Millenium pour se tirer en beauté
Vainqueur de la 6Cup originelle, Millenium sortira en LAN Française - pour la première (et la dernière) fois de son histoire - accompagné d’un esportif non francophone: Aceez. Venant combler le trou laissé par le départ de Joghurtzz, puis Falko, le joueur allemand a déjà confirmé son statut de top player au sein de l’équipe qui a raté de peu une qualification en phase finale de Pro League, à Rio de Janeiro. Autant dire que le roster, qui sera libéré pour 2019, compte bien se rattraper en marquant les esprits et en déménageant de Millenium vers une nouvelle structure en laissant un record de trois titres nationaux décrochés en offline.
3DMAX pour apporter une touche de Challenger
Cette saison, il y avait trois équipes françaises engagées en Challenger League. Si, au coup d’envoi des deux tournois éliminatoires pour cette 6 Cup, nous aurions pu penser qu’elles se qualifieraient toutes pour Paris, il n’en fut rien. Et donc, seul 3DMAX s’est vu récompensé pour son parcours au second qualifier et cette finale de Lower Bracket totalement folle face à Overtime. Alliant des joueurs expérimentés à de jeunes talents, de purs esportifs sur PC juxtaposés à d’anciens compétiteurs sur console, l’incroyable melting pot de 3DMAX aura l’occasion de se consoler d’avoir raté de peu les playoffs de Challenger League, synonyme de potentiel accès vers la Pro League, plus tôt dans la semaine.
Supremacy pour repartir sur de bonnes bases
Maintenant que l’équipe connaît son destin, qui n’est autre que de calquer son planning sur celui de la Challenger League, lors de la prochaine saison, Supremacy devrait se servir de cet événement comme d’un nouveau départ. Ou plutôt d’un retour vers le futur. Car la compo qui sera alignée durant cette 6 Cup sera en réalité celle qui avait échafaudé la montée en Pro League Saison 8, courant mai dernier. Et qu’y a-t-il de plus important que de retrouver son leader, parti remporter une Coupe de France avec Mock-It avant de revenir au bercail ? Oui, Alive est de retour et cela pourrait faire la différence.
Reflex Esport Club pour créer la surprise
Avec sa tronche de mix composé à la dernière minute, Reflex n’aura rien à perdre sur ce tournoi. Mais surtout, la team, qui est la plus à même de nous faire une « Deathrow CDF 2018 », aura tout à gagner et ne sera peut-être pas aussi attendu que ses concurrents du circuit professionnel. En fait, ledit circuit pro est bien connu de manière intrinsèque par les hommes qui composent ce dangereux outsider. Alphama, Snky, Aherys et Rxwd ont tous les quatre déjà évolué en Pro League et nul doute que leur expérience saura jouer en leur faveur. Alors que Blaz sort d’une période mouvementée avec l’ESL du Benelux, le roster tout entier voudrait rappeler qu’il a du talent. Le tout dans un esprit de « et plus si affinité ».
Penta Sports pour conserver son statut
Championne de France en titre, présente à toutes les Gamers Assembly, Coupes de France et autres compétitions nationales, la triade - composée de Panix, Revan et Enemy - a traversé les âges sur Rainbow Six. Et elle rêve aujourd’hui de décrocher sa première 6 Cup. D’autant plus après avoir réussi à consolider sa place en Pro League; tout en devenant par ailleurs la seule line-up à avoir battu G2 Esports, depuis maintenant cinq mois. Internationalisée, à l’image des Millenium - avec les arrivées de Hungry et Sirboss - et n’ayant plus d’autres objectifs que d’attendre le retour de la Pro League, Penta Sports pourra se permettre de « lâcher les chevaux ».
Deus Esport pour soulever des montagnes
Le petit poucet de cette 6 Cup édition 2018. Et finalement, un groupe qui s’installe de manière sereine dans le Top 8 français des équipes Rainbow Six. Puisqu’à la Coupe de France, en juin dernier, figurait déjà parmi les joueurs, le même quatuor qui sera présent ce week-end. À savoir: Kravis, Noera, Avenqo et Kopp. Rejoints depuis par le jeunot, mais ultra-expérimenté, Setzz, les Deus Esport mettront de côté tout complexe d’infériorité pour se mesurer aux plus grands noms de la scène R6.
Vitality pour rallumer la flamme
Imaginer que Vitality ne vaut guère mieux qu’une septième place en Pro League serait une dangereuse mauvaise interprétation. Il ne manque qu’une étincelle pour faire de cette line-up, le futur champion de la 6 Cup. Certes, le « Capt’ain Biboo » a laissé vacante sa position au sein du navire. Mais son remplaçant, le mousse Approx, permet à la formation jaune et noir de posséder l’escouade compilant le plus de LAN françaises disputées dans les bras. Pas mal, pour ramer plus vite vers le port du succès et faire de Vitality la structure Rainbow Six la plus titrée sur le plan national, après avoir déjà remporté une Gamers Assembly et une Coupe de France.
Mock-It Academy pour forger la jeunesse
La formation a beau être la plus jeune en termes de moyenne d’âge (17 ans), cela ne fait pas pour autant d’elle, une union à prendre à la légère. Prouvant par le passé qu’ils étaient capables d’arracher des cartes, voire des victoires, aux meilleures équipes de Pro League, les jeunes pousses devraient, une fois de plus, se montrer solides face à leurs aînés. Reste à voir si les trois nouveaux joueurs - Easy, Darkwin et P4 - qui accompagnent désormais Mooti et Krunch, arriveront à gérer la stress d’une première montée sur scène. En online, en tout cas, Mock-It Academy a su éliminer tour à tour des équipes telles que Deathrow, Deus Esport, 3D Max et Overtime. Alors mineurs, oui. Mais la pression, ils ont l’air de la boire.