Test de Gran Turismo 7 : Une lettre d’amour au sport automobile

Créée en 1997 par le game designer japonais Kazunori Yamauchi, fondateur et président de Polyphony Digital, la licence Gran Turismo fête cette année ses 25 ans. Mais si celle-ci a dominé le secteur des jeux de course pendant 10 ans et a permis d’écouler 80 millions d’unités depuis ses débuts, tous épisodes confondus, son dernier grand succès remonte à 2007 avec Gran Turismo 4 sur PS2. Les cinquième et sixième opus sur PS3, comme Gran Turismo Sport et son immersion dans le monde du multijoueur sur PS4, n’ont pas su convaincre autant qu’ils auraient dû le faire. Il faut dire que, depuis, la concurrence (Forza, Assetto Corsa, Project CARS), plus moderne, s’est durcie. Il est donc temps de réagir – c'est peut-être même la dernière chance de Yamauchi de remettre la série sur le devant de la scène - en connectant le passé et le présent. Gran Turismo 7 vise donc à la fois à coller avec son époque en s’actualisant, tout en reprenant ce qui a fait son succès par le passé, et compte bien ainsi satisfaire ses fans comme attirer de nouveaux joueurs en faisant honneur aux possibilités offertes par la PS5 et en offrant une immersion poussée à son maximum. Voyons si le résultat est à la hauteur des promesses.

• Genre : course automobile
• Date de sortie : 4 mars 2022
• Plateforme : PS5, PS4
• Développeur : Polyphony Digital
• Éditeur : Sony Computer Entertainment
• Prix : 79,99€ sur PS5 et 69,99€ sur PS4, disponible sur Amazon
• Testé sur : PS5

En voiture, maestro

Avec ses plus de 110 Go, GT7 risque de prendre un peu de temps à s’installer sur votre machine si vous le téléchargez, mais Polyphony Digital a pensé à vous et vous pourrez vous mettre rapidement derrière le volant sur le Rallye Musical pendant que l’opération se termine. Voilà un bon point pour commencer. Ce mode de jeu ne cherche pas la performance, mais vous demande de conduire en suivant le rythme de la musique jusqu’à la fin du morceau, l’objectif étant de tenir jusqu’au bout tout en parcourant la plus grande distance possible. Au lieu d’avoir un chrono qui diminue avec le temps, celui-ci s’étiole plus ou moins rapidement en fonction du tempo et vous devez donc éviter qu’il arrive à zéro en franchissant les points de passage qui permettent de le rehausser. Un concept sympathique où l’objectif est avant tout de profiter de la musique. Un mini-jeu casual appréciable, proposant 6 morceaux pour l’instant mais qui s’enrichira dans l’avenir et qui permet, au passage, d’accueillir en douceur les nouveaux venus.

Il faut aussi dire que le titre mise beaucoup, et à juste titre, sur sa bande-son riche de nombreux titres de différents artistes dans divers styles musicaux : electro, pop, rock et même metal (Bring Me The Horizon, Nothing But Thieves, Kim Dracula, Jawsh 685, FaNaTiX, …). Non seulement la musique est à l’honneur dans cette première approche du titre, mais aussi tout au long du jeu lui-même, que ce soit dans les menus ou le showroom, lors des courses, ou pour accompagner les replays à la mise en scène améliorée. Contrairement à ce qui a pu se faire par le passé, ces derniers exploitent des angles de caméra dynamiques cherchant à suivre le rythme du morceau. Et ça fonctionne plutôt bien. Polyphony Digital s’est inspiré de la concurrence pour rendre son titre moins austère. Mais l’ambiance s’arrête toutefois là, pour le reste, il faudra vous contenter des bruits des moteurs et des crissements de pneus.

Apprenez d’ailleurs à bien écouter ceux-ci pour savoir quand réagir. Les sons, qui bénéficient de l’audio 3D spatialisé, sont d’ailleurs très bien rendus et se différencient parfaitement d’un modèle à l’autre, retranscrivant avec efficacité la puissance du véhicule. On est loin de la folie d’un Forza Horizon, mais les deux softs ne jouent pas non plus dans la même cour. La série Gran Turismo, bien qu’accessible à tous, est davantage orientée simulation sur circuits fermés et vous demande un certain investissement, alors que Forza Horizon mise tout sur l’arcade débridée et le plaisir immédiat en monde ouvert. Il n’est donc pas forcément opportun de comparer les deux.

