Photo : LFL
LDLC OL a fini à la première place de la saison régulière lors du Spring Split 2023. Mais cette place ne vaut pas grand-chose, étant donné que ce qui compte, c'est la performance aux playoffs... mais là encore, les Renards n'ont pas déçu. Après avoir tranquillement dominé AEGIS en "demi-finale" (3-1), ils ont totalement éteint Team GO en grande finale (3-0).
La Superteam aspirait à mieux. Mais quand on voit le niveau de maîtrise de LDLC OL, il n'y a pas forcément de regret à avoir... Tout est allé trop vite et on n'a jamais vraiment senti les champions de France en difficulté. La structure emmagasine mine de rien son 5e titre de champion de France.
LDLC OL, une domination écrasante
Comme le laisse présager le score de 3-0, il n'y a pas eu photo en grande finale. Les deux premières games ont été à sens unique. En early, Team GO a bien tenté et réussi quelques mouvements, notamment grâce à Lyncas. Mais à chaque fois que venait le mid-game, LDLC OL se montrait collectivement beaucoup plus fort, avec un contrôle total des objectifs, une science du teamfight impressionnante et une gestion parfaite du tempo. Zoelys en mode MVP était partout sur la carte, mettant la pression sur tous ses adversaires. Qui a dit qu'un Support ne pouvait pas carry un match ?
Il n'y a que la 3e partie qui a été vraiment serrée. Un poil chaotique, on a senti que les joueurs de Team GO ont eu un sursaut d'orgueil. Ils voulaient vraiment gagner au moins une manche... mais LDLC OL était juste trop fort. Dans un fight à l'Elder Drake qui aurait pu très mal tourner, White a une nouvelle fois sécurisé l'objectif, montrant qu'il était le roi du Smite. Il n'en fallait pas plus pour que Backlund se fasse plaisir et se téléporte dans la base pour finir.
Une belle histoire que personne n'avait vu venir
Voir LDLC OL gagne, ce n'est pas vraiment une surprise étant donné que l'équipe a dominé la saison régulière. Mais au début de l'année, personne, ou presque, aurait misé sur cette équipe. On attendait surtout la Karmine Corp et Team GO, deux "superteams". Les Renards de leur côté avaient été pillés, notamment par des écuries LEC (Doss, Exakick, Yike). Même le staff technique avait plié bagage : Zeph chez MAD Lions, Lounet chez AEGIS et KiKi chez Solary.
Mais malgré tous ces vents contraires, l'équipe n'a fait que progresser. La structure a pris les bons paris en recrutant dans son roster des rookies (Zoelys et White) ainsi que des joueurs qu'on considérait comme de "seconde main" (Jeskla, Kryze, Backlund). Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences et on a hâte de voir jusqu'où peut aller l'équipe aux EMEA Masters.