Pour Pokimane, la lutte contre la toxicité sur les réseaux sociaux ne se gagnera pas qu'avec des mots, mais bien en saisissant la machine juridique. Lors d'un stream tenu le 23 décembre, la célèbre créatrice de contenus résidant aux Etats-Unis a expliqué que les harceleurs devraient être tenus responsables de leurs agissements en ligne. Pokimane a ajouté qu'elle était prête à œuvrer avec les décideurs politiques américains pour aider à l'élaboration d'une loi qui irait en ce sens.
Un combat de longue haleine contre la toxicité
Même si la plupart des Etats punissent le harcèlement et les violences verbales en ligne, il faut bien admettre que le net offre la plus belle des couvertures à ceux qui ont peu de morale : l'anonymat. Pokimane met en avant le fait que les propos tenus en ligne doivent être responsabilisés, c'est-à-dire que que ceux qui les tiennent doivent en être responsables devant la loi.
Un projet très difficile à concrétiser, mais qui commence à devenir nécessaire face à la recrudescence des vagues de harcèlement et la toxicité sur l'ensemble des réseaux sociaux. Un fléau que les streameurs (et plus particulièrement les streameuses) subissent au quotidien.
Prête à être utile
Pokimane se dit prête à aider les groupes politiques qui souhaiteraient créer une loi anti-harcèlement en ligne. Selon le site Win.GG, il semble que pour l'heure Pokimane se soit uniquement rapprochée d'associations de lutte contre le harcèlement en ligne, plutôt que de partis politiques.
En France aussi, ça bouge
Simultanément à cette prise de position musclée de la part de Pokimane, en France, le streameur Billy présentait un outil novateur pour lutter contre le harcèlement sur Twitch. Ce système, baptisé Place de la Paix, n'a pas de lien avec la justice française, mais il témoigne bien d'une volonté forte de la part des streameurs de limiter la toxicité en ligne.