'en deux exemplaires à chaque run.
Et c'est bien dommage
Le remake de Resident Evil 4 est un exemple à suivre pour ce type de production : contenu copieux, aventure rythmée, qualité graphique au rendez-vous... Difficile de faire plus propre que cette relecture du jeu culte sorti à l'origine sur Gamecube. On sait déjà que Capcom va continuer de capitaliser dessus un petit moment, avec les épisodes d'Ada Wong qui seront vraisemblablement inclus dans un DLC payant. Alors pourquoi ces micro-transactions qui n'ont finalement que peu de sens, étant donné que le jeu est déjà très généreux en pesetas ? Leur intégration est discrète et elle ne propose que ce fameux service d'accélération des améliorations d'armes, mais comme on a pu le voir sur d'autres titres Capcom (coucou Monster Hunter Rise), les choses peuvent s'accélérer rapidement, surtout avec l'intégration récente du mode Mercenaries.