Alors que les critiques continuent de fuser à l'encontre d'Ubisoft, l'éditeur a récemment révélé officiellement la principale cause réelle du report de déploiement d'Assassin's Creed Shadows. Et si tout le monde aurait pu se douter de la vérité même si elle n'avait pas été directement officialisée par l'éditeur français, cette nouvelle ne fait que confirmer ce que chacun pensait déjà, malheureusement.
Assassin's Creed: Shadows, la véritable raison du report dévoilée par Ubisoft
Tout récemment et comme bien d'autres éditeurs Ubisoft a révélé ses résultats financiers pour le premier semestre de l'année comptable en cours qui s'étale du 1er avril 2024 au 31 mars 2025. C'est au cours de son entretien avec les actionnaires de l'entreprise que le Directeur financier de celle-ci, Frédérick Duguet, a affirmé et maintenu qu'Assassin's Creed serait déjà doté de tout le contenu final qui lui est prévu et qu'il ne serait plus nécessaire que de peaufiner les finitions globales du jeu avant de pouvoir le présenter officiellement au grand public en février prochain.
Selon les propos de Duguet recueillis par nos confrères d'Insider Gaming l'objectif de l'éditeur est de "s'assurer que l'expérience de jeu proposée est impeccable dès le premier jour". Toujours d'après lui, les équipes travaillent sur Assassin's Creed Shadows auraient déjà "une bonne visibilité de la fenêtre prévue pour son déploiement à la mi-février 2025 ainsi que sur la grande qualité" qui sera proposée. Prometteur donc a priori !
Dans la foulée, le Directeur financier d'Ubisoft expliquait également que l'une des raisons ayant conduit au report de ce nouvel opus de la saga Assassin's Creed était purement et simplement l'accueil qui a été réservé à Star Wars: Outlaws. Le déploiement de ce jeu a en effet été soumis à de vives critiques d'une partie de la communauté, et Duguet lui-même expliquait que cela a servi à Ubisoft à se remettre en question : "Après ce que nous avons vu au déploiement de Star Wars Outlaws nous devions nous assurer que nous proposerions une expérience impeccable pour les joueuses et joueurs dès le jour de la sortie" (d'Assassin's Creed Shadows).
L'éditeur français n'aurait ainsi, à en croire ces propos, pas été prêt à réitérer un second fiasco surtout dans un intervalle aussi court, encore que celui de Star Wars Outlaws demeurait relativement modéré par rapport à ce que d'autres jeux ont pu connaître des derniers mois. Plus de temps pour plus de qualité donc, voilà qui devrait en partie rassurer les fans !
Ubisoft continue les coupes en interne
Toujours d'après les résultats financiers de cette année 2024-2025, l'éditeur français serait en voie de continuer de baisser de façon plus drastique ses dépenses. Durant la présentation faite aux actionnaires plus tôt le mois dernier Ubisoft aurait ainsi laissé sur le carreau environ 2 000 salarié(e)s au cours des deux dernières années. La force de travail restante demeure importante avec près de 19 000 personnes travaillant sous la coupe de l'éditeur français, mais cela n'en demeure pas moins une baisse de 10% de ses effectifs en moins de deux ans !
Dans la même lignée, l'entreprise française a d'ores et déjà annoncé que son objectif était de réduire davantage les dépenses durant l'exercice compatable de l'année 2026 à hauteur de 200 millions d'euros sans que l'on en sache beaucoup plus pour le moment. A titre représentatif, les coûts fixes d'Ubisoft s'élevaient à environ 770 millions d'euros pour le premier semestre de l'année comptable 2025 et accuasiaent donc une baisse d'environ 46 millions d'euros par rapport à l'année précédente. Cela donne le ton pour ce qui attend la firme l'année prochaine !
Malgré la tourmente dans laquelle Ubisoft semble empêtrée pour encore quelques temps maintenant, une partie de ses salarié(e)s était d'ailleurs en grève récemment afin de faire valoir certains de leurs droits qu'ils estiment bafoués, tout n'est peut-être pas encore joué pour l'éditeur français. Les mois à venir seront sans aucun doute cruciaux et il y a fort à parier que la restructuration en cours pourrait jouer un rôle majeur dans son avenir, d'une façon ou d'une autre. Les prochains mois nous en diront sans doute beaucoup plus sur l'avenir qui se dessine pour le géant français.