Après plusieurs reports, on commençait à se dire que Dying Light 2 Stay Human ne verrait jamais le jour. La licence combinant action-RPG et survival horror de Techland fait donc son grand retour après plus de six ans d'absence. Autant dire que les attentes étaient grandes après un premier opus qui avait rencontré un succès dignement mérité. Pour se mettre dans le bain avant sa sortie en février prochain, on a eu la chance d'être invité par le studio polonais pour un playtest. On vous donne nos premières impressions après près de quatre heures à parcourir The City.
- Genre : action-RPG / survival horror
- Date de sortie : 4 février 2022
- Plateforme : PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X|S
- Développeur : Techland
- Éditeur : Techland Publishing
- Prix : 69,99 € pour l'édition standard sur console / 59,99 € pour l'édition standard sur PC
Nous avons joué à Dying Light 2 quatre heures durant, à la manette, sur la version PC du jeu. Notez que nous n'avons pas eu l'occasion de tester le mode coopératif de ce second opus.
Parkourir le chemin
Il est impossible de dissocier la licence Dying Light de son système de parkour, qui fait en grande partie toute la singularité de son gameplay. Et on ne va pas y aller par quatre chemins, dans ce second opus les sensations sont sensiblement les mêmes. Vous n'aurez donc aucun mal à vous remettre dans le bain si vous avez déjà touché au premier. Pour les autres, jouer les yamakasi n'a jamais été aussi simple. The City sera un véritable terrain de jeu que vous pourrez arpenter des heures durant. La particularité de la carte de Dying Light 2 est sans nul doute sa verticalité. Vous pourrez d'ailleurs pleinement en profiter grâce à la nouvelle mécanique du paraglider.
Prenez de la hauteur et sortez votre nouveau joujou pour passer d'un bâtiment à l'autre sans le moindre effort. Pour vous aider à circuler plus librement, des bouches d'aération seront dispersées aux quatre coins de la ville, vous permettant ainsi de repartir de plus belle. Loin d'être un ajout révolutionnaire, il permettra tout de même d'apporter un vent de renouveau sur un système déjà bien rodé. L'immersion au sein de ce monde ouvert n'en sera que plus plaisante. Parce qu'il faut bien le dire, l'environnement de Dying Light 2 reste l'un de ses points forts.
The City dispose de plusieurs zones qui auront toutes leurs particularités, apportant des variantes intéressantes à votre expérience de jeu. D'une région à l'autre, les paysages observés, les groupes rencontrés, ou encore les infectés tués, varieront. Pour autant, l'univers au global reste cohérent. La nouvelle touche Modern Dark Age — comme appelée par les développeurs — plonge le joueur dans quelque chose de plutôt novateur. En effet, vous pourrez voir des moulins à eau à côté de buildings désaffectés, un potager sur le toit d'une station-service abandonnée… Le paradoxe entre la vie d'avant et la vie depuis l'apocalypse est frappant. On se rend rapidement compte des ravages et des effets que le virus a eu sur l'humanité toute entière.
L'être humain a la particularité de s'adapter à l'environnement dans lequel il évolue. Vous aurez alors besoin d'utiliser le système de craft pour espérer survivre aux hordes d'infectés. D'ailleurs, on préfère vous prévenir tout de suite : il faudra souvent trouver de quoi préparer des soins avec du miel et des plantes si vous ne voulez pas être très rapidement en galère pendant un combat. Cela apporte une difficulté qui est la bienvenue en ces temps obscurs. Et on ne le sait que trop bien, une pandémie change bien des choses… Encore plus lorsque cette dernière vous transforme en créature agressive avec des capacités cognitives altérées et une envie irrépressible de chair vivante. Votre aventure dans Dying Light 2 sera donc profondément marquée par les rencontres que vous allez y faire — qu'elles soient faites de zombies ou bien d'êtres humains.
