En tant qu'amateur de TCG et collectionneur à mes heures perdues, l'occasion de parler de ma passion tout en la liant avec ce que je fais au quotidien n'arrive pas souvent mais aujourd'hui, nous allons revenir ensemble dans le passé et nous plonger dans l'univers de Yu-Gi-Oh! en commençant par une mise en contexte assez rapide sur le sujet avant de vous parler de mon expérience et ce qui me fait jouer à Yu-Gi-Oh! encore aujourd'hui.
Yu-Gi-Oh!, du jeu des ombres au duel de monstres
Si vous êtes nés dans les années 90, vous avez pu voir débuter la licence Yu-Gi-Oh avec un dessin animé et des cartes mettant en avant des monstres. Dans l'anime, nous suivons les aventures d'un jeune garçon prénommé Yugi Muto qui, un jour, reçoit un objet des mains de son grand-père. Cet objet n'est nul autre que l'un des sept objets du Millénium. En reconstituant le puzzle, il réveille l'esprit d'un ancien Pharaon du nom d'Atem. Il viendra habiter le corps de Yugi et ainsi, c'est lui qui prendra part à la plupart des duels à sa place en tant que Yami Yugi. Par la suite, il aura de nombreux affrontements avec divers personnages, dont ceux avec Seto Kaiba ou Marik Ishtar, qui restent mémorables. Ensuite, de nombreuses séries ont existé, apportant leur lot de nouveautés tout en continuant de régler les confits par des duels de cartes.
Avant de parler du jeu de cartes en lui de même, il faut aussi revenir sur le fait que la licence était à la base un manga écrit par Kazuki Takahashi dans lequel le jeu de cartes n'était pas spécialement pressenti pour être l'élément clé de la série à son commencement. Sur les premiers tomes, c'est le jeu des ombres qui prédomine avec un côté assez sombre bien que par la suite, cela fut différent.
Maintenant, présentons brièvement le jeu de cartes pour ceux qui ne le connaissent pas forcément. Dans Yu-Gi-Oh, chaque joueur dispose d'un deck de 40 à 60 cartes pouvant être accompagné d'un Extra Deck de 15 cartes parmi lesquelles nous retrouvons les Fusions, Xyz, Synchro et Lien. Lorsqu'une partie commence, vous débutez avec 5 cartes en main, puis le joueur qui a été déterminé pour commencer joue son tour en posant des cartes sur son terrain. Un terrain se compose de 15 emplacements.
- 1 terrain
- 1 cimetière,
- 1 zone de bannissement
- 1 deck
- 1 extra deck
- 1 zone extra monstre où vous pouvez jouer que des monstres venant de l'Extra deck.
- 5 zones monstres où vous pouvez invoquer ou poser des monstres en position d'attaque ou de défense.
- 5 zones magies/pièges dont les deux extrémités peuvent servir pour les cartes Pendules.
Le but d'un duel est de réduire les points de vie de votre adversaire à 0 ou de réduire son nombre de cartes dans le deck à 0 pour qu'il perde s'il ne peut pas piocher à son prochain tour. Dans un format compétitif, il faudra également prendre en compte le temps puisqu'il faut gagner un BO3 (Best of 3) en 40 minutes ainsi que préparer un Side deck de 15 cartes pouvant être échangées avec des cartes de votre Extra ou Main deck entre chaque manche. À noter également que deux alternatives (Rush Duel et Speed Duel) ont vu le jour oar la suite avec des terrains plus petits ayant seulement 3 zones Monstre et 3 zones Magie/Piège au lieu de 5.
Yu-Gi-Oh!, la licence qui m'a initié aux jeux de cartes
Depuis que je suis petit, deux licences grandissent avec moi et c'est peut-être le cas pour vous aussi, ce sont Pokémon et Yu-Gi-Oh!. Bien que la première m'ait surtout fait adhérer aux jeux vidéo, la seconde était surtout : présente en tant que dessin animé et jeu de cartes. À l'époque, nous étions encore à la première génération de cartes avec les emblématiques Magicien des Ténèbres (Magicien Sombre en carte), Dragon Blanc aux Yeux, Dragon Noir aux Yeux Rouges ou encore les cartes Toons de Pegasus et si quelqu'un avait un Dragon Blanc aux Yeux Bleus, il était le Roi du Jeu.