Une fois le soft installé, vous pouvez accéder à la carte du monde. Celle-ci se présente comme une « ville » sujette au cycle jour-nuit, sous forme de pavillons qui se débloqueront petit à petit, et fait office de menu. Cela rappelle forcément les débuts de la licence et représente donc déjà une première reconnexion avec le passé visant la fibre nostalgique des fans de la première heure. De même, on retrouve le solo si cher à la série et qui manquait dans GT Sport. Il n’y a pas vraiment de mode histoire, si ce n’est celle de l’automobile qui nous est contée et qui est au cœur du jeu, mais le Café nous propose différents menus consistant à obtenir certains bolides d’une marque donnée, à effectuer des modifications dessus, à participer à des championnats, à s’essayer aux missions, … C’est une sorte de gros tutoriel étalé sur une trentaine d’étapes qui se destine avant tout à ceux qui découvrent la licence, ce qui est bienvenu.

On retrouve ainsi comme à la grande époque la gestion des finances, l’achat de voitures neuves ou d’occasion et même de voitures de légende, ou encore le passage obligé de différents permis pour accéder à certaines compétitions. Mais le titre est surtout un gros bac à sable dont l’essence réside dans la collection des 424 véhicules, chacun avec sa fiche détaillée. Gran Turismo 7 est une vraie encyclopédie où la passion pour le sport automobile de Kazunori Yamauchi se ressent clairement. C’est un hommage vibrant au sport automobile depuis les premières voitures jusqu’aux derniers concept cars en date, avec images d’archive et reportages vidéo à l’appui dans le musée de chaque marque et même intervention quelquefois de concepteurs célèbres dans le Café pour encore plus d’explications, comme les designers Fabio Filippini et Tsutomu Matano par exemple, c’est un must du genre.

Et il n’y a pas qu’au niveau des données que GT7 s’avère particulièrement riche. Même s’il demeure un peu en deçà de GT6, il offre non seulement plus de 400 véhicules de 59 marques différentes (Mercedes, Audi, Porsche, Hyundai, Toyota, Subaru, Chevrolet, Dodge, Renault, Peugeot, Jaguar, Aston Martin, McLaren, Ferrari, Lamborghini, Maserati, …), à découvrir et collectionner, mais aussi des centaines d’évènements sur plus de 90 circuits répartis dans 34 lieux différents d’Amérique, d’Europe et d’Asie-Océanie. On retrouve d’ailleurs ici encore le retour de quelques circuits célèbres de la licence comme Daytona International Speedway, Trial Mountain ou encore High-Speed Ring, mais aussi les classiques circuits du Mans, de Nürburgring, …

Si tous reprennent la topologie et le tracé des vrais circuits, ils ne sont toutefois pas aussi bien réussis les uns que les autres. L’Alsace ou Willow Springs savent par exemple très bien flatter la rétine, mais les environnements urbains comme Tokyo ne sont clairement pas du même acabit, surtout au niveau des immeubles assez ternes. Un certain sens du détail a toutefois été généralement cherché un peu partout dans le décor et un peu de vie y est insufflée (on voit par exemple régulièrement des avions dans le ciel, ou des montgolfières), mais le public, très « plat », est particulièrement décevant. En termes de PNJ, seuls les techniciens sur le bas côté tirent à peu près leur épingle du jeu.

