Warner Bros Games nous a invité au hands-on d’Hogwarts Legacy L'Héritage de Poudlard afin qu’on puisse, manette en main, avoir un premier véritable aperçu de l’un des titres les plus attendus de l’année. De la musique au doublage français, des graphismes à la maniabilité et enfin, de l’exploration au combat… Tout semblait parfait. Peut-être un peu trop d’ailleurs. Voici notre verdict en quelques lignes, avant notre futur test complet.
Tu bluffes Martoni !
Testé sur PS5, on nous a d’abord permis de créer notre personnage de la tête aux pieds, avant d’assister à une cinématique d’introduction digne des films de la saga. On ne va bien sûr pas vous spoiler à ce propos mais c’était bluffant, à couper le souffle, à tel point en fait, qu’on ne peut pas s’empêcher de se demander : mais, il est où le couac là ?
Il n’y a quasiment aucun temps de chargement dans le château et le monde ouvert, seulement quelque manque de finition, sur les cheveux qui s’incrustent mal dans les vêtements par exemple, la baguette ou les mains de PNJ qui rentrent dans leurs robes de sorcier mais… c’est tout. Vraiment tout. Tout est fluide, tout est beau et accompagné d’une musique orchestrale absolument splendide qui emprunte les célèbres notes de John Williams. Même la synchronisation labiale avec le doublage français est de qualité. De l'orfèvrerie comme on en voit peu dans les jeux vidéo qui sont souvent bâclés par manque de temps. Mais là, on sent bien qu’Avalanche Software a voulu retarder la sortie d’Hogwarts Legacy pour émerveiller les futurs joueurs, et tant mieux.
Avec des sorties catastrophiques comme Cyberpunk 2077, pour ne citer que lui, il est normal d’être de plus en plus méfiant avec les mastodontes très attendus comme Hogwarts Legacy. Plus récemment, on a eu le cas avec la licence la plus lucrative au monde, Pokémon, qui… bien que ses nouvelles versions se soient vendues comme des petits pains, n’aura pas réussi à convaincre la totalité des joueurs à cause d’une technique franchement à plat et des graphismes peu ragoûtants.
Et même si les fans d’Harry Potter seront forcément ravis, ne serait-ce que d’explorer le château dans ses moindres recoins, une telle technicité, de tels graphismes et une telle fluidité semblent forcément cacher quelque chose. La durée de vie sera-t-elle faiblarde en compensation ? Les quêtes secondaires pas si intéressantes que ça ? Difficile de savoir à l’avance mais pour le moment, Hogwarts Legacy nous a comblé. Mieux encore, il a réussi à nous émerveiller bien plus qu’en visionnant les différents trailers et gameplay showcase. Bref, on a pas peur de vous le dire, le jeu semble réellement être la dinguerie que tout le monde attendait. Espérons maintenant que nous ayons raison et que la totalité du titre soit identique à notre preview. Ci-dessous, vous pouvez retrouver une version vidéo de celle-ci :
C'est pas n'importe quel balai Harry !
Après avoir créé notre personnage, modifié son visage, ses cheveux, lui avoir donné un nom, un prénom on a pu lui attribuer une voix. Le jeu était en français et on a directement reconnu Adeline Chetail qui prête sa voix à l’une des options du personnage principal. Si vous ne la connaissez pas, c’est elle qui fait, entre autres, Vanessa Hudgens dans High School Musical, mais surtout Mei dans Overwatch ou Ellie dans The Last of Us ! Grâce à elle, les premières secondes d’immersion étaient déjà réussies.
En second morceau de test, on a pu enfourcher l’emblématique balai volant et faire le tour de Poudlard pour en observer les moindres recoins extérieurs. Là encore, pas un seul défaut. Tout était fluide et même la maniabilité était au top alors qu’on sait tous à quel point d’habitude, dans les jeux, c’est très compliqué de nager sous l’eau ou de piloter des véhicules dans les airs. Un petit coup de gâchette pour accélérer, le joystick droit pour monter ou descendre, et l’autre pour aller à gauche ou à droite, et le tour est joué : en deux trois minutes, on était devenu les pros du balai. Dommage que le Quidditch ne soit pas disponible dans le jeu !
A ce moment de la session, on a eu peur d’une seule chose. Mais comment ce jeu va-t-il bien pouvoir tourner sur Nintendo Switch et même sur les consoles old-gen ? Ceci dit, c’est peut-être pour pouvoir optimiser un peu plus ces versions que les dates de sorties PS4, Xbox One et Switch ont été repoussées à avril et juillet.
