Certains jeux sont de véritables bides, et sont rapidement oubliés par la communauté. Cela aura pu être le cas de ce MMORPG sorti en 2014. Et pourtant, après des premières années difficile, il a finalement rencontré le succès, succès dû en grande partie à un seul homme qui faisait fi des mauvais rapports, et voyait sur le long terme.
Une sortie difficile
En 2014 sort The Elder Scrolls Online (ESO), premier opus de la franchise à proposer du multijoueur, et c'est ce point là qui va énormément faire débat. Pour beaucoup, The Elder Scrolls était une saga purement solo et Bethesda un studio de jeux de rôle. ESO, en tant que MMORPG, a donc été regardé d'un œil critique et surtout comparé à WoW, et là, il s'en sortait mal.
Qui plus est, à sa sortie, il a dû faire face à de nombreux problèmes typiques des nouveaux MMORPG, comme des faiblesses dans l'équilibrage, auxquelles on pouvait aussi rajouter de nombreux bugs et problèmes techniques. Les versions annoncées pour PlayStation et Xbox One ne sont même pas sorties, tant les problèmes étaient nombreux pour la version PC. Le titre possédait bien un end-game, mais il était terrible. D'autres MMORPG sortis cette même année, comme WildStar ou ArcheAge, ont souffert des mêmes problèmes et sont rapidement morts. Mais ESO n'a pas subi le même sort, et, au fil des années, est devenu un véritable succès, et ce, grâce à un seul homme.
Il n'a jamais rien lâché
Comme le raconte le développeur Daniel Beahn sur LinkedIn, il considère le PDG de Zenimax, Robert Altman, et son attitude comme les clés du succès du jeu :
C'est donc la détermination de Robert Altman, cofondateur de Zenimax, la société mère de Bethesda, et en a été le président-directeur général, malheureusement disparu en 2021, qui a fait de ESO un succès. Lors d'une récente conférence des développeurs, il a été annoncé que ESO avait généré 2 milliards de dollars depuis sa sortie, une somme importante qui n'aurait jamais été atteinte sans la détermination de Robert Altman.
Une attitude qui est d'ailleurs toujours saluée par les membres de la communauté, qui soulignent son importance au sein de Bethesda.
"On a entendu beaucoup d'histoires de ce genre à propos d'Altman. De l'avis général, c'était un homme vraiment bien qui voulait que ses employés aiment travailler dans l'une ou l'autre des filiales de Zenimax. Je pense que le fait que Bethesda ait un taux d'attrition très bas par rapport au reste de l'industrie témoigne de la véracité de cette affirmation." ou encore "Cela a souvent été cité comme une raison pour laquelle les jeux de type Bethesda sont assez uniques. Ils avaient beaucoup de développeurs chevronnés qui restaient longtemps dans l'entreprise et à qui on pouvait faire confiance pour mener des projets de manière indépendante, en ne les intégrant qu'à la fin du cycle de développement et en évitant de s'enliser dans la bureaucratie." peut-on lire dans les commentaires.
The Elder Scrolls Online est, avec Warframe et Final Fantasy XIV, l'histoire du bien-être parmi les MMO. Lors de sa sortie, le jeu avait du potentiel, mais de nombreux problèmes. Parce que quelqu'un comme Altmann croyait au succès à long terme du projet, le MMORPG a reçu le temps, l'argent et l'amour dont il avait besoin pour devenir le titre que l'on connait aujourd'hui.