Photo : Business of Esports
Ce 3e cas est arrivé en LJL, la ligue japonaise. Cette dernière n'est pas une ligue de premier plan comme la LPL (Chine) ou le LEC (Europe). Mais elle reste qualificative pour les Worlds de fin d'année. Elle a même disputé le Main Event en 2020 en survivant au Play-In.
Initialement, Miyu "Shakespeare" Otomo est une joueuse de l'équipe académique de FENNEL, une équipe qui a terminé top 4 durant le Spring Split. Mais alors que Corporal était indisponible ce weekend pour la reprise du Summer Split, Shakespeare en a profité pour pointer le bout de son nez. On ne sait pas si cette apparition en appellera d'autres, mais c'est quand même une avancée historique !
100 % de victoire et 25 de KDA
Pour sa première sortie en ligue majeure, tout s'est très bien passé pour Shakespeare. Son équipe a gagné 2-0 son Bo3 contre Cest Gaming Act. La Support a joué Yuumi et Lulu, ne mourant qu'une seule fois pour récolter un énorme KDA de 25. La support n'a pas joué les champions les plus durs mécaniquement, mais alors que le stress devait être bien présent, elle a su se montrer efficace.
Les statistiques ne veulent pas tout dire et on imagine que Caporale reprendra rapidement sa place de titulaire. Mais cela reste très encourageant pour la Support... On ne sait pas si elle cherche activement à rejoindre une équipe mixte au plus haut niveau, mais un premier essai aussi réussi donne forcément confiance. La série avait pourtant mal commencé avec une double mort sur un piège tendu par le duo Mid/jungle ennemi. Mais FENNEL n'a pas abdiqué pour remonter la pente et l'emporter relativement facilement. Shakespeare a encore subi une grosse pression en early lors de la Game 2, se faisant dive en 2v3 à 3 minutes de jeu. Mais elle a outplay ses adversaires sous sa tour et a même récupéré 2 kills !
Le 3e exemple d'une femme en ligue majeure
Shakespeare n'est pas la première femme à jouer en ligue majeure et elle ne sera pas non plus la dernière ! Par le passé; on a eu deux occurrences, plus ou moins réussie.
- Remilia (2016) qui a fait 6 matchs en LCS après avoir promu Renegades depuis les Challenger Series. Dommage que l'histoire finit tragiquement.
- Vaevictis Esport (2019) qui présente un roster 100 % féminin en LCL... avec un 0-28 cumulé sur le Spring et le Summer Split.
Du côté de l'Europe, on attend toujours pour voir une femme évoluer en LEC. Il n'y a pas non plus eu de première en France (LFL), contrairement à la Prime League avec Sayna (Unicorns of Love Sexy Edition).