Voilà une journée qu'est sorti Assassin's Creed Valhalla : L'Aube du Ragnarök et les critiques autour de ce DLC commencent déjà à se faire entendre par les joueurs.
Fini les assassins
L'Aube du Ragnarök permet réellement de faire une croix sur les assassins. La mythologie autour d'Odin est très intéressante, mais pourtant si bancale au sein de ce DLC. L'histoire nous met sur notre fin, avec un affichage des crédits qui nous étonne. On a l'impression d'être à la fin de l'épisode d'une série, sauf que cette fois-ci, nous ne pouvons pas juste visionner la suite, car il s'agit de la vraie fin.
La mythologie nordique a tellement à offrir, mais est inévitablement à l'opposé de l'essence même de la licence. Les joueurs sont tristes de voir que l'ère des assassins est mort avec L'Aube du Ragnarök ; certains commentaires disent même qu'il s'agirait d'une mauvaise copie de God of War.
L'infiltration, l'assassinat, la traque des têtes pensantes de l'oppression ne sont plus, nous faisons simplement une autoroute sur la carte, avec une histoire monotone et totalement décorrélée de l'identité d'Assassin's Creed.
Un stand-alone à l'allure d'un DLC
Un autre point qui fait vraiment défaut, c'est la fausse promesse d'un stand-alone qui aurait dû être plus grand et ambitieux que n'importe quel autre projet de la licence. On se retrouve finalement avec un DLC qui doit s'acheter individuellement au prix de 39,99€, car ce dernier n'est pas disponible dans le Season Pass.
Le mécontentement des joueurs se fait surtout ressentir pour ce prix à payer pour un contenu qui n'est pas meilleur que La Colère des Druides. La carte n'est pas aussi grande qu'espérée, il y certes plus d'activités à faire, mais celles-ci sont devenues bien plus simples. Fini les casse-têtes intéressants que l'on pouvait retrouver dans Assassin's Creed Origins et les missions annexes qui arrivaient à tenir les joueurs en haleine.
ACExperienceYT disent même que L'Aube du Ragnarök aurait pu être un DLC, mais qu'avec un besoin de potentialiser le jeu jusqu'au bout, ils ont revu les plans et Ubisoft a du artificiellement enrichir l'extension pour qu'elle puisse être appelée "stand-alone".
Une casualisation poussée
Pour revenir sur ce qui était dit juste avant, les différentes activités proposées par L'Aube du Ragnarök frôlent l'indifférence. Les mystères ne sont pas si pertinent et bien moins écrit que les précédents opus, les artéfacts ne sont pour la plus part posés par terre (plus aucun besoin d'escalader ou d'ouvrir des mécanismes énigmatiques) et les livres de savoir ne sont pas tant que ça intéressant, car notre arbre de compétence à tendance à ne pas bien changer.
En l'espace de 15 bonnes heures de jeu, il est possible de nettoyer la carte et son histoire, sans trop de difficulté. Il y a bien quelques énigmes qui peuvent pousser les joueurs à se creuser les méninges, mais rien de bien compliqué en réalité. Les activités annexes sont vraiment dispensables, car elles ne sont en rien nécessaires pour notre avancée dans l'histoire et ne sont pas affriolantes non plus.
Tandis qu'il était nécessaire d'écouter les dialogues avec les PNJ ou de lire le moindre bout de papier disséminé sur la zone d'exploration sur les précédents chapitres, l'Aube du Ragnarök se joue en posant le cerveau et sans élément qui vient attirer notre curiosité.
Il est certain que ce DLC pourra plaire à des joueurs, mais ne fera malheureusement pas l'unanimité. L'Aube du Ragnarök est jugé comme étant hors sujet et ne trouve pas sa place dans la licence.