Tiny Tina's Wonderlands est prévu pour le 25 mars 2022 et se montre comme étant un spin-off de la série Borderlands. On a pu avoir entre les mains le jeu afin de donner notre avis sur celui-ci, savoir s'il est prometteur ou s'il faut se passer de lui. Dans notre preview, voici un avis sur le prochain jeu de Gearbox.
Un univers Donjon et Dragon
Tiny Tina’s Wonderlands est en clair, un jeu de rôles que seule Tina peut gérer. Votre aventure ne sera pas changée pour autant, car celle-ci est scriptée, mais la façon dont le monde est façonné, votre personnage ou encore l’annonce des quêtes ne peut que fournir ce sentiment d’être dans un jeu comme D&D.
Tiny Tina’s Wonderlands est bel et bien le successeur de Tiny Tina et la Forteresse du Dragon, car tout porte à croire que l’on est sur un jeu de plateau avec pour thème l’héroic-fantasy. Divers éléments-clés des jeux de rôle sont perceptibles dans l’univers de Tiny Tina's Wonderlands : des dés de jet, Tiny Tina qui se présente comme la maîtresse de jeu, l'issue des quêtes et l’atmosphère en elle-même.
Les trolls, les squelettes et les dragons sont présents, nous donnant un sentiment d’être dans une ère médiévale ; par ailleurs, des défis seront disponibles et Tiny Tina semble à chaque fois nous mettre au défi et connaît toutes les issues du prochain combat. Tiny Tina est omnisciente et sa façon d’introduire les nouvelles quêtes est unique.
Pour ceux qui ont pu adorer l’ambiance médiévale de Tiny Tina et la Forteresse du Dragon, sachez que ce Wonderlands constitue réellement la succession de cette extension. Les décors, les adversaires ainsi que les combats auront de quoi ravir les mages et chevalier en quête de reconnaissance (mais avec toujours cette petite touche Borderlands qui fait toute la différence).
Un spin-off fidèle à la licence
Même si nous ne sommes pas dans un univers à la Mad Max, les châteaux et les forteresses n’ont rien de vraiment déplaisant, car en effet ce spin-off est fidèle à la licence. Tout d’abord, la patte artiste qui fait de Borderlands ce qu’il est, est vraiment bien suivie et nous ne nous sentons pas vraiment dépaysés. Le loot est toujours le maître mot du jeu, avec divers coffres à ouvrir avec des munitions, de l’or ou encore des pièces d’équipement.
Il en va d’ailleurs de même avec le nombre de monstres à tuer et les chutes impressionnantes d’objets une fois un adversaire élite de tuer. Puis, en parlant de tuer, sachez que Tiny Tina’s Wonderlands vous permettra encore de choisir entre 6 classes pour trouver le gameplay qui vous colle à la peau.
Des objets viendront changer votre gameplay, notamment des livres de sorts ou encore de nouvelles armes. On ne reste pas bien longtemps avec une arme et c’est ce changement incessant qui vient apporter une petite touche originale.
Niveau activité, on n’a pu suivre une petite partie de la trame principale et des petites missions annexes. Des casse-tête seront à résoudre et le nettoyage des salles de combat sera toujours au rendez-vous pour collecter un maximum de ressources. Même si on ne l’a pas encore fait, il y aura des objets particuliers à récupérer, de quoi ravir les joueurs avides de collectibles.
Un système de combat déjà connu, mais des singularités sont présentes
Durant notre démo, on a pu s’essayer sur deux classes différentes vraiment intéressantes : Trucidopathe et Sème-la-mort.
- La première est un genre de guerrier à distance qui utilise la magie pour infliger des dégâts à nos adversaires. L’intégralité des bonus apporte bien plus de dégâts au corps-à-corps ou encore à distance. C’est une classe passe-partout qui pourra plaire aux joueurs aimant la diversité des gameplay.
- La seconde est un genre de nécromancien : on sacrifie une partie de nos points de vie pour infliger des dégâts. On a la possibilité d’avoir un familier, une demi-liche, qui nous aidera tout le long de notre aventure. Cette classe utilise la magie noire, mais se dote de passifs s’apparentant à un assassin, car des bonus sont apportés lorsque nous faisons une élimination.
Le changement se fait surtout ressentir sur les classes, car l’attribution des points d’attributs et de compétences ne change pas vraiment des autres jeux que l’on connaît déjà. La progression de notre personnage est un aspect que l’on a déjà vu ailleurs, de ce fait, il n’y a pas de vrai changement à notifier.
Les mécaniques de combat ne changent pas, il n’y a pas de révolution en matière de gameplay, mais on peut sentir qu’il s’agit d’une bonne version de ce que l’on a déjà connu sur la licence Borderlands.
On doit toujours éliminer des vagues d’adversaires avec nos armes à feu ou nos sorts, nous confectionner un set d’équipement optimal avec ce que nous trouvons par terre et ouvrir un nombre incalculable de coffres ; le tout dans une atmosphère chevaleresque borderline.
Il y a par contre un petit changement qui fait affreusement plaisir : les livres de magie qui nous octroient de sorts inédits. Ces derniers peuvent être inédits et apportent une certaine pluralité dans le gameplay. De ce fait, à mesure que l’on en trouver dans le monde, on pourra jouir d'un poil de changement avec ces fameux livres de sort qui nous permettront d’avoir un peu d’air frais en matière de compétences additionnelles.