Haut dans le ciel, on s’est demandé si le monde ouvert était vide ou si la distance d’affichage était trop courte mais en redescendant un peu, on a vite pu constater les nombreux élèves présents dans la cour. Ils avaient d’ailleurs tous un visage et des expressions différentes. Malheureusement, nous n'avons pas pu explorer l'open world et ne pouvons donc pas vous en parler.
Accio : quêtes annexes !
Après cette longue session de vol, on a enfin pu entrer à l’intérieur du château et découvrir l’une des pièces principales. Là, on a rencontré une élève de Gryffondor proposant une quête annexe comme il semble y en avoir des dizaines d’autres à Poudlard. Cela nous a permis d’explorer la grande bibliothèque à la recherche des 5 livres qu’elle avait égaré.
On a aussi pu visiter la Serre, un endroit fabuleux que l’on a rarement vu dans les films, et il a fallu ensuite se diriger vers un PNJ qui voulait nous enseigner l’art des duels. Heureusement, pour ne pas trop se perdre dans l’immensité du château, une option permettait de suivre un filet doré jusqu’à la quête.
Si jusqu’à maintenant on était fortement ébahi par la technicité et la beauté d’Hogwarts Legacy, c’est certainement le système de combat qui nous a le plus bluffé. On a pas appris grand chose de plus que dans les gameplay showcase diffusés par Avalanche Software mais… manette en main, c’est tout autre chose. Peu de jeux sont capables de proposer des combats à la fois complexes et ludiques de la sorte. Il nous aura fallu, à plusieurs reprises, bien s'imprégner des différentes options et des consignes avant de réussir à battre de pauvres élèves. Pour information, on était en mode de difficulté normale pendant toute la durée de la session. (Il est possible d’y jouer en histoire, en facile, en normal ou bien en difficile.)
Bref, concernant les combats, il faut prendre en compte tout un tas d’informations à l’écran : d’abord, vous devez connaître les icônes de vos sortilèges en bas à droite afin de les utiliser au bon moment. Ensuite, il faut identifier les couleurs de vos sortilèges : lorsqu’un ennemi se protège avec un bouclier violet par exemple, il faut impérativement lui lancer un sort violet pour le briser. Seulement ensuite, vous pourrez lui enchaîner quelques coups de baguettes classique sans avoir à summon un spell. Bien sûr, les sortilèges ont des cooldown, des temps de recharge, qu’il faut identifier et, en attendant que ça se recharge, vous pouvez esquiver en faisant des roulades ou bien en utilisant Protego qui vous octroiera un bouclier à votre tour. Heureusement, il est assez simple de savoir si un ennemi vous attaque puisqu’une sorte d’icône s’affichera directement derrière votre tête pour vous avertir, un peu comme le sixième sens de Spiderman.
Une fois que vous avez compris les bases du combat, il ne vous reste plus qu’à apprendre la vingtaine de sorts qui sera disponible dans le jeu et leurs icônes, vous entrainer à briser les boucliers de couleur au bon moment, à faire des combos et surtout à utiliser le ciblage pour ne pas vous faire submerger par les vagues d’ennemis.
En troisième phase de gameplay, on a pu compléter l’une des quêtes principales et affronter des dizaines de braconniers dont un Boss assez fortiche.
Il a fallu appliquer tout ce qu’on vient de citer mais aussi faire attention aux défis annexes qui n’arrêtaient pas d'apparaître sur l’écran “éliminez tant de braconniers en les gardant dans les airs” etc. Et ce n’est pas fini, il est aussi possible, en plein combat, de saisir des objets pour les envoyer sur les adversaires et c’est franchement jouissif. En éliminant des mobs, on ramasse des sortes de sphères bleues qui peuvent ensuite recharger nos barres de magie ancienne. Le moment venu, il est alors possible d’appuyer sur R1 et L1 en même temps pour lancer un finish sur un ennemi.
Après cette quête, c’était le moment de quitter le hands-on et d’avoir encore plus envie de goûter à la version finale d’Hogwarts Legacy. C’était assez frustrant de laisser notre personnage tout seul à Poudlard alors qu’il restait encore des centaines de choses à faire et à visiter.
On pourrait vous parler encore des heures de cette preview qui nous a conquis mais, le mieux à faire, sera maintenant de tester la version finale et de savoir si oui ou non l’essai est transformé. Rendez-vous le 7 février en accès anticipé si vous avez pris l’édition Deluxe ou Collector, ou bien le 10 février pour la sortie mondiale sur Xbox Series X/S, PS5, PC et Steamdeck !