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Esport - R6S : Shaiiko, Le Petit Prince

Esport - R6S : Shaiiko, Le Petit Prince
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Lumière sur le joueur le plus controversé de l’histoire e-sportive de Rainbow Six.

Esport - R6S : Shaiiko, Le Petit Prince

On connait tous, ou presque, le fameux « dessine-moi un mouton » tiré du roman de Saint Exupéry. Sur R6S, lorsque l’on parle de dessins, certains pourraient plutôt penser à Stephane Lebleu. À des carrés sur les murs, ou l’esquisse d’un coup de souris beaucoup trop rapide pour le commun des mortels. Pour faire plus simple : on pourrait évoquer des suspicions de triche. Mais ça, c’est si l’on vivait dans le passé avec la croyance de pouvoir affirmer ou infirmer une telle hypothèse, sans des preuves tangibles qui n’auront finalement jamais été livrées jusqu’ici.

Vient alors l’interrogation quant au rapport avec le livre premièrement cité ? C’est simple : dans les deux cas, nous avons affaire à un Prince. Les deux viennent d’une autre planète. Aussi, les deux aiment arracher. Des baobabs pour l’un, des têtes pour l’autre. Tous deux ont souffert de la méchanceté humaine et se sont beaucoup remis en question. L’un s’appelle Le Petit Prince. L’autre s’appelle Shaiiko. Après une longue absence obligatoire, le second a fait son retour. Et, lassé de vivre dans l’ombre du passé, il fera tout pour s’emparer du trône qui lui était jadis destiné.

Shaiikaliméro

Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, que l’on voit en lui un ex-cheater ou un gars blanc comme neige, force est de constater que le bout d’homme de nature réservée, lui, a tiré un trait sur l’événement le plus controversé qu’on ait été donné d’assister sur R6S. Aka son ban de près de deux ans. D’apparence torturée, lors de l’annonce de son retour compétitif - dans une interview concédée à la Salty Academy de Sixquatre - voici ce qu’il avait d’ailleurs répondu à la question portant sur ses motivations futures : « faire une team, revenir en PL et prouver, tout simplement ... »

©DreamHack - Rainbow Six Siege
©DreamHack

Cette revenge squad, c’est la Team BDS. L’aventure d’un investisseur privé ayant la volonté de se lancer dans l’e-sport. Pas avec n’importe qui, donc, puisque son projet s’est rapidement tourné vers le squelette longtemps enterré des ex-BeGenius. Avec Shaiiko et RXWD ressuscités, ce riche propriétaire a dépoussiéré un morceau de ce qui était devenu l’équipe la plus dangereuse en fin de seconde année e-sportive de Rainbow Six. Une formation française remportant la Challenger League, avec la sensation de bouleverser l’ordre établi en Europe. Jusqu’à ce match de Pro League contesté par Penta Sports et la fatale annonce du ban de Shaiiko pour une histoire de macro.

Le retour tant attendu

Mais au final, qui est vraiment Shaiiko ? Déjà, tactiquement parlant, on peut dire que c’est un monstre de skill. Une machine comme on en connait très peu sur la planète Rainbow. Un blase, aussi, pouvant aisément postuler à la palme de meilleur entry de France aux côtés d’un Biboo ou d’un Elemzje. Le genre de joueur capable d’accélérer le jeu, de créer l’étincelle de folie nécessaire pour débloquer une situation. Pour aller plus loin : un gladiateur, abondamment acclamé par le public d'un Colisée du Twitch game en ébullition à chacune de ses mises en scène. Autrement dit, Shaiiko est une star.

Sauf que pour briller, une étoile doit pouvoir scintiller à très haute altitude. En Pro League, par exemple. Pour s'y hisser, l’ancien exilé va devoir faire de la prochaine Challenger League son jardin. Contre les dangers de la Team Secret ou de forZe, entre autres, l’opener n’aura pas d’autres choix que de s’imposer comme il l’a fait à la DreamHack de Valence début septembre. Au Canada, en guise d’apéro time, le français s’était illustré en obtenant la meilleure moyenne de kill par round (1,03), le plus grand nombre d’open kills inscrits (31), ainsi qu’une pièce historique de sa collection : 25 kills en une carte, ce qui aurait pu constituer un record si cela s’était produit dans un événement du calibre de la Pro League.

Avis de tempête en approche : la Shaiikolère est de retour. Et elle risque de faire des ravages.

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R6FL : L’équipe type de la 8e journée

Hommage aux vaillants PC de l’eSport Arena qui se sont sacrifiés pour que ces monstres puissent s’exprimer durant plus de 6 heures au lieu des 4 initialement prévues. La magie de la 6 French League.

Crédit Photo : François Kaiser

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Christopher Lima
Luzi

Chris « LuZi » Lima - Rédacteur esportif

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