Le retour aux sources tant attendu

En revanche, les jeux de lumière avec les ombres portées et les reflets sur la carrosserie ou les vitres des voitures rendent parfaitement, même le tableau de bord se reflète dans le pare-brise en plein soleil, du moins en mode qualité. Et la pluie ou la poussière viennent efficacement nuire à la visibilité. Notons toutefois que si le RTX est utilisé pour les rediffusions, les démos et les scènes 3D, il est désactivé lorsque le temps de réponse est important et nous n’avons pas ressenti de gêne à ce niveau-là. Il est cependant possible d’opter pour le mode performance afin de bénéficier d'une meilleure fréquence d'image en limitant le RTX au strict minimum. Signalons également la présence d’une météo dynamique approfondie sur PS5, prenant en compte la formation des nuages dans le ciel avec changement de couleur en fonction de la lumière, le tout tenant compte de la région du monde concernée, y compris en ce qui concerne la lune et la couleur des étoiles. Le résultat est criant de vérité et vise clairement à concurrencer Assetto Corsa Competizione, la référence en la matière. Si Forza a également mis la barre haute en termes de graphismes, GT7 n’est pas en reste lorsqu’il s’agit d’admirer ses petits bijoux sous tous les angles en 4K, 60 fps et HDR.

C’est juste magnifique dans le showroom, où même l’habitacle est représenté dans le moindre détail, comme dans les scènes d’action dans des décors réels, du moins le semble-t-il, car on finit par ne plus trop savoir ce qui est véridique et ce qui est virtuel, tant les deux finissent par se confondre. Et pour encore plus mettre en valeur vos belles mécaniques, le mode Scapes vous propose de les afficher dans plus de 2500 lieux grandioses répartis à travers le monde dans 43 pays. Le résultat est bluffant. Le mode photo, déjà présent dans GT Sport, revient avec une interface revue et corrigée, et permet d’effectuer de nombreux réglages (température, ouverture, focale, correction chromatique, exposition, grain, …) ainsi que d’appliquer divers effets (boue, poussière, tâches d’huile, rayures et bosses, …).

En course, le jeu offre 4 vues : pare-choc, capot, intérieur et arrière. Si les deux premières fournissent plus de sensations de vitesse, la plus immersive demeure sans aucun doute la vue cockpit, parfaitement jouable, avec possibilité de tourner la tête pour regarder les rétros ainsi que la baquette et le pare-brise arrière. On reprochera simplement que le rétro intérieur, qu’il soit à gauche ou à droite suivant la position du volant, soit trop souvent masqué par les informations à l’écran. Quant à la vue « à la troisième personne », elle permet de voir sa voiture évoluer mais manque de réalisme avec des mouvements un peu par à-coups, surtout en jouant à la manette. Pour encore plus d’immersion, 8 volants sont bien entendu pris en charge par le jeu (2 Fanatec, 4 Thrustmaster et 2 Logitech) mais la DualSense n’est pas en reste à ce niveau, loin s’en faut.

En effet, vous pouvez utiliser le joystick ou les touches directionnelles pour diriger votre voiture, mais aussi la détection de mouvement pour l’utiliser un peu comme un volant. De plus, les gâchettes adaptatives sont mises à profit pour bien apprécier les freins, y compris lorsque les roues se bloquent et que l’ABS entre en action, avec possibilité de juste les lécher. Et les vibrations permettent de ressentir la moindre aspérité de la route, ainsi que les changements de vitesse et autres soubresauts du moteur propres à chaque véhicule, ou encore les revêtements plus rugueux comme la terre, que ce soit lors de courses de 4x4 ou à l’occasion d’une sortie de piste. Polyphony Digital exploite à merveille le périphérique de nouvelle génération de Sony. Seul reproche, les contacts se ressentent très peu, voire pas du tout, que ce soit avec les concurrents ou même contre un mur à pleine vitesse, c’est bien dommage.

On notera d’ailleurs ici que si Forza s’efforce d’apporter une gestion réussie des dégâts, c’est là l’un des points négatifs de GT7. D’un côté il veut apporter le plus de réalisme possible avec un logiciel dédié à gérer la mécanique des fluides, la prise en compte du sens du vent et des changements climatiques sur l’adhérence, la puissance, ou encore l’aspiration, et d’un autre, il est possible de s’appuyer sans trop de soucis sur les adversaires ou les barrières. Alors que les flaques d’eau s’assèchent en fonction du passage des bolides, de leur densité et du retour du soleil, pourquoi ne pas avoir mieux intégré les dégâts ?

Les collisions peuvent parfois générer une perte d’adhérence et un tête-à-queue, mais rien de plus. Même en activant les dommages mécaniques dans les courses personnalisées, il reste possible de finir la course, tout en continuant à doubler ses adversaires réglés sur IA difficile. On perd certes en maniabilité et en puissance à force de se prendre des chocs, mais les concurrents semblent tout autant impactés.

