Photo : Solary / JL Esports
Le paysage de la ligue française de League of Legends a énormément changé avec ce dernier mercato. Entre les descentes de MCES et Izi Dream et la nouvelle réglementation qui empêchera bientôt une même structure d'avoir une équipe en division 1 et une en division 2 de la LFL en même temps, de nombreux nouveaux acteurs émergent sur la scène. Parmi eux, on retrouve les très attendus JL qui ont monté une équipe à leur image : les JobLife Esports. Leur communauté est déjà en folie, reste à voir si l'équipe arrivera à être au niveau sur le terrain. Sur le papier, les dirigeants se sont en tout cas donnés les moyens de réussir avec plusieurs joueurs bien connus de la scène française.
En passant, on peut féliciter les JL pour avoir bâti une équipe 100 % française.
Roster
Les deux têtes de gondoles du projet sont Manaty et Seelame, deux joueurs qu'on a déjà pu voir en LFL. Le jungler, passé par Solary et LDLC OL sort d'une période compliquée. Titulaire au début de l'année chez les renards, il a perdu sa place et sa motivation en cours de route. Il essayera de se relancer en Div 2 et a promis à ses fans de tout donner. Seelame a lui aussi vécu une année 2021 en demi-teinte. Relégué avec Izi Dream, il a pourtant montré par intermittence qu'il était capable d'actions de grande classe. L'ancien vice-champion de France (avec GameWard) se retrouve dans l'échelon inférieur, mais tout peut aller très vite dans l'esport et il essayera de rebondir pour rapidement retrouver la lumière. En parlant de LFL, on peut aussi mentionner le support Benaset. Il n'a jamais joué en première division, mais avec Oplon il a roulé sur la Div 2 cette année. Pas conservé par l'équipe, on peut cependant être certain que pour la Div 2 il a un niveau supérieur à la moyenne.
Pour compléter le roster, JobLife Esports est allé chercher Wylenz (ex FC Nantes) et Serendip (ex PCS). Le premier connaît bien la Div 2 pour avoir joué les playoffs cette année mais le second va découvrir ce niveau de compétition. Les deux possèdent une belle marge de progression, mais il faudra être capable de supporter l'engouement et la pression qui vont avec ce projet si particulier.