En grandissant, j'ai fini par délaisser un peu le jeu de cartes au profit des cartes Pokémon que je collectionnais mais je continuais à regarder le dessin animé avec les différentes saisons accompagnant Yugi Muto et ses compères jusqu'à ce que l'ère Yu-Gi-Oh GX arrive. Et là, j'ai totalement adhéré à ce que la licence proposait avec de nouveaux archétypes que j'ai adorés en suivant Jaden Yuki, Sirus Truesdale et les autres élèves de la Duel Academy sans oublier le générique français qui reste bien dans la tête.
Pendant cette période, j'achetais de temps à autre des magazines dans lesquels on pouvait trouver des boosters (Maniak, Dragon Blanc, etc…) mais pas uniquement pour ça puisqu'il y avait également des deck lists créés par la communauté, ce qui permettait aussi de découvrir des idées de decks à faire si vous possédiez les cartes bien évidemment car à l'époque, on ne passait pas autant de temps à naviguer sur le web. Je me souviens encore des premières cartes Héros Élementaire que j'avais eu mais qui ont disparu avec le temps.
Jusqu'à présent, le lien avec les TCG virtuels n'est pas spécialement présent, cependant, il arrive avec cette période de ma vie parce qu'en 2008, j'ai découvert Yu-Gi-Oh! World Championship 2008 sur Nintendo DS. C'est le premier jeu vidéo de cartes auquel j'ai joué. Certes, j'ai connu l'époque GBA mais je n'avais jamais touché à un jeu de la licence sur cette console. Après avoir apprécié et pu rejouer mes cartes favorites, j'ai continué de jouer aux jeux de la licence en allant du côté de la PSP cette fois avec les trois premiers Yu-Gi-Oh! Tag Force. Jusqu'à maintenant, ils font partis de mes adaptations favorites de l'univers en jeux vidéo.
Vous l'aurez sûrement compris mais l'ère GX m'a bercé dans ma jeunesse et même si j'ai connu Yu-Gi-Oh 5D's par la suite avec l'arrivée des cartes Synchro et un superbe jeu sur Nintendo DS (Yu-Gi-Oh 5D's ! World Championship 2010 Reverse of Arcadia), j'ai fini par laisser la licence de côté pendant quelques années. Pour être exact, j'ai arrêté dès le passage aux Xyz
J'ai ensuite repris après avoir suivi l'émission de SuperZouloux intitulée Club Yu-Gi-Oh! diffusée sur Lestream. En le voyant faire des duels contre Xari, Jiraya ou ses autres invités, en utilisant des decks plutôt rétro, j'ai retrouvé goût à la licence et j'ai décidé de m'y replonger. Par la suite, je me suis intéressé au format compétitif en regardant divers tournois à plus ou moins grandes échelles '(WCQ (Tournoi régional), Championnat d'Europe, YCS (Yu-Gi-Oh Championship Series), Wanted, etc...) et depuis, je continue encore à jouer à Yu-Gi-Oh encore aujourd'hui.
Ce qui me fait rester sur le jeu de cartes Yu-Gi-Oh!
Dans la plupart des jeux de cartes auxquels j'ai eu l'occasion de jouer, le fonctionnement reste du tour par tour classique comme c'est le cas pour Pokémon, Shadowverse ou encore Hearthstone. Dans Yu-Gi-Oh, c'est aussi le cas mais il est aussi possible d'interagir avec votre adversaire lors de son tour par le biais de diverses cartes (Pièges, Magies Jeu-Rapide, Monstres à Effet, etc..) . Cet élément qui peut paraitre anodin dans un TCG est un élément que j'ai du mal à retrouver dans d'autres jeux du genre, bien que je n'aie pas testé la totalité des licences en proposant mais parmi celles que je connais, c'est la seule à proposer des tours plutôt dynamiques où les deux joueurs peuvent influer sur le dérouler de la partie.
Bien entendu, d'autres éléments comme la nostalgie et l'univers de la licence sont à prendre en compte dans l'intérêt que l'on porte à un jeu, néanmoins il y en a qui permettent de se démarquer et ceux de Yu-Gi-Oh! m'offre ce que je recherche. C'est ainsi que nous allons conclure cet article qui, je l'espère, vous fera repenser à vos débuts avec la licence de duel de monstres de Konami.
Si vous voulez une monture un peu plus classe que les autres dans Zelda TotK alors vous devez absolument porter votre intérêt sur le cheval géant blanc, une sorte de divinité équine qu'il est possible d'enregistrer dans une étable !