On peut donc reprocher au titre d’être trop permissif. Désactiver l’option permettant de replacer automatiquement la voiture (sans trop perdre de temps ni de places) en cas de sortie de route, réduit quelque peu ce sentiment, mais cela n’empêche pas d’avoir l’impression que les adversaires finissent toujours par nous attendre. Cela ne veut toutefois pas dire qu’ils ne sont pas agressifs. Ils n’hésitent pas à couper la trajectoire pour nous empêcher de passer et savent mettre la pression lorsqu’ils tentent de nous dépasser, surtout de nuit avec les phares allumés qui illuminent l’habitacle. Mais l’IA reste limitée avec une tendance à freiner fort et tôt, permettant de facilement rattraper son retard sur les passages sinueux.

De plus, elle ne commet pas vraiment d’erreur par elle-même (accident, sortie de route, tête-à-queue, …), ce qui n’est pas très réaliste. On attend donc avec impatience GT Sophy, l’IA révolutionnaire récemment annoncée par Sony comme capable d’imiter un comportement humain et qui pourrait être déployée d’ici un mois. Entièrement conçue pour les jeux de course, celle-ci devrait permettre, grâce à du Machine Learning, de prendre en compte à la fois la maîtrise du véhicule, l’adaptation à la piste et à la météo, mais aussi les autres coureurs avec une dimension psychologique et tactique incluant les éventuelles pénalités encourues. On espère toutefois ne pas avoir à attendre GT8 pour la voir en action.

Chacun sa route, chacun son chemin

On ne peut en tout cas pas enlever une chose à Gran Turismo 7, c’est de s’adresser à tous et de réussir l’exploit de fournir du plaisir à chacun. Pour commencer, sa permissivité ainsi que toutes les assistances qu’il met à disposition des joueurs (trajectoire idéale, zone de freinage, aide au contre-braquage, freinage assisté, direction assistée, …) le rendent accessible même aux néophytes. Des réglages aux petits oignons sont proposés mais aucunement indispensables, comme utiliser l’aileron pour apporter plus ou moins d’appui sur l’avant ou l’arrière suivant si l’on recherche plutôt la vitesse ou l’adhérence. Quant aux pièces que l’on peut équiper dans l’atelier de préparation (ECU, suspensions, filtre à air, plaquettes de freins, pneus, embrayage, …), chacune dispose de la description succincte de son effet, et on peut se contenter de regarder les conséquences sur les PP (points de performance synthétisant la puissance et la rapidité).

En cas de difficulté, il suffit d’investir dans de nouvelles pièces pour pouvoir dépasser ses concurrents. Et le changement se ressent parfois très nettement une fois au volant, avec un très fort sentiment de puissance accrue. Attention toutefois à ne pas trop en faire pour que cela ne soit pas non plus trop facile. De plus, certaines courses sont réservées à certains types de véhicules (pays, marque, motricité, …), y compris avec des PP max. Des ballast et autres réducteurs de puissance permettent toutefois aussi de les réduire si besoin. Et pour aider à s’améliorer en conduite, l’école vous propose de nombreux exercices formateurs.

Mais les experts en conduite et férus de simulation ne sont pas délaissés pour autant, non seulement ils peuvent passer en mode difficile et désactiver toutes les aides proposées, mais aussi désactiver l’ABS, opter pour une boîte manuelle, … Quel que soit votre niveau de conduite, le titre vous apportera du fun. Et avant chaque course, en plus d’adapter les pneus à l’exigence de celle-ci et à la météo, il est possible de modifier de nombreux paramètres de réglages et de choisir les pièces précédemment acquises à utiliser. Dans tous les cas de figure, chacun devra accroître son niveau de collectionneur en stockant le plus possible de modèles dans son garage. Outre les pilotes de tous niveaux et autres passionnés de photos, GT7 répond donc aux amateurs du genre. De même, en plus de pouvoir tuner sa voiture (jantes, aileron, crochet de course, ampoules de couleur, …), les créatifs pourront utiliser des éditeurs de livrées encore plus poussés que par le passé pour personnaliser leur parc automobile (peintures, stickers, …), mais aussi la tenue du pilote (casque et combinaison) qui s’étoffe peu à peu lors des gains de niveaux.

