Des tanks modélisés au boulon près
Au cœur de World of Tanks, les chars sont le fruit d’un long travail de recherche et de modélisation. Car comme nous l’avons évoqué, ces véhicules militaires ayant réellement existé, il est évidemment indispensable de les reproduire à l’identique. Mais si dans un jeu de course traditionnel, il suffit de se rendre chez un concessionnaire ou un collectionneur pour se faire une idée des sensations dégagées par une voiture, pour des tanks créés en série limitée ou même jamais sortis des usines, le défi est autrement plus complexe. Pour le relever, les spécialistes de chez Wargaming.net ont visité une multitude de musées à travers le monde et mis la main sur des photos et documents d’archives afin d’apporter cette dimension réaliste si importante. Que ce soit au Tank Museum de Bovington avec lequel ils ont noué un partenariat ou chez nous, au musée de la Cavalerie de Saumur, les équipes viennent voir les tanks et même les essayer si possible.
Mais cet amour du détail historique qui fait de World of Tanks l’un des titres les plus documentés du jeu vidéo peut aller encore plus loin. Comme vous le savez peut-être, certains modèles présents dans le jeu n’ont jamais dépassé le stade de prototype. Par exemple, le Panzerkampfwagen VIII Maus imaginé par l’Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale devait être le char le plus lourd jamais conçu, mais il n’a pas connu de version définitive. Dans ce cas, comment faire pour ne pas trahir la conception de cet engin lors de son ajout à World of Tanks ? Les équipes de Wargaming.net ont aidé à financer la remise en état du seul exemplaire existant au monde pour pouvoir l’incorporer sans fautes dans le jeu. Aujourd’hui, c’est l’un des modèles les plus utilisés et appréciés par les joueurs.
Il en va de même pour les sons que vous pouvez entendre lorsque vous vous déplacez dans le jeu. Les équipes en charge de l’audio ont enregistré de nombreux bruits émis par des modèles encore en état de marche. Moteur, chenilles, tourelle et même chargement des munitions, chacun des bruitages que vous pouvez entendre dans World of Tanks provient bel et bien de machines existantes. Et pour parfaire la digitalisation des véhicules, après environ sept semaines de travail de la part des designers sur chaque tank, le résultat est envoyé à une équipe de spécialistes de l’ingénierie militaire chargée d’examiner que chaque boulon est bien à sa place. Si le tout est conforme, alors l’engin peut rejoindre l’impressionnante flotte déjà présente.
Un gameplay accessible mais profond
Bien sûr, même si cette volonté de respecter l’Histoire est très importante aux yeux des développeurs, il ne faudrait pas qu’elle aille à l’encontre de l’amusement. Car World of Tanks est avant tout un jeu et ne se définit pas comme une simulation, mais plutôt comme un shooter tactique de char de combat. Ainsi, il n’est pas question de gérer à vous tout seul ce qu’un équipage complet et entraîné avait déjà bien du mal à parfaitement maîtriser durant les guerres. De fait, le gameplay est évidemment simplifié afin de rester accessible, mais étant donné le mal que ce sont donnés les développeurs pour bien reconstruire un à un chacun des tanks du jeu, on peut largement leur pardonner ce petit écart favorisant le fun. L’idée reste la même pour ce qui est des environnements du jeu qui ont été imaginés par les level designer du studio. Même si certains d’entre eux s’inspirent de véritables lieux, ils ont avant tout été conçus pour être équilibrés et intéressants stratégiquement.
L’aspect stratégique justement, parlons-en. Dans World of Tanks, vous jouez à 15 contre 15 et il ne suffit pas de viser juste pour l’emporter. Il est au moins aussi important de réaliser des manœuvres à même de déconcerter l’ennemi pour prendre l’avantage, à la manière d’un véritable commandant d’armée. Sur ce point encore, Wargaming.net s’est grandement inspiré de l’histoire pour créer son gameplay. Ce n’est pas pour rien que les engins légers partent la plupart du temps en reconnaissance lorsque vous commencez une partie, c’était véritablement leur rôle durant la Seconde Guerre Mondiale et tous les conflits qui ont suivi ! Egalement, comme lors de la bataille de Prokhorovka de 1943 qui reste à ce jour considérée comme la plus grande bataille de chars de toute l'histoire militaire, vous pouvez parfaitement recréer l’incroyable tentative d’encerclement des Panzerkampfwagen VI Tiger allemands face aux T-34, T-70, SU-122 et chars Churchill soviétiques. En effet, World of Tanks vous propose aussi la carte Prokhorovka que l’ensemble des véhicules cités. Bref, le réalisme est aussi bien présent du côté de la modélisation des tanks que dans la possibilité de réaliser des manœuvres stratégiques historiques.
Une mise à jour 1.0 encore plus réaliste
Mais pour s’approcher au plus près de la réalité, rien ne sert d’analyser chacune des pièces d’un Maus si l’on ne possède pas la technologie adéquate pour être convainquant à l’écran. C’est pour cette raison que les développeurs procèdent régulièrement à des mises à jour techniques de leur titre. La prochaine inscrite sur le calendrier n’est autre que la 1.0 qui apportera un tout nouveau moteur graphique au jeu. Ainsi, les effets de lumières, les particules, les collisions, les destructions de l’environnement, mais également les cartes, tout cela subira une refonte intégrale afin d’offrir un rendu plus crédible que jamais. L’immersion sera ainsi largement renforcée pour des batailles toujours plus réalistes.
Vous l’aurez donc compris, malgré son gameplay simple à prendre en main, World of Tanks repose avant tout sur une recherche de réalisme permanente. Les chars, leurs comportements et les manœuvres possibles, tout cela a été étudié avec la plus grande attention afin de vous donner l’impression d’être sur un véritable champ de bataille. Et avec la mise à jour 1.0 qui sera disponible d’ici la fin du mois de mars, il faudra s’attendre à ce que ces affrontements soient encore plus impressionnants qu’à l’heure actuelle !