On a toujours le choix
Bien que vous soyez le héros de cette nouvelle histoire en la personne d'Aiden Caldwell, vos choix auront des conséquences plus ou moins significatives sur le monde qui vous entoure. Tout d'abord, le système d'alignement de la ville vous permettra de la façonner afin d'en tirer des avantages une fois en jeu. Par exemple, vous allez pouvoir rétablir l'approvisionnement en eau pour certains citoyens. Vous devrez alors décider quel clan le contrôlera. Cela aura un impact sur votre aventure puisque certains bonus propres aux différents groupes de survivants vous seront accordés. Ils vont de l'ajout de tyroliennes dans la ville à des pièges anti-infectés posés un peu partout. Chaque partie sera donc plus ou moins unique selon vos choix.
Libre à vous de privilégier un gameplay plutôt agressif ou au contraire défensif. Il en sera de même pour les armes et les accessoires, puisqu'il existe autant de choix que de façons de jouer. C'était d'ailleurs un aspect qui avait fait le succès du premier titre. Vous pouvez donc être rassurés sur ce point précis. Vous aurez très largement de quoi vous préparer pour les pugilats, si caractéristiques de la licence. Il faut toutefois noter que ces combats rapprochés en vue FPS peuvent être épineux. Taper du zombie à coup de barre de fer est une expérience plutôt agréable, mais qui peut s'avérer vite brouillon si vous ne maîtrisez pas la chose.
Et il s'avère que par moments on aimerait utiliser cette même barre de fer sur certains personnages non-jouables du jeu. Si l'on doit pointer du doigt un point négatif remarqué lors de notre session, ce sont les longueurs lors des différents dialogues. Les PNJ parlent.Beaucoup.Trop. On reconnaît volontiers que la narration est essentielle à tout bon jeu, notamment lorsque vos choix ont de l'impact. Cependant, les conversations ne sont pas toujours passionnantes et peuvent même avoir tendance à nous sortir de l'immersion de par leur durée. Le ratio quêtes/dialogues n'est pas toujours très bon. Il arrive parfois qu'on se lance dans une mission où le blabla d'introduction est plus long que les tâches demandées. La frustration peut donc rapidement se faire sentir.
Ce sont des détails qui peuvent encore s'améliorer d'ici la sortie officielle du jeu, prévue pour le 4 février 2022. On émet toutefois des réserves concernant les expressions faciales des personnages, qui peuvent paraître un peu datées au vu de ce que l'on peut voir aujourd'hui. Justifiées par le désir de proposer Dying Light 2 sur toutes les plateformes disponibles, on aurait aimé retrouver encore un peu plus de next-gen dans ce titre que l'on attend depuis 2018. Certes on chipote, mais c'est un élément qui nous a frappé après avoir passé plusieurs heures sur le jeu.
Dans l'ensemble le titre est prometteur. On a hâte de pouvoir prendre part à des sessions plus longues et surtout avec des amis, n'ayant pas pu nous essayer au mode Coopération. Il fera sans aucun doute le bonheur des fans du premier opus, tout en réussissant à en fidéliser d'autres au passage. Évitez les zones sombres. Choisissez bien vos alliés. Préparez-vous à crafter. Voici quelques conseils pour que tout se passe (plus ou moins) bien pour vous dans Dying Light 2.
Dying Light 2 Stay Human est digne de son prédécesseur. Mêlant intelligemment des éléments modernes à d'autres plus anciens, le monde dans lequel vous évoluerez saura sans nul doute vous séduire. Certaines mécaniques souffleront également un vent de renouveau sur la licence sans pour autant la dénaturer. On regrette toutefois une qualité graphique en-deçà des standards d'aujourd'hui, qui est justifiée par la volonté de proposer le titre sur toutes les plateformes possibles.
Lors du Nintendo Direct d'hier soir, un trailer a été présenté pour Dying Light 2 Stay Human, mais sur Switch ! La console pourra faire tourner le jeu grâce au système cloud de la console de Nintendo.