Les possibilités sont nombreuses et chacun devrait y trouver son compte. Des tickets de roulette obtenus en récompense (niveaux, missions, ou encore marathons de course consistant à parcourir 42,195 km dans la journée) permettent également d’obtenir des crédits, mais aussi des voitures ou des pièces spéciales propres à un modèle particulier. Notons qu’il est de surcroît prévu l’achat de crédits supplémentaires via le PS Store pour les impatients prêts à débourser de vrais euros pour accélérer leur progression ou leur collection. Enfin, les kilomètres accumulés à bord d’un véhicule demanderont de passer régulièrement au GT auto pour assurer la maintenance (nettoyage, vidange) comme pour remplacer le moteur par un neuf ou encore élargir la carrosserie.

Chaque course peut aussi être abordée en expérience de circuit consistant à découper celui-ci en plusieurs tronçons pour découvrir et apprendre à maîtriser chacun d’entre eux, mais aussi en mode arcade, contre-la-montre, défi drift, ou course personnalisée où l’on peut définir tous les paramètres : type de voiture, nombre de tours, moment de la journée, météo, humidité du sol au départ, force d’aspiration, adhérence hors piste, boost, dommages mécaniques, pénalités, usure des pneus, consommation de carburant, … Certaines courses sur de nombreux tours peuvent en effet nécessiter de surveiller sa consommation et l’usure de ses pneus en jouant à la volée avec la carte de carburant (doser entre puissance et économie) ou la sollicitation des pneus pour éviter la catastrophe.

En dehors des courses et autres championnats, vous pouvez aussi remplir des missions représentant différents challenges à relever (dépassements, virages, vitesse grâce à l’aspiration, cônes à renverser, drift, économie de carburant, dragster, …). Les véhicules à conduire sont souvent imposés et certains défis sont plutôt rigolos, comme la course de Fiat 500 de 1968 avec leurs 17cv et leur tenue de route plus qu’approximative sur les monts vallonnés d’Alsace, ou celle demandant de doubler tout un tas de mini-bus Volkswagen dans des côtes. Relever tous les défis de chacun des 6 groupes de missions proposés avec le bronze et l’or permet de récupérer deux voitures en cadeau.

Nous terminerons avec l’aspect social et multijoueur du titre. Comme dans Forza Motorsport, il est possible de partager ses livrées avec la communauté, mais aussi ses photos et ses replays. Et pour garder le contact, vous pouvez même afficher les réseaux sociaux en jeu. Il faudra d’ailleurs jouer en ligne pour profiter pleinement de GT7, seuls le Rallye Musical et le Mode Arcade étant disponibles offline afin d’éviter toute triche. Le titre propose également un accès direct à GT Live pour rester en contact avec l’actualité du jeu, ainsi que de nombreux liens vers les sites des constructeurs et Beyond The Apex, le magazine en ligne officiel du titre avec toutes les bases de données des véhicules pour aider à les paramétrer ainsi que divers conseils.

Quant au multijoueur, en plus des parties en local à 2 joueurs en écran partagé et des lobbies déjà mis en place dans GT Sport pour créer des salons privés ou publics, un lieu de rencontre a été mis en place dans le Mode Sport. C'est un bon moyen de se retrouver et de chatter. Chacun doit s’y inscrire par région et département. Des courses officielles quotidiennes en ligne et contre-la-montre y sont proposées entre des pilotes plus ou moins du même niveau avec un classement sur 7 rangs de pilote (RP) limité par le rang de fair-play (RFP) de chacun. Des championnats en plusieurs manches sont également organisés dans 3 ligues correspondant au niveau de chacun. L’esprit de compétition de GT Sport est donc repris ici, avec une certaine visée e-sport. Rappelons que les données de GT Sport seront transférées sur les serveurs de GT7 et que ce dernier autorise le cross-play PS4-PS5. Il faudra bien entendu attendre la sortie du jeu pour juger correctement de cet aspect du titre, mais cela semble plutôt bien parti.