Alors que les nouvelles vont bon train chez Nintendo depuis le succès colossal de Tears of the Kingdom, ils ont réussi pendant un instant à faire oublier leur côté business vraiment dur, voire éthiquement difficile à accepter. Mais cette époque est déjà révolue. Ils ont déposé et rendu public de nombreux brevets liés à des parties du gameplay du dernier jeu de la saga, rendant la tâche aux concurrents qui tenteraient de reproduire un tant soit peu de ses quelques aspects encore plus compliquée.
31 brevets de gameplay désormais exclusifs à Nintendo
En effet, c'est bien 31 brevets que Nintendo a décidé de déposer ces récentes semaines. Certains concernant les nouveaux pouvoirs d'Emprise de Link, ses nouveaux pouvoirs Zonai, le comportement des PNJ ou encore des aspects plus généraux de monde ouvert ou des physiques du jeu, bref, Nintendo a décidé de rendre la vie dure aux autres. À croire que Nintendo a inventé le jeu vidéo avec cette suite de Breath of the Wild.
Certains commentaires ironisent à raison sur cette nouvelle décision business discutable du géant japonais : "Tant qu'à faire ils ont qu'à breveter le concept dingue de pouvoir SAUTER en jeu..." ; "Bah oui parce que ce Zelda est le premier jeu où l'on peut bouger des objets ou s'accrocher au mur. Brillant."
Autant Nintendo peut être indiscutablement une entreprise au sommet du bon, bourrée de talent et de créativité, autant beaucoup de décisions commerciales de leur part auront également fait parler d'eux en mal ces dernières années.
Nintendo et leurs décisions douteuses
Nintendo malgré leur génie ne peut parfois pas s'empêcher d'empêcher les autres de s'amuser, voire même de leur faire de la publicité gratuite. On se rappelle fin 2022 tout le circuit compétitif autour des jeux Smash Bros. Melee et Ultimate notamment, au sein du Smash World Tour, qui s'est retrouvé totalement annulé suite à une demande de cessation de la part du géant japonais.
Une décision incompréhensible, tant l'existence d'un tel circuit est au final de la publicité, et la quasi totalité des éditeurs de jeux compétitifs collaborent avec les joueurs et les circuits compétitifs, mais Nintendo a décidé que non, le fun n'était pas autorisé. Ce n'était d'ailleurs pas le premier événement qu'ils avaient décidé d'éteindre.
Ils sont également parmi les entreprises les plus insistantes et féroces en matière de droits d'auteur, particulièrement sur les contenus vidéo (YouTube et autres), où les moindres traces de musiques, images et autres contenus pouvant appartenir à Nintendo, se voient alors supprimés ou démonétisées.
Nintendo continuent toujours à être des génies créatifs absolus soi-disant proches de leurs clients, et à la fois une des entreprises les plus fermées et réfractaires avec ses concurrents voire ses joueurs. Un éternel paradoxe qui risque de durer bien des années encore.