Dans la fièvre compétitive du ladder, la montée de l’eSport et les furieux débats d’équilibrage, on a tendance à oublier que Starcraft n’est pas qu’un jeu multi : c’est aussi une histoire, un univers, une écriture.
Bolchegeek
Pourtant on les a faites ces campagnes solo et même – attention scoop ! – certaines personnes n’ont fait que ça. Des gens qui n’ont jamais fait leurs matchs de placement, juste quelques no rush 25 entre potes et qui se feraient rouler dessus par le premier top bronze venu.
Bref, des gens qui améliorent leurs bunkers et qui cherchent le flammeur dans leur barrack. Mais ne les jugez pas ! Starcraft c’est aussi toute une mythologie, des jeux qui racontent quelque chose. Ne faîtes pas trop les fiers : beaucoup d’entre nous ont hurlé « Nooooo ! » façon Dark Vador quand Phénix est mort (les deux fois), ou sont un peu amoureux de Kerrigan (surtout version Reine des Lames, bande de pervers) et ont passé une décennie à ourdir leur vengeance contre Mengsk.
En réalité, on sent dans tous les jeux Blizzard une volonté de ne pas se contenter du gameplay mais de réellement scénariser, de donner de l’émotion et de grands moments de bravoure. Au travers de leurs sublimes cinématiques, de leurs influences de passionnés ou de la narration au coeur du jeu solo. Que ce soit Diablo et sa mythique Tristram dont on connait tous la musique, Warcraft et son univers développé comme une grande fresque, du premier RTS à la dernière extension de WoW.
Starcraft ne fait pas